Fichtre ! Ça y est, je suis niaise... ou peut-être juste un brin amoureuse.
Je suis trop dépourvue d'inspiration autre que d'images Disney et musiques à la sauce Shrek pour partager autrement avec vous cette sensation d'être un... poney sur des nuages.
 

Juste...
Qurokinet
♥

(ne faites pas l'impasse sur la musique, ce serait regrettable)
 

Édit du lendemain : non je ne déments rien de cet article, au contraire, mon état d'ébriété s'aggrave d'heure en heure... mais je tiens à préciser la prononciation de ce surnom que Qurokinet lui-même m'a dit pouvoir se prononcer [kurokiné], quelle horreur ! J'espère que vous ne prononcez pas ça comme ça... ça me semblait tellement évident, mais ça l'est tellement pas... ça se prononce [krokiné], déconnez pas quand vous le prononcez dans vos têtes, hein !

Ouais bah il est quatre heures et demi du matin. Je suis réveillée depuis plus d'un quart d'heure parce que j'ai entendu Sherlock s'amuser à éventrer une poubelle dans ma cuisine : l'a fallu tout nettoyer. J'ai une pêche incroyable alors je crois que je vais la mettre à profit pour travailler. C'est que j'ai dormi l'essentiel de l'après-midi hier, du coup j'suis un peu décalée. Il paraît que je suis un peu en retard sur la mode geek actuelle puisque je viens juste de télécharger Skype, avec dans l'idée de m'en servir pour dialoguer avec Raphaël (bon, on va l'appeler Phy' à partir de maintenant, parce que je donne des surnoms à tout le monde sur cette plateforme, mais j'ai remarqué que depuis qu'il m'a quitté, mon R. est devenu Raphaël et puis c'est tout, c'est dommage) – pour dialoguer avec Phy' donc, quand il sera descendu dans le sud – et avec Bout' (prononcez [boute]), mon amireuse qui s'est exilée au Canada. Je vais avoir une semaine de gros bourrin : j'ai un exposé à faire vendredi en littérature jeunesse alors que j'ai à peine commencé à lire le bouquin sur lequel je dois le faire (La Guerre des Chocolats de Robert Cormier) mais je suis tellement chargée en trucs à faire... entre le reprise de la garde de Mini-Ju', le nettoyage à faire dans le vieil appartement, le déménagement des derniers meubles, deux sorties cinéma, une sortie cinéma spéciale mercredi avec le visionnage d'un film dans le sous-sol d'un café-loueur de DVD (je vous en reparlerai mieux que ça), l'état des lieux du vieil appart' : je vous laisse imaginer à quel point il faudrait que je me grouille de travailler pour ce foutu exposé vu comme je vais être serrée sur l'emploi du temps (et c'est pas avec mes 10h de sommeil habituelles que je vais aider la chose). Conclusion, ce matin, faut que je bosse ! Je vous laisse donc avec un... alpaga de l'espace ?

Sept mars
Something you wore

Un joli foulard en soie de ma mère que j'ai porté toute la journée, jusqu'à ce que je me rende compte que, franchement, ça tient pas chaud ! Et je suis désolée pour les airs de psychopathes, j'ai du mal à me retenir...
 

Huit mars
Window

No comment... c'est juste un vasistas, voila voila...
 

Neuf mars
Red

Ma parure de lit vous fait rêver ? Moi aussi. Je l'ai eu à Noël, c'est un mix' que j'ai fait en commandant une housse de couette et une taie de traversin beige à carreaux rouges (enfin vous voyez un peu sur la photo), des taies d'oreillers et un drap-housse liberty, sur La Redoute. Ces deux ensembles ne sont pas censés être mis l'un avec l'autre à la base, mais j'ai vraiment eu du feeling parce que ça va tellement bien ensemble que... ouah, j'suis juste carrément fan de mon lit !

C'est de pire en pire. Ô misère... de pire en pire !

Jack le Pirate avait peut-être raison. Je suis peut-être devenue un coeur d'artichaut. Après un penchant du coeur pour LuLu, un penchant du coeur pour Qurokinet. Qui est Qurokinet ? Vous ne connaissez pas. Moi non plus. Je suis dans la panade ? Vous croyez ? Moi aussi. Les garçons je ne les voyais plus. Ça fait quatre ans et demi que je n'ai pas vu les garçons et maintenant ils entrent dans mon champ de vision comme ça, je les vois pour de vrai, je les trouve beaux, intéressants, gentils souvent. Je ne dis pas que je ne peux pas fréquenter de garçons sans en tomber amoureuse : heureusement que ce n'est pas le cas. Et puis je craque pour des garçons qu'on ne peut pas vraiment dire que je fréquente.
Quel est donc mon problème ? Un manque d'amour ? Une volonté compulsive de penser à quelqu'un ? D'imaginer qu'une nouvelle vie appartienne aux mains d'un autre ? Et bah vive la liberté, moi j'vous l'dis ! D'accord je ne suis pas capable de vivre véritablement seule, du moins seule dans ma tête et dans mon coeur (non, moi pas schizo'... TA GUEULE ! héhé, hum... ouais). J'ai bien compris que j'étais plus servile qu'autre chose : faut que je sois dirigée, guidée, orientée, soutenue... Je ne veux pas de responsabilités, je veux rester sous la coupe de quelqu'un, que ce soit si je travaille, si je fais un exposé avec quelqu'un d'autre, si j'en sais rien. Du coup on dirait que si je ne pense pas à un garçon je me libère d'un poids dont j'ai pourtant besoin. Je vous laisse imaginer à quel point c'est nul. Ça vient peut-être d'un trop grand manque de confiance en moi. Va falloir que j'arrête ces conneries. Ça ne ressemble pas à mon coeur de balancer à droite à gauche comme ça ! J'ai à la fois peur qu'il s'accroche et qu'il ne s'accroche pas.

