★★★★
Quatrième de couverture : Qu'ont en commun Lambert Wilson, Adolf Hitler, le docteur Snuggles, Jésus-Christ, Philippe Katerine et James Brown ?
Ils participent tous à une folle aventure au coeur de Santa Anna, ville emblématique d'un monde devenu végétarien où la mode est d'être le sosie d'une personne célèbre, réelle ou fictive...
Sauf Tessa.
A la tête de l'agence Two Guns Company & Associates, elle enquête sur un mystérieux souvenir enregistré, sans se douter qu'elle va au-devant d'étonnantes révélations sur son passé. En compagnie, bien sûr, d'Ed Harris et de Crocodile Dundee.
Entre contemplation philosophique et action survoltée, Mimosa nous entraîne dans une saga improbable où se télescopent clones, doubles virtuels, intelligences artificielles, légendes du crime et du cinéma.
Vincent Gessler, comme dans Cygnis, confronte ses personnages au problème de l'identité et de la mémoire, jouant avec la forme même du roman. Une oeuvre surprenante et jubilatoire.
Mon avis : Le seul bémol, qui me fait ôter une étoile à ce bouquin, est le simple et subjectif fait que je m'attendais à quelque chose de plus "poétique". Cygnis m'avait étonnée par l'alliance de poésie et de SF qu'il offrait. Mais si le style est toujours excellent, car Gessler manie les mots, les tournures, les figures de style comme un as, l'histoire et son déroulement ne se prétaient pas tellement à un "style trop stylisé", et donc pas trop "poétique". Et c'est dommage que je me sois focalisée sur ce léger manque de poésie, parce que Mimosa vaut largement ses quatre étoiles !
C'est un livre de fou ! Bon, je pense qu'il ne faut pas trop le donner à lire à un novice en littérature de l'imaginaire, il pourrait se retrouver bien vite paumé et mettre le livre de côté ; pour débuter gentimment en SF le mieux c'est justement Cygnis, je ne dis pas ça pour rester focalisée sur le même auteur, j'en ai simplement la conviction depuis que j'ai lu son premier roman (j'avais dû faire un article dessus sur Tristelune.cowblog – cherchez pas, il n'existe plus). Donc, en effet, Mimosa propose des trucs assez alambiqués qu'on aura du mal à saisir si on n'a pas déjà été confronté à cette espèce de fiction. Pour avoir un avant-goût du genre avant d'attaquer Mimosa, vous devriez lire le recueil de nouvelles Ceux qui nous veulent du bien aux éditions La Volte.
Avec ses très nombreuses références au cinéma et à la musique, Gessler ponctue son roman d'un humour des plus drôles. J'étais seule dans le train quand j'ai failli exploser de rire avec une allusion au Caméléon (la série avec le génie qui change d'identité – j'suis fan depuis que je suis gamine) :
C'est un livre de fou ! Bon, je pense qu'il ne faut pas trop le donner à lire à un novice en littérature de l'imaginaire, il pourrait se retrouver bien vite paumé et mettre le livre de côté ; pour débuter gentimment en SF le mieux c'est justement Cygnis, je ne dis pas ça pour rester focalisée sur le même auteur, j'en ai simplement la conviction depuis que j'ai lu son premier roman (j'avais dû faire un article dessus sur Tristelune.cowblog – cherchez pas, il n'existe plus). Donc, en effet, Mimosa propose des trucs assez alambiqués qu'on aura du mal à saisir si on n'a pas déjà été confronté à cette espèce de fiction. Pour avoir un avant-goût du genre avant d'attaquer Mimosa, vous devriez lire le recueil de nouvelles Ceux qui nous veulent du bien aux éditions La Volte.
Avec ses très nombreuses références au cinéma et à la musique, Gessler ponctue son roman d'un humour des plus drôles. J'étais seule dans le train quand j'ai failli exploser de rire avec une allusion au Caméléon (la série avec le génie qui change d'identité – j'suis fan depuis que je suis gamine) :
" ''Je m'appelle Jean-Yves, mais vous pouvez m'appeler Jarod.
[...]
– C'est quoi votre métier Jarod, vous êtes drôlement déguisé.''
Jean-Yves caresse ses antennes d'un air dépité.
''Publicité. Pour payer mes études de médecine.
– Vous êtes vraiment docteur ?
– Moui... pour la journée.'' "
[...]
– C'est quoi votre métier Jarod, vous êtes drôlement déguisé.''
Jean-Yves caresse ses antennes d'un air dépité.
''Publicité. Pour payer mes études de médecine.
– Vous êtes vraiment docteur ?
– Moui... pour la journée.'' "
Ne soyez pas frustré si vous ne connaissez pas. Il y a énormément de références dans Mimosa, tellement qu'une seule personne ne peut pas toutes les repérer, mais chacun en trouvera de nouvelles. Sinon l'ambiance est délirante, le temps est celui du présent (ce qui nous entraîne encore plus dans les scènes d'action), le langage est commun, familier, voire vulgaire et les personnages très humains et donc d'autant plus attachants. En gros, un livre terrible, à lire absolument si on aime la science-fiction !
