★★☆☆
Quatrième de couverture : Trois fois les Parques ont parlé : Finstern, Roi de la Cour de Dorcha, doit mourir. Seule la belle Ahgharad peut contrecarrer la mort de Finstern, ou la précipiter. Elle ignore son propre destin, et le prix à payer pour accomplir sa mission... Dans la funeste partie d'échecs qui s'engage entre les Cours d'Ombre et de Lumière, la Reine Blanche devra trouver sa voie.
Mon avis : C'est un beau livre, un très beau livre, avec des métaphores magnifiques, un vocabulaire chatoyant, des personnages fascinants... mais le problème c'est que l'histoire, on ne la comprend pas. Disons que c'est beaucoup trop sophistiqué, trop complexe, avec une écriture qui est belle mais tellement recherchée qu'on se perd complètement. L'auteur savait pourtant bien ce qu'elle faisait, c'est même indiqué à la fin, avec le glossaire (qui nous sauve souvent la vie au cours de la lecture), qu'elle avait écrit quelque chose de peu abordable. Mais rien que pour la beauté de la chose, si vous ne vous formalisez pas quand vous ne comprenez pas tout, il reste agréable à lire.
"Il savait ce qu'il convenait de faire, affûtait désespérément sa détermination. Il révoquerait son amour, il se retrancherait de la force vive de leur addition et marcherait le front serein vers la mort qu'il avait pressentie pour lui-même."
(je me suis beaucoup retrouvée dans ce livre, que je lis très lentement depuis juste avant que Raphaël ne s'en aille...)
Un petit mot sur l'auteur (je m'enquiquine pas, je vous copie-colle directement les infos trouvées sur Wikipédia) : Léa Silhol, née à Casablanca le 3 janvier 1967, est un écrivain, anthologiste et une ex éditrice française (éditions de l'Oxymore, 1998-2006). Son nom signifie "gazelle" de l'hébreu "le'ah" ou "fatiguée" de l'hébreu "la'ah", ce qui signifie à la fois "maitresse" et "dirigeante". "Silhol" signifie "forgeron".
Elle est notamment connue pour ses récits d'imaginaire, romans et nouvelles croisant souvent les inspirations mythologiques et folkloriques avec un matériau littéraire original. Elle s'intéresse également à la musique et au théâtre. Elle s'est illustrée pour ses études sur les mythologies, ses recherches sur les vampires, et bien sûr son univers de Faerie. Elle travaille généralement avec d'autres artistes et concepteurs, autant des photographes que des illustrateurs ou des graphistes. Rien n'est laissé au hasard, tant dans le fond et les recherches que dans la forme. Un certain nombre de ses textes relèvent de la fantasy urbaine, de la fantasy féerique ou de la dark fantasy.
Elle a reçu le prix Merlin en 2003 pour son roman la sève et le givre. Son dernier livre, "Avant l'Hiver", est un complément important des deux romans précédents, "La sève et le givre" et "La glace et la nuit", qui composent une fresque époustouflante sur le Royaume de Faerie. Ce livre est sorti également dans une version Hard avec de nombreuses informations en plus, en tirage limité à 70 exemplaires.
Depuis 2009, l'auteure ne communique plus sur ses projets et ne souhaite plus voir ses œuvres publiées chez les différentes maisons d'édition. Cette triste décision survient à la suite d'un conflit avec la maison d'édition Les Moutons Électriques, dont le directeur littéraire André-François Ruaud diffuse le communiqué suivant sur son blog, le 27 février 2009 : "Suite à de profonds désaccords professionnels et à plusieurs contrats non honorés par l'auteur, les Moutons électriques viennent de prendre la décision de ne plus publier de nouvelles œuvres de Léa Silhol."
Ainsi, il n'est plus possible aujourd'hui de trouver sur le marché que son premier roman, "La Sève et le Givre" en édition de poche uniquement. Les suites de cette œuvre ("La Glace et la Nuit", et "Avant l'Hiver") qui furent brièvement publiées, et aujourd'hui en rupture complète malgré leur nomination au Prix Merlin, sont ainsi devenues de véritables objets de collection recherchées par les fans de Léa Silhol. C'est également le cas de l'intégralité de ses œuvres, essentiellement publiées aux éditions de l'Oxymore, mais aussi aux éditions du Calepin Jaune.