Remarquez, je crois que ce groupe participe vraiment beaucoup à ma remise sur pieds. Il y a des semaines où je n'ai pu écouter que leur musique et y a quelque chose dedans qui m'a toujours rempli le coeur non pas de joie mais d'une sensation épaisse, sereine qui ne laisse pas de place pour autre chose qu'elle, mais je ne sais pas quelle est cette sensation. C'est un truc spécial In Flames ; et c'est pas nouveau, déjà au lycée j'avais repéré l'effet de cette musique (qui peut paraître sans doute banale mais qui m'a toujours semblé réconfortante).

Que je vous explique.

Avant les vacances, je me baladais à Zara avec Candoo' quand j'ai louché sur une paire de boucles d'oreilles tellement belles, classes, fun, tout c'qu'on veut, que j'ai regretté de ne pas avoir les oreilles percées (c'est que quand j'étais petite ça s'est infecté de je vis avec un kyste dans le lobe gauche depuis ; et ça s'est encore infecté à l'oreille droite quand je l'ai faite repercer il y a deux ans, bref). J'ai suivi le procédé inverse du procédé classique : hier midi j'ai acheté mes boucles d'oreille, et hier après-midi je me les suis faites percer. Voyez déjà les boucles d'oreille en question, pour bien saisir mon engouement :

Après un déjeuner à Bagels & Coffee (nan mais on est des filles trop cool, hein), Candoo' m'a très gentiment accompagnée à Medusa : chez le perceur quoi. Traumatisée que j'étais, j'avais peur de voir qu'elle devait m'attendre dans la salle d'attente alors que je passais à coté. Mais le perceur était trop cool ! Déjà que quand t'arrives là-bas t'es accueilli par Chadia, qui travaillait à la librairie l'Imaginaute avant, et que du coup ça rassure une tête connue, et sympathique qui plus est (c'est qu'elle fait une formation de tatoueur pour qu'ensuite Medusa devienne un local de tatoueur/perceur : trop la classe). Et bien déjà que t'es accueilli par quelqu'un qui te connais parce que tu te fournis depuis des années en bouquins de littérature de l'imaginaire là où elle travaillait, en plus le gars qui est chargé de te percer les oreilles il est tellement trop cool que t'oublies que tu vas douiller. Déjà l'ambiance steampunk de l'endroit te met en confiance ; ensuite y a Chadia qui t'explique les formalités ; puis le perceur qui te tape la causette et t'explique bien comment on va procéder... Bon, après c'est sûr que quand il te plante le lobe et le cartilage de l'oreille avec son aiguille c'est tout de suite moins marrant, mais ça passe quand même mieux dans un tel contexte.

Parce qu'en fait je me suis faite faire des piercings et non des trous normaux aux oreilles. C'est des trous de 1,2mm et non de 0,8mm de diamètre, du coup c'était pas fait au pistolet comme quand on est gosses chez le bijoutier. Là, il te fait des croix sur les oreilles pour voir où tu veux exactement être percé, il désinfecte bien, et puis PAF ! Il perce avec son aiguille ! Alors ça fait un mal de chien sur le coup. Surtout qu'au lobe j'avais un kyste, qu'on a peut-être supprimé au passage en perçant (ce que j'espère sincèrement), donc ça a fait bien mal ; et au niveau du cartilage (parce qu'à l'oreille droite j'ai demandé à la jonction entre le lobe et la partie cartilagineuse) ça fait un putain de mal de chien ! Mais le gus t'explique tout ce qu'il fait, il te parle toujours en même temps, te dit quand inspirer et expirer pour mieux supporter la douleur sur le moment... enfin bref, t'es bichonné !

Bien sûr j'ai vidé mon compte en banque : 25€ pour le piercing du lobe, 35€ pour celui vers le cartilage. Mais je ne sais déjà plus comment je faisais pour vivre sans mes trous. J'avais oublié cette sensation d'avoir des hématomes aux oreilles, d'avoir toujours envie de tournicoter le clou, de faire un petit nettoyage avec l'antiseptique spécial le matin et le soir, de retrouver du sang le matin sur l'oreiller... Ça fait carrément maso' comment j'dis ça, mais c'est trop fun. Tout ça m'avait manqué.

En plus le perceur il m'a dit que la douleur du tatouage se rapprochait de beaucoup à celle de l'épilateur électrique. Du coup j'ai beaucoup moins peur : quand ça fait trois ans qu'on s'épile les aisselles à l'épilateur, après avoir passé plusieurs années à se raser, et donc à entretenir une pilosité de plus en plus épaisse... l'idée de se faire tatouer la cheville fait tout de suite moins flipper !
Au libraire on lui avait dit que ce serait ensuite comme la douleur d'un gros gros coup de soleil... ça m'fait pas peur non plus. Même si jamais eu de coup de soleil, j'ai pas peur.