25 août - 10:38 PM

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★★★★

Quatrième de couverture : Entre 1607 et 1865, soit pendant plus de deux cent cinquante ans, les vampires ont prospéré dans l'ombre aux États-Unis. Peu d'humains croyaient en leur existence. Abraham Lincoln comptait parmi les valeureux chasseurs de vampires de son temps et tenait un journal de sa lutte sans relâche contre eux. L'existence présumée de ce journal a longtemps alimenté les spéculations des historiens et des biographes de Lincoln. La plupart n'y voient qu'une légende. Et pourtant...

Mon avis : Nom d'une pipe en bois ! Bordel ! Ce livre est une tuerie ! Avec un style d'écriture incroyable qu'on remarquait moins dans Orgueil et Préjugés et Zombies puisque Seth Grahame-Smith devait suivre le texte original de Jane Austen, mais qui sert très bien ce roman incroyable. Alternance incessante et inlassable de la troisième personne et de la première avec les commentaires du narrateur qui reconstruit la vie de l'ancien Président et les extraits des journaux de Lincoln, ponctuée d'images (peintures et photographies) qui ajoutent toujours un petit plus au roman je trouve.
Évidemment je plains les historiens fermés d'esprit qui grogneront à l'idée qu'on ait fait de Lincoln un vampire hunter, ou les gens un peu trop ouverts d'esprit qui ne comprendront pas le second degré et croiront qu'en décembre ce ne sera pas la fin du monde mais la revanche des vampires, ou autre idée tordue ; sans rire, y a des gens qui ont cru qu'on pouvait laver le sol avec de l'Orangina après avoir vu les pubs détournées...
Sinon l'histoire tient carrément la route et je suis certaine, sans avoir pourtant vérifié mes sources, qu'elle colle bien à la biographie de Lincoln ; ça c'est un travail de titan, modifier l'histoire d'un type, modifier l'histoire elle-même, dans une sorte d'uchronie fantastique. Et quand le résultat fait autant tripper que ce roman, on peut saluer l'auteur quand même !
Maintenant reste à aller voir le film au cinéma ! Quand je pense que j'ai acheté le livre pour le lire dans les temps avant de voir le film, et que du coup je me retrouve avec l'édition J'ai Lu avec l'affiche du film en guise de couverture... alors que Phy' l'avait à l'appartement dans une belle édition, édition Eclipse si ma mémoire est bonne, voyez-vous-même ci-dessous. Oui, je suis trop futile avec les bouquins, je sais...

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6 août - 2:14 PM

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★★☆☆

Quatrième de couverture :
"James n'a que 12 ans lorsque sa vie tourne au cauchemar. Placé dans un orphelinat sordide, il glisse vers la délinquance. Il est alors recruté par CHERUB, une mystérieuse organisation gouvernementale. James doit suivre un programme d'entraînement avant de se voir confier sa première mission d'agent secret. Sera-t-il capable de résister 100 jours ? 100 jours en enfer...
CHERUB est un département ultrasecret des services de renseignement britanniques composé d'agents âgé de 10 à 17 ans. Ces professionnels rompus à toutes les techniques d'infiltration sont des enfants, donc... des espions insoupçonnables !

Pour raison d'État, ces agents n'existent pas."

