Cet article était consacré au stress pré-examens et aux travaux faits à la dernière minute. Mais j'ai découvert il y a un peu plus d'une heure que Sherlock avait un abcès titanesque à l'intérieur de la lèvre : ce qui explique qu'il peine à mâcher sa nourriture depuis plus d'une semaine. Je ne m'attendais vraiment pas à un truc de cette ampleur, juste éventuellement à une petite douleur à la mâchoire, que le vétérinaire allait diagnostiquer la semaine prochaine, quand j'allais l'emmener se faire ausculter. Du coup on n'attendra pas la semaine prochaine. Demain, dès le réveil j'appelle le vétérinaire pour prendre un rendez-vous au plus vite ; sûrement le midi si possible, ou le soir. Ça va être sympathique, au lieu de penser à mes exams je ne vais penser qu'à mon lapin, à ce que pourrait en dire le vétérinaire, sur la douleur qu'il lui causera quand il l'auscultera, sur l'éventuelle opération qu'il lui fera subir (pitié, pas une ablation de la lèvre, pas une ablation de la lèvre...) Il va lui faire du mal, quoi qu'il arrive il va lui faire du mal. Et c'est horrible de penser qu'on va faire du mal à mon Poup' ! Je sais que c'est pour son bien, mais sa pauvre lèvre, il la sollicite tout le temps ! Ils vont me le charcuter puis me le recoudre je suis sûre... va falloir que je le surveille attentivement. Ha, misère. Vous n'imaginez pas comme je suis bouleversée encore ! Je viens juste de me faire à l'idée que j'en avais enfin fini avec les études et le stress qui peut aller avec, qu'arrive un abcès dans la bouche de mon adoré prince ! J'ai l'impression de souffrir plus que lui sur ce coup là ; Poup' n'a jamais mal, les piqûres, tout ça, ça le laisse de marbre ; son abcès a juste l'air de le démanger pour croquer dans les trucs que je lui donne à manger, sinon il a une forme incroyable ! Mais moi j'suis traumatisée là !

Vous avez vu cette tête d'ange ? Comment peut-on concevoir qu'il arrive quoique ce soit à ce lapin ? Voila encore une épreuve bien dure pour mes nerfs. Pourvu que tout aille bien et que je n'éclate pas en sanglots quand le vétérinaire me dira qu'il faut l'anesthésier pour enlever l'abcès. Mon pauvre amour...

Edit du sur-surlendemain : Nul n'est besoin de se tracasser, Sherlock va très bien. Enfin, il a la lèvre défoncée, mais le vétérinaire a enlevé le pus qui remplissait la plaie, sans anesthésie, avec un coton imbibé d'alcool, jusqu'à faire saigner mon petit prince. Je suis néanmoins ressortie rassurée de cette consultation d'à peine cinq minutes, avec 30€ de sous en moins sur mon compte et pour seule consigne de nettoyer la lèvre de Poup' matin et soir avec un coton imbibé de biseptine, antiseptique que j'ai déjà chez moi... Ce n'était pas la vétérinaire qui nous avait reçus en urgence après sa pseudo-paralysie post-vaccin de l'an dernier ; on est tombés sur un vétérinaire pas plus aimable que ça, et qui a bien traumatisé mon lapin. Mais bon, au moins on sait que ce n'était pas plus grave que ça et que je peux le soigner moi-même sans antibiotiques. La question qui subsiste pourtant toujours est : où et comment mon adoré a-t-il pu s'ouvrir la lèvre comme ça ? Je penche pour le fait qu'il se soit coupé en essayant de s'attaquer à une des feuilles de palmiers qu'il y a dans le jardin de mes logeurs (feuilles qui sont bien tranchantes et dures comme du béton) ; mais le vétérinaire pencherait plus pour une chute due à quelqu'un qui l'aurait laissé tomber alors qu'il le portait dans ses bras. Ça fait plaisir de passer pour quelqu'un capable de balancer son lapin par terre sans vérifier s'il n'a mal nul part... bon, ça pourrait être les fillettes ou leur mère, qui l'auraient laissé tomber de leurs bras par accident sans oser me le dire. Mais je ne pense pas. Enfin bon, l'essentiel est que Petit Poup' soit hors de danger et envoie de guérison ! Je lui dirai que vous vous êtes faits du souci pour lui, ça va le réconforter !

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Le Château de la Bourdaisière, à La Vallée, une petite commune de Montlouis, une petite ville pas très loin de Tours, en bord de Loire. Il sert d'hôtel trois étoiles, d'exposition d'art contemporain dans les jardins, de Conservatoire de la Tomate (il y a même un bar à tomates ouvert en automne, kiffant) et de lieu d'expositions diverses.
On y est allés hier, ma mère, Sandjack, Qwenn et moi, à l'occasion de la Fête des plantes et des poules. Je m'attendais vraiment à mieux... Les balades en forêt avec quelques panneaux explicatifs sur l'anatomie humaine, sur les différents insectes qui peuplent nos contrées, les oeuvres d'art contemporain (franchement pas terribles à côté de celles d'Oiron), c'est sympathique mais un peu léger pour 6,50€ le billet d'entrée ; vu qu'on ne peut pas visiter le château, que le jardin des tomates n'est pas encore optimal en cette saison (sans dec' ?), et que les quelques poules de race qu'on a pu voir étaient disposées dans des cages, à hauteur d'homme, les unes à côté des autres, pas nécessairement à l'aise, vous vous en doutez, avec des cages de pigeons de race juste au-dessus... la visite est carrément décevante. Bien sûr si on vient non pas pour voir de magnifiques poules et coqs, si on vient pour acheter des plantes diverses et variées ou des plants de tomates toutes plus barrées les unes que les autres (green zebra et noire de crimée power !), on ressort un peu déçus. Mais vu que j'étais en très bonne compagnie, je dois avouer qu'on a pas mal rigolé : mon copain, ma Sandjack, ma mother et moi, groupe plutôt improbable, qui aurait cru qu'on aurait autant ri !