Et sinon, il y a un blog dédié à Mimosa : www.mimosaworld.wordpress.com ; je sais pas si c'est Gessler ou l'éditeur chargé de ce bouquin aux éditions l'Atalante qui s'est tapé un trip à la fin du bouquin, mais l'invitation à aller sur le blog de Mimosa est vachement poilante !
Ouais puis, nan, finalement j'ai pas pu me résoudre à ne mettre que 3 étoiles pour ma subjectivité à la con, il mérite trop ses 4 étoiles !
Et sinon, il y a un blog dédié à Mimosa : www.mimosaworld.wordpress.com ; je sais pas si c'est Gessler ou l'éditeur chargé de ce bouquin aux éditions l'Atalante qui s'est tapé un trip à la fin du bouquin, mais l'invitation à aller sur le blog de Mimosa est vachement poilante !
Ouais puis, nan, finalement j'ai pas pu me résoudre à ne mettre que 3 étoiles pour ma subjectivité à la con, il mérite trop ses 4 étoiles !
Un petit mot sur l'auteur : Alors, j'vais encore me la jouer et vous dire que j'suis trop fière, parce que j'ai eu l'occasion de voir Vincent Gessler aux Utopiales de Nantes en 2010 et de lui faire dédicacer Cygnis ! Et vous savez quoi ? Comme il ne savait pas quoi écrire dans mon cahier spécial dédicaces d'auteurs, il m'a dessiné une marmotte ! Moi, moi, moi, moi, j'ai une marmotte de Gessler !! Tralalalère !
Bon, place aux informations de Wikipédia : "Vincent Gessler vit à Genève, où il a suivi des études de Lettres (Master spécialisé en histoire médiévale). Ce «passionné d’histoire et de sciences» a, entre autres, pour centres d'intérêt l'archéologie et le jeu vidéo. Dans sa jeunesse, il affirme avoir baigné « dans
la proximité des livres et de la lecture », mais il décide de se consacrer à l'écriture après «le décès d’un ami très proche» avec lequel il avait un «imaginaire commun». À l'issue d'un concours de nouvelles, c'est dans la revue suisse Archipel qu'il voit son premier texte publié en 2003. Dans ce numéro intitulé
"Îles sur le toit du monde" et sous-titré "Une anthologie romande de science-fiction", son texte La déesse Blanche s'inscrit, selon Patrick Gyger, dans «l'avènement d'une nouvelle génération d'acteurs de la scène SF locale».
Son premier roman, Cygnis, paru en 2010 aux éditions L’Atalante, a été nominé à une dizaine de prix littéraires et a reçu le prix Julia Verlanger 2010 et le prix européen Utopiales des pays de la Loire 2010. Ce récit post-apocalyptique, poétique et humaniste, est inspiré par des «récits mythologiques» et des «figures médiévales». Parmi ses influences pour ce roman, il cite notamment des auteurs de l'antiquité comme «Jules César, Pline, Tite-Live et Sénèque». Le roman est également un succès public puisqu'il figure dans les meilleures ventes de littérature de l'imaginaire en 2010 et que deux réimpressions ont eu lieu en moins de deux ans.
En 2010, il travaillait pour l'Université de Genève, dans le domaine de la formation continue."
Bon, place aux informations de Wikipédia : "Vincent Gessler vit à Genève, où il a suivi des études de Lettres (Master spécialisé en histoire médiévale). Ce «passionné d’histoire et de sciences» a, entre autres, pour centres d'intérêt l'archéologie et le jeu vidéo. Dans sa jeunesse, il affirme avoir baigné « dans
la proximité des livres et de la lecture », mais il décide de se consacrer à l'écriture après «le décès d’un ami très proche» avec lequel il avait un «imaginaire commun». À l'issue d'un concours de nouvelles, c'est dans la revue suisse Archipel qu'il voit son premier texte publié en 2003. Dans ce numéro intitulé
"Îles sur le toit du monde" et sous-titré "Une anthologie romande de science-fiction", son texte La déesse Blanche s'inscrit, selon Patrick Gyger, dans «l'avènement d'une nouvelle génération d'acteurs de la scène SF locale».
Son premier roman, Cygnis, paru en 2010 aux éditions L’Atalante, a été nominé à une dizaine de prix littéraires et a reçu le prix Julia Verlanger 2010 et le prix européen Utopiales des pays de la Loire 2010. Ce récit post-apocalyptique, poétique et humaniste, est inspiré par des «récits mythologiques» et des «figures médiévales». Parmi ses influences pour ce roman, il cite notamment des auteurs de l'antiquité comme «Jules César, Pline, Tite-Live et Sénèque». Le roman est également un succès public puisqu'il figure dans les meilleures ventes de littérature de l'imaginaire en 2010 et que deux réimpressions ont eu lieu en moins de deux ans.
En 2010, il travaillait pour l'Université de Genève, dans le domaine de la formation continue."
Ed Harris, le Caméléon, Lambert Wilson... ça a l'air complètement barge, cet univers, je sens que j'vais adorer :D