Mon avis : Par Hadès, qu'est-ce que c'est mal écrit ! Quand je plonge dans des lectures comme ça, qui vous happent de par leur histoire mais qui sont stylistiquement si pauvre, j'ai un peu honte de moi et de la façon dont je dénigre les heures de cours durant lesquelles on m'a appris ce qu'était vraiment la littérature. Et bah Cherub ç'en n'est pas de la littérature !
C'est le genre de bouquin que j'aurais adoré lire à 12 ans mais que je prends encore un foutu plaisir à lire, malgré une absence de style assez affreuse. Tout est écrit trop rapidement, dès le début on dirait que Muchamore fait la course avec son histoire ; ça va bien trop vite et ça manque de tact dans le développement des péripéties. Mais je voudrais surtout pas dénigrer un bouquin qui m'a fait rire, stresser et bien rêver quand même.
Comme je le disais on est happés par l'histoire et il n'y a aucun effort de lecture à faire, on glisse, c'est frais, c'est captivant, vraiment cool. En plus, vu qu'il n'y a pas besoin du tout de concentration et que l'histoire reste bien en tête d'un chapitre à l'autre, on peut le lire de manière toute décousue. Genre dès qu'il faut attendre 5 minutes (téléchargement trop long, conversation avec interlocuteur sur internet qui fait autre chose en même temps...), hop ! je prends mon Cherub et je lis quelques paragraphes !
Vous l'aurez compris, c'est pas de la grande qualité, c'est pour les jeunots, mais c'est addictif ! J'ai hâte d'en acheter les autres tomes, même si j'ai peur de finir par me lasser de ce personnage principal qui va finir par me les briser sûrement autant que me les a brisées Harry Potter (quel sale môme celui-là...) !
Mais je lis déjà plein de livres en même temps et il va falloir que je me dépêche de me procurer et de lire Abraham Lincoln Chasseur de Vampires avant d'aller le voir au cinéma ; Phy' avait lu ce livre de Seth Graham Smith, j'aurais dû le lire aussi quand il était dans notre appartement commun, ça m'aurait avancé. Suite à sa lecture je lui avais d'ailleurs acheté un super t-shirt avec Lincoln qui tient deux flingues sur Threadless. J'espère qu'il le porte toujours malgré tout.

Et en ce moment, pour l'achat de deux tomes de Cherub, un mug est offert ! Bon, moi j'ai eu le mug en n'en achetant qu'un (en me le faisant avancer par un pote qui est allé le chercher à ma place vu que j'étais coincée au camp), alors si ça se trouve ils font ça pour tout le monde !

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4 mai - 2:42 PM

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★★★☆
 
Quatrième de couverture : "En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire "oui" : elle veut faire respecter son voeu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe...
Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre Sainte.

Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre un expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante."

Mon avis : Un très bon livre, que mon père m'a offert pour Noël. Je l'ai commencé hier matin, je l'ai terminé hier soir : deux cents pages qui se lisent très facilement malgré un style recherché. On plonge au coeur d'un Moyen-Âge à la fois sordide et fantastique, aux moeurs étonnantes et poussant le fanatisme à l'extrême. Le contact étrange que développe Esclarmonde avec la religion, qui s'effritera au fur et à mesure de sa réclusion, jusqu'à même devenir un refus de Dieu et une simple volonté de plier les gens à sa volonté, ne sera finalement pas l'animation d'un souffle divin, mais seulement magique.
J'en viens donc à la seule et unique chose que j'ai regrettée dans ce roman : il n'est pas assez fantastique. En même temps, c'est du Carole Martinez, publié chez Gallimard mais pas dans les catégories fantastique ou fantasy. Je m'attendais pourtant à plus de magie, comme dans Le Coeur cousu, son premier roman. L'auteur développe dans Du Domaine des Murmures quelques aspects fantastiques, fondements de ce qui serait devenu des légendes au fil des siècles, et Esclarmonde s'adresse au lecteur moderne depuis la mort... mais ce doit être parce que je suis plus branchée fantasy, j'aurais pensé trouver plus de magie dans ce joli roman.

Un petit mot sur l'auteur : Vous allez dire que je fabule, mais non, j'ai bien aussi rencontré Carole Martinez ! Et j'en ai même un autographe ! Oui, je les collectionne. C'était au lycée, en classe de première. Je participais au Prix Roblès, qui récompense les jeunes auteurs grâce à leurs premiers romans. Cette année-là, on avait à choisir entre plusieurs livres, dont Le Coeur Cousu, pour lequel, après un vote interne des lecteurs, le lycée a donné sa voix. 
Avant la remise des prix, il y avait une interview de chaque auteur à La Maison de la Magie, à Blois, et après ça, tous les auteurs ont dû aller s'asseoir dans le public, le temps que soit remis le prix. Et à côté de qui vient s'asseoir madame Martinez ? De mouuuuaaa !! (enfin moi quoi). Elle était vachement gentille, toute stressée mais très contente d'écrire dans nos agendas pour l'occasion. Et vu que j'étais privilégiée car le plus à côté d'elle, j'ai eu plusieurs petits mots ! Je n'ai pas pris le temps de retrouver mon agenda pour les photographier, mais je me rappelle surtout du dernier qu'elle a écrit avant d'être appelée, car gagnante du prix : "Chère Laura, j'ai peur". Franchement ! Ça vaut tout l'or du monde ça !
Voila, fallait que je vous le raconte, parce que je suis trop fière ! Parce qu'en plus d'être talentueuse, cette femme est carrément sympathique, elle est très drôle (j'ai beaucoup aimé ses prises de parole quand elle était sur la scène), elle est belle... bref', elle a absolument tout pour elle ! Trop fière j'vous dis, trop fière que je suis de l'avoir rencontrée ! En plus, juste après, quand on allait boire du champagne au château de Blois (financé par la mairie pour aller avec la remise des prix), mon prof' de français m'a dit qu'on était un peu pareilles toutes les deux et que ça l'avait fait rire de nous voir côte-à-côte ! Ça tombe bien parce que c'est tout simplement le genre de femme que je voudrais être plus tard.
Bon, mon "petit mot sur l'auteur" est très subjectif, mais je sais juste que Dame Matinez est née en 1966, que Le Coeur cousu a fait un ravage et gagné beaucoup de prix littéraires et que voila : parce qu'aucun article Wikipédia ne lui est consacré et que vous savez pertinnement que je suis une grosse féinéasse (et maintenant vous savez aussi que pour moi l'orthographe de ce mot est un mystère...)
 
