Quatrième de couverture : Jeune homme studieux et timide, le chevalier Des Grieux découvre en un instant la hardiesse, l'éloquence et la volupté. C'est Manon qui opère ce prodige, et c'est le destin qui envoie Manon au chevalier. Les amants goûtent aux charmes d'une passion irrésistible, mais condamnée : Des Grieux, jeune aristocrate promis au plus bel avenir, suscite l'hostilité de sa famille en enlevant Manon. Dans leur longue chute vers le malheur, Des Grieux et Manon éprouvent les transports des passions les plus violentes. Le désastre annoncé donne sa couleur pathétique à l'Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut. Prévost prête à son héros, qui raconte ses aventures en même temps que son histoire d'amour, toutes les ressources du pathos et de la persuasion. Car si le narrateur accuse le sort, il fait également l'apologie de la passion, de l'énergie et de l'intensité des sentiments.
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J'ai lu ce bouquin pour mon cours de littérature comparée. Bien que je l'ai commencé avec enthousiasme, je m'en suis vite lassée.
Le chevalier des Grieux est le prototype même du personnage que je ne supporte pas : le niais stupide qui passe son temps à se faire berner. C'est l'histoire de Manon qu'on aurait dû suivre, avoir son point de vue sur les choses ; Manon la perfide, Manon l'opportuniste, Manon la catin ! Voila un personnage qui a grand intérêt ! Toujours plus que son fidèle des Grieux, mille fois trompé, toujours amoureux, toujours à pleurnicher. Il en a toutes les raisons, à sa place je me serais même pendue, mais quitte à lire un livre d'aventures, je préfèrerais que ce soit celles de Manon.
Le chevalier des Grieux est le prototype même du personnage que je ne supporte pas : le niais stupide qui passe son temps à se faire berner. C'est l'histoire de Manon qu'on aurait dû suivre, avoir son point de vue sur les choses ; Manon la perfide, Manon l'opportuniste, Manon la catin ! Voila un personnage qui a grand intérêt ! Toujours plus que son fidèle des Grieux, mille fois trompé, toujours amoureux, toujours à pleurnicher. Il en a toutes les raisons, à sa place je me serais même pendue, mais quitte à lire un livre d'aventures, je préfèrerais que ce soit celles de Manon.
Je ne remets pas en question le talent de l'auteur, loin de là, mais le personnage de des Grieux n'a pas du tout eu l'effet escompté sur ma personne : son pathos ne m'a jamais atteint, je ne l'ai pas plaint une seule fois... il est trop risible avec ses pleurnicheries en partie factices. Et puis, après tout, l'histoire de la vie de la femme opportuniste avait déjà été suivie avec le Moll Flanders de Defoe, Prévost n'allait pas faire la même chose, quand même.
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