Quatrième de couverture : "En 1554, on publie simultanément à Burgos, Alcala et Anvers, une courte biographie anonyme La vida de Lazarillo de Tormes : œuvre surprenante qui retrace non les amours d'un chevalier, mais la vie d'un va-nu-pieds. Après un triomphe initial, l'ouvrage va figurer sur la liste des livres interdits. Peine perdue, le succès ne s'est pas démenti, jusqu'à nos jours.
Lazare, le héros, est un personnage très nouveau, un gueux, un picaro ! Il tourne en dérision les valeurs fondamentales de la société espagnole : foi et honneur. Lazare est un espagnol pauvre, qui porte un regard ironique sur la société et met à nu la dureté, l'hypocrisie et le cynisme du monde.
Voleur d'andouilles ou perceur de coffres, le picaro ne se paye pas de mots : la vérité n'est pas celle qu'on dit. Pour survivre, il lui faut aller voir de l'autre coté de la vie, selon l'expression de Céline.
Car Lazarillo a eu une prospérité féconde : entre autres, Guzman de Alfarache, Simplicius, Moll Flanders, Bardamu ou Schveik sont tous cousins picaresques de Lazare."
Lazare, le héros, est un personnage très nouveau, un gueux, un picaro ! Il tourne en dérision les valeurs fondamentales de la société espagnole : foi et honneur. Lazare est un espagnol pauvre, qui porte un regard ironique sur la société et met à nu la dureté, l'hypocrisie et le cynisme du monde.
Voleur d'andouilles ou perceur de coffres, le picaro ne se paye pas de mots : la vérité n'est pas celle qu'on dit. Pour survivre, il lui faut aller voir de l'autre coté de la vie, selon l'expression de Céline.
Car Lazarillo a eu une prospérité féconde : entre autres, Guzman de Alfarache, Simplicius, Moll Flanders, Bardamu ou Schveik sont tous cousins picaresques de Lazare."
________________________________
Il a fallu que je relise ce livre pour les cours. Je dis relire parce que je l'avais déjà étudié au lycée (je dis à tout le monde que je l'ai lu en quatrième, mais c'est une erreur d'expression apparemment, parce que je sais pertinemment que c'est en première que je l'ai étudié, en cours d'espagnol puisque le livre est bilingue.)
Ce bouquin fait dans les 230 pages, et il faut se dire qu'une page sur deux est en espagnol. Autant dire que c'est très court. Il se lit super bien, l'histoire est drôle, intéressante, et on ne l'oublie pas avec le temps. Le seul truc que j'aurai à reprocher à ce livre c'est justement sa petitesse, enfin le fait que les derniers chapitres ne soient pas aussi développés que les autres.
★★★☆