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"Vous avez étouffé la magie, le spirituel et la contemplation dans le vacarme de vos villes, et rares sont ceux qui, prenant le temps de tendre l'oreille, peuvent encore entendre le murmure des temps anciens ou le bruit du vent dans les branches. Mais n'imaginez pas que ce massacre des contes a chassé la peur ! Non, vous tremblez toujours sans même savoir pourquoi." (Du Domaine des Murmures, p.184)

1 mai - 6:55 PM

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★★★★

Quatrième de couverture :
Qu'ont en commun Lambert Wilson, Adolf Hitler, le docteur Snuggles, Jésus-Christ, Philippe Katerine et James Brown ?
Ils participent tous à une folle aventure au coeur de Santa Anna, ville emblématique d'un monde devenu végétarien où la mode est d'être le sosie d'une personne célèbre, réelle ou fictive...
Sauf Tessa.
A la tête de l'agence Two Guns Company & Associates, elle enquête sur un mystérieux souvenir enregistré, sans se douter qu'elle va au-devant d'étonnantes révélations sur son passé. En compagnie, bien sûr, d'Ed Harris et de Crocodile Dundee.
Entre contemplation philosophique et action survoltée, Mimosa nous entraîne dans une saga improbable où se télescopent clones, doubles virtuels, intelligences artificielles, légendes du crime et du cinéma.

Vincent Gessler, comme dans Cygnis, confronte ses personnages au problème de l'identité et de la mémoire, jouant avec la forme même du roman. Une oeuvre surprenante et jubilatoire.

Mon avis : Le seul bémol, qui me fait ôter une étoile à ce bouquin, est le simple et subjectif fait que je m'attendais à quelque chose de plus "poétique". Cygnis m'avait étonnée par l'alliance de poésie et de SF qu'il offrait. Mais si le style est toujours excellent, car Gessler manie les mots, les tournures, les figures de style comme un as, l'histoire et son déroulement ne se prétaient pas tellement à un "style trop stylisé", et donc pas trop "poétique". Et c'est dommage que je me sois focalisée sur ce léger manque de poésie, parce que Mimosa vaut largement ses quatre étoiles !
C'est un livre de fou ! Bon, je pense qu'il ne faut pas trop le donner à lire à un novice en littérature de l'imaginaire, il pourrait se retrouver bien vite paumé et mettre le livre de côté ; pour débuter gentimment en SF le mieux c'est justement Cygnis, je ne dis pas ça pour rester focalisée sur le même auteur, j'en ai simplement la conviction depuis que j'ai lu son premier roman (j'avais dû faire un article dessus sur Tristelune.cowblog – cherchez pas, il n'existe plus). Donc, en effet, Mimosa propose des trucs assez alambiqués qu'on aura du mal à saisir si on n'a pas déjà été confronté à cette espèce de fiction. Pour avoir un avant-goût du genre avant d'attaquer Mimosa, vous devriez lire le recueil de nouvelles Ceux qui nous veulent du bien aux éditions La Volte.
Avec ses très nombreuses références au cinéma et à la musique, Gessler ponctue son roman d'un humour des plus drôles. J'étais seule dans le train quand j'ai failli exploser de rire avec une allusion au Caméléon (la série avec le génie qui change d'identité – j'suis fan depuis que je suis gamine) :