À la suite de ces différends, et d'après le blog personnel de l'auteure sur la plateforme MySpace, Léa Silhol semble avoir totalement cessé d'écrire ; ceci semble d'ailleurs confirmé par le compte Twitter de Léa Silhol sur lequel elle se définit comme un ex-écrivain ("Ex senior editor in the Publishing's landmine fields. Ex- adrenaline-powered author.")
Mon avis : C'est un beau livre, un très beau livre, avec des métaphores magnifiques, un vocabulaire chatoyant, des personnages fascinants... mais le problème c'est que l'histoire, on ne la comprend pas. Disons que c'est beaucoup trop sophistiqué, trop complexe, avec une écriture qui est belle mais tellement recherchée qu'on se perd complètement. L'auteur savait pourtant bien ce qu'elle faisait, c'est même indiqué à la fin, avec le glossaire (qui nous sauve souvent la vie au cours de la lecture), qu'elle avait écrit quelque chose de peu abordable. Mais rien que pour la beauté de la chose, si vous ne vous formalisez pas quand vous ne comprenez pas tout, il reste agréable à lire.
"Il savait ce qu'il convenait de faire, affûtait désespérément sa détermination. Il révoquerait son amour, il se retrancherait de la force vive de leur addition et marcherait le front serein vers la mort qu'il avait pressentie pour lui-même."
(je me suis beaucoup retrouvée dans ce livre, que je lis très lentement depuis juste avant que Raphaël ne s'en aille...)
Un petit mot sur l'auteur (je m'enquiquine pas, je vous copie-colle directement les infos trouvées sur Wikipédia) : Léa Silhol, née à Casablanca le 3 janvier 1967, est un écrivain, anthologiste et une ex éditrice française (éditions de l'Oxymore, 1998-2006). Son nom signifie "gazelle" de l'hébreu "le'ah" ou "fatiguée" de l'hébreu "la'ah", ce qui signifie à la fois "maitresse" et "dirigeante". "Silhol" signifie "forgeron".
Elle est notamment connue pour ses récits d'imaginaire, romans et nouvelles croisant souvent les inspirations mythologiques et folkloriques avec un matériau littéraire original. Elle s'intéresse également à la musique et au théâtre. Elle s'est illustrée pour ses études sur les mythologies, ses recherches sur les vampires, et bien sûr son univers de Faerie. Elle travaille généralement avec d'autres artistes et concepteurs, autant des photographes que des illustrateurs ou des graphistes. Rien n'est laissé au hasard, tant dans le fond et les recherches que dans la forme. Un certain nombre de ses textes relèvent de la fantasy urbaine, de la fantasy féerique ou de la dark fantasy.
Elle a reçu le prix Merlin en 2003 pour son roman la sève et le givre. Son dernier livre, "Avant l'Hiver", est un complément important des deux romans précédents, "La sève et le givre" et "La glace et la nuit", qui composent une fresque époustouflante sur le Royaume de Faerie. Ce livre est sorti également dans une version Hard avec de nombreuses informations en plus, en tirage limité à 70 exemplaires.
Depuis 2009, l'auteure ne communique plus sur ses projets et ne souhaite plus voir ses œuvres publiées chez les différentes maisons d'édition. Cette triste décision survient à la suite d'un conflit avec la maison d'édition Les Moutons Électriques, dont le directeur littéraire André-François Ruaud diffuse le communiqué suivant sur son blog, le 27 février 2009 : "Suite à de profonds désaccords professionnels et à plusieurs contrats non honorés par l'auteur, les Moutons électriques viennent de prendre la décision de ne plus publier de nouvelles œuvres de Léa Silhol."
Ainsi, il n'est plus possible aujourd'hui de trouver sur le marché que son premier roman, "La Sève et le Givre" en édition de poche uniquement. Les suites de cette œuvre ("La Glace et la Nuit", et "Avant l'Hiver") qui furent brièvement publiées, et aujourd'hui en rupture complète malgré leur nomination au Prix Merlin, sont ainsi devenues de véritables objets de collection recherchées par les fans de Léa Silhol. C'est également le cas de l'intégralité de ses œuvres, essentiellement publiées aux éditions de l'Oxymore, mais aussi aux éditions du Calepin Jaune.
À la suite de ces différends, et d'après le blog personnel de l'auteure sur la plateforme MySpace, Léa Silhol semble avoir totalement cessé d'écrire ; ceci semble d'ailleurs confirmé par le compte Twitter de Léa Silhol sur lequel elle se définit comme un ex-écrivain ("Ex senior editor in the Publishing's landmine fields. Ex- adrenaline-powered author.")