C'est de pire en pire. Ô misère... de pire en pire !
Jack le Pirate avait peut-être raison. Je suis peut-être devenue un coeur d'artichaut. Après un penchant du coeur pour LuLu, un penchant du coeur pour Qurokinet. Qui est Qurokinet ? Vous ne connaissez pas. Moi non plus. Je suis dans la panade ? Vous croyez ? Moi aussi. Les garçons je ne les voyais plus. Ça fait quatre ans et demi que je n'ai pas vu les garçons et maintenant ils entrent dans mon champ de vision comme ça, je les vois pour de vrai, je les trouve beaux, intéressants, gentils souvent. Je ne dis pas que je ne peux pas fréquenter de garçons sans en tomber amoureuse : heureusement que ce n'est pas le cas. Et puis je craque pour des garçons qu'on ne peut pas vraiment dire que je fréquente.
Quel est donc mon problème ? Un manque d'amour ? Une volonté compulsive de penser à quelqu'un ? D'imaginer qu'une nouvelle vie appartienne aux mains d'un autre ? Et bah vive la liberté, moi j'vous l'dis ! D'accord je ne suis pas capable de vivre véritablement seule, du moins seule dans ma tête et dans mon coeur (non, moi pas schizo'... TA GUEULE ! héhé, hum... ouais). J'ai bien compris que j'étais plus servile qu'autre chose : faut que je sois dirigée, guidée, orientée, soutenue... Je ne veux pas de responsabilités, je veux rester sous la coupe de quelqu'un, que ce soit si je travaille, si je fais un exposé avec quelqu'un d'autre, si j'en sais rien. Du coup on dirait que si je ne pense pas à un garçon je me libère d'un poids dont j'ai pourtant besoin. Je vous laisse imaginer à quel point c'est nul. Ça vient peut-être d'un trop grand manque de confiance en moi. Va falloir que j'arrête ces conneries. Ça ne ressemble pas à mon coeur de balancer à droite à gauche comme ça ! J'ai à la fois peur qu'il s'accroche et qu'il ne s'accroche pas.
Dans ces cas là il n'y a plus qu'In Flames qui marche...
Remarquez, je crois que ce groupe participe vraiment beaucoup à ma remise sur pieds. Il y a des semaines où je n'ai pu écouter que leur musique et y a quelque chose dedans qui m'a toujours rempli le coeur non pas de joie mais d'une sensation épaisse, sereine qui ne laisse pas de place pour autre chose qu'elle, mais je ne sais pas quelle est cette sensation. C'est un truc spécial In Flames ; et c'est pas nouveau, déjà au lycée j'avais repéré l'effet de cette musique (qui peut paraître sans doute banale mais qui m'a toujours semblé réconfortante).