" ''Je m'appelle Jean-Yves, mais vous pouvez m'appeler Jarod.
[...]
– C'est quoi votre métier Jarod, vous êtes drôlement déguisé.''
Jean-Yves caresse ses antennes d'un air dépité.
''Publicité. Pour payer mes études de médecine.
– Vous êtes vraiment docteur ?
– Moui... pour la journée.'' "
 
Ne soyez pas frustré si vous ne connaissez pas. Il y a énormément de références dans Mimosa, tellement qu'une seule personne ne peut pas toutes les repérer, mais chacun en trouvera de nouvelles. Sinon l'ambiance est délirante, le temps est celui du présent (ce qui nous entraîne encore plus dans les scènes d'action), le langage est commun, familier, voire vulgaire et les personnages très humains et donc d'autant plus  attachants. En gros, un livre terrible, à lire absolument si on aime la science-fiction !
Et sinon, il y a un blog dédié à Mimosa : www.mimosaworld.wordpress.com ; je sais pas si c'est Gessler ou l'éditeur chargé de ce bouquin aux éditions l'Atalante qui s'est tapé un trip à la fin du bouquin, mais l'invitation à aller sur le blog de Mimosa est vachement poilante !

Ouais puis, nan, finalement j'ai pas pu me résoudre à ne mettre que 3 étoiles pour ma subjectivité à la con, il mérite trop ses 4 étoiles !

Rocky Road to Dublin by The Dubliners on Grooveshark

Un petit mot sur l'auteur : Alors, j'vais encore me la jouer et vous dire que j'suis trop fière, parce que j'ai eu l'occasion de voir Vincent Gessler aux Utopiales de Nantes en 2010 et de lui faire dédicacer Cygnis ! Et vous savez quoi ? Comme il ne savait pas quoi écrire dans mon cahier spécial dédicaces d'auteurs, il m'a dessiné une marmotte ! Moi, moi, moi, moi, j'ai une marmotte de Gessler !! Tralalalère !
Bon, place aux informations de Wikipédia : "Vincent Gessler vit à Genève, où il a suivi des études de Lettres (Master spécialisé en histoire médiévale). Ce «passionné d’histoire et de sciences» a, entre autres, pour centres d'intérêt l'archéologie et le jeu vidéo. Dans sa jeunesse, il affirme avoir baigné « dans
la proximité des livres et de la lecture », mais il décide de se consacrer à l'écriture après «le décès d’un ami très proche» avec lequel il avait un «imaginaire commun». À l'issue d'un concours de nouvelles, c'est dans la revue suisse Archipel qu'il voit son premier texte publié en 2003. Dans ce numéro intitulé
 "Îles sur le toit du monde" et sous-titré "Une anthologie romande de science-fiction", son texte La déesse Blanche s'inscrit, selon Patrick Gyger, dans «l'avènement d'une nouvelle génération d'acteurs de la scène SF locale».
Son premier roman, Cygnis, paru en 2010 aux éditions L’Atalante, a été nominé à une dizaine de prix littéraires et a reçu le prix Julia Verlanger 2010 et le prix européen Utopiales des pays de la Loire 2010. Ce récit post-apocalyptique, poétique et humaniste, est inspiré par des «récits mythologiques» et des «figures médiévales». Parmi ses influences pour ce roman, il cite notamment des auteurs de l'antiquité comme «Jules César, Pline, Tite-Live et Sénèque». Le roman est également un succès public puisqu'il figure dans les meilleures ventes de littérature de l'imaginaire en 2010 et que deux réimpressions ont eu lieu en moins de deux ans.
En 2010, il travaillait pour l'Université de Genève, dans le domaine de la formation continue."

3 février - 2:32 PM

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★★☆☆

Quatrième de couverture : Trois fois les Parques ont parlé : Finstern, Roi de la Cour de Dorcha, doit mourir. Seule la belle Ahgharad peut contrecarrer la mort de Finstern, ou la précipiter. Elle ignore son propre destin, et le prix à payer pour accomplir sa mission... Dans la funeste partie d'échecs qui s'engage entre les Cours d'Ombre et de Lumière, la Reine Blanche devra trouver sa voie.