Et le soir on est allés chez Criquet pour fêter l'anniversaire surprise de Sandjack : qui bien sûr était au courant de toute l'affaire ! Nécessairement... héhé !

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Synopsis (provenance Allociné) : Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur.
La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour...

Mon avis : Ouais, bah décidément, c'est pas transcendant. Au début du film j'ai vraiment eu peur : c'est filmé de façon très saccadée – épileptique powaaa ! –, avec des gros plans, des tressautements comme si on suivait le personnage en marchant derrière (quand on utilise cette façon de filmer en étant dans la peau du personnage, ça se comprend, mais pourquoi le poursuivre en gigotant comme ça ?), enfin j'ai commencé à avoir envie de vomir. Ça a pourtant fini par passer, une fois qu'ils quittent le district pour commencer les épreuves des Hunger Games, ça coule mieux (hors scènes de combat, toujours très très mal filmées : je sais bien que c'est un effet de style, mais à moi ça me donne un effet gerbe). Le film est violent, faut juste se méfier de quel adolescent à qui on le fait regarder, mais y a pas non plus de quoi en traumatiser un. C'est parfois un peu long, parfois mal joué (mais on a vu tellement pire qu'on n'a pas le droit de dénigrer les acteurs à ce niveau là), et puis c'est pas vraiment beau : je fais très attention à l'esthétique du film, à la joliesse des images et tout, mais là... c'était banal, plat, sans cachet. Et je n'ai même pas fait gaffe à la musique. Sinon l'histoire est bien, mais là... autant lire le livre quoi ! Je ne l'ai pas lu, alors je ne sais pas trop de quoi je parle, mais s'il y a les mêmes choses mais sur papier, ça doit être vraiment mieux, même si c'est écrit comme un livre pour ado' tout bête. Finalement je pense que le film, qui n'est pas terrible, n'a rien inventé et par conséquent il est... bah... pas terrible.
Heureusement, dedans il y avait quelques apparitions de Donald Sutherland !

J'ai énormément de choses à vous dire, mais pas le temps de les dire. Vous avez constaté que j'ai remis dans la barre de gauche quelques modules utiles comme la tagboard : ça, généralement, ça fait des heureux. Mais sinon, en ce moment je suis tellement prise que je ne sais plus où donner de la tête. Pour vous donner une idée : demain, partiel d'italien (je commence à réviser aujourd'hui parce que pour hier je devais rendre ma version de latin et pour avant-hier mon dossier sur Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo) ; pour mardi on doit préparer une pièce de théâtre/débat en anglais sur le thème de l'adoption par les couples homosexuels, à quatre ; pour mardi toujours, je dois rendre un dossier sur L'Homme Difficile d'Hoffmansthal (oui, une pièce de théâtre d'un sinistre inconnu, je sais, je sais) ; pour vendredi un dossier de littérature jeunesse, avec pour sujet une citation de Philip Pullman concernant la littérature pour enfants lue par les adultes, tout ça, tout ça (un sujet vachement intéressant quoi, mais qui va être dur à traiter en si peu de temps). Parce qu'il faut dire qu'en même temps j'ai un petit copain-scratch adorable, des sorties cinéma à faire, je dois rentrer chez mes parents, aller à la fête des plantes et des poules, profiter du fait que Sandjack soit là pour passer du temps entre copines avec elle et Lotte, aller chez le tatoueur... j'aimerais bien prendre des photos aussi, retoucher mes cartes auzrochiennes et mes blasons, jouer plus souvent et sur un vrai piano, lire plus de livres (plus que zéro c'est facile), faire des randonnées... Mais bon ! Va falloir encore patienter un peu. A partir du 13 avril je suis libérée du fardeau des cours ; j'ai des examens le 20 puis je suis en vacances jusqu'aux partiels de mai (sur deux jours, c'est tranquille). En gros, vous l'aurez compris, il me reste une semaine et demi à devoir bosser comme une folle et puis je pourrai reprendre ce blog en main, et surtout m'occuper à nouveau de vos publications sur la galerie de Bildibrun ! (je ne mets pas de lien, depuis que je ne paie plus le premium il a une gueule terrible... et puis je vais pas payer si je ne l'entretiens pas, soyons logiques.)

Pourquoi Kurt ? Pourquoi Nirvana ? Parce qu'on les voit et qu'on les entend de moins en moins... si c'est pas du gâchi ça...