Mon avis : C'est un beau livre, un très beau livre, avec des métaphores magnifiques, un vocabulaire chatoyant, des personnages fascinants... mais le problème c'est que l'histoire, on ne la comprend pas. Disons que c'est beaucoup trop sophistiqué, trop complexe, avec une écriture qui est belle mais tellement recherchée qu'on se perd complètement. L'auteur savait pourtant bien ce qu'elle faisait, c'est même indiqué à la fin, avec le glossaire (qui nous sauve souvent la vie au cours de la lecture), qu'elle avait écrit quelque chose de peu abordable. Mais rien que pour la beauté de la chose, si vous ne vous formalisez pas quand vous ne comprenez pas tout, il reste agréable à lire.

"Il savait ce qu'il convenait de faire, affûtait désespérément sa détermination. Il révoquerait son amour, il se retrancherait de la force vive de leur addition et marcherait le front serein vers la mort qu'il avait pressentie pour lui-même."
(je me suis beaucoup retrouvée dans ce livre, que je lis très lentement depuis juste avant que Raphaël ne s'en aille...)

Un petit mot sur l'auteur (je m'enquiquine pas, je vous copie-colle directement les infos trouvées sur Wikipédia) : Léa Silhol, née à Casablanca le 3 janvier 1967, est un écrivain, anthologiste et une ex éditrice française (éditions de l'Oxymore, 1998-2006). Son nom signifie "gazelle" de l'hébreu "le'ah" ou "fatiguée" de l'hébreu "la'ah", ce qui signifie à la fois "maitresse" et "dirigeante". "Silhol" signifie "forgeron".
Elle est notamment connue pour ses récits d'imaginaire, romans et nouvelles croisant souvent les inspirations mythologiques et folkloriques avec un matériau littéraire original. Elle s'intéresse également à la musique et au théâtre. Elle s'est illustrée pour ses études sur les mythologies, ses recherches sur les vampires, et bien sûr son univers de Faerie. Elle travaille généralement avec d'autres artistes et concepteurs, autant des photographes que des illustrateurs ou des graphistes. Rien n'est laissé au hasard, tant dans le fond et les recherches que dans la forme. Un certain nombre de ses textes relèvent de la fantasy urbaine, de la fantasy féerique ou de la dark fantasy.
Elle a reçu le prix Merlin en 2003 pour son roman la sève et le givre. Son dernier livre, "Avant l'Hiver", est un complément important des deux romans précédents, "La sève et le givre" et "La glace et la nuit", qui composent une fresque époustouflante sur le Royaume de Faerie. Ce livre est sorti également dans une version Hard avec de nombreuses informations en plus, en tirage limité à 70 exemplaires.
Depuis 2009, l'auteure ne communique plus sur ses projets et ne souhaite plus voir ses œuvres publiées chez les différentes maisons d'édition. Cette triste décision survient à la suite d'un conflit avec la maison d'édition Les Moutons Électriques, dont le directeur littéraire André-François Ruaud diffuse le communiqué suivant sur son blog, le 27 février 2009 : "Suite à de profonds désaccords professionnels et à plusieurs contrats non honorés par l'auteur, les Moutons électriques viennent de prendre la décision de ne plus publier de nouvelles œuvres de Léa Silhol."
Ainsi, il n'est plus possible aujourd'hui de trouver sur le marché que son premier roman, "La Sève et le Givre" en édition de poche uniquement. Les suites de cette œuvre ("La Glace et la Nuit", et "Avant l'Hiver") qui furent brièvement publiées, et aujourd'hui en rupture complète malgré leur nomination au Prix Merlin, sont ainsi devenues de véritables objets de collection recherchées par les fans de Léa Silhol. C'est également le cas de l'intégralité de ses œuvres, essentiellement publiées aux éditions de l'Oxymore, mais aussi aux éditions du Calepin Jaune.
À la suite de ces différends, et d'après le blog personnel de l'auteure sur la plateforme MySpace, Léa Silhol semble avoir totalement cessé d'écrire ; ceci semble d'ailleurs confirmé par le compte Twitter de Léa Silhol sur lequel elle se définit comme un ex-écrivain ("Ex senior editor in the Publishing's landmine fields. Ex- adrenaline-powered author.")

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