22 avril - 7:33 PM

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La mort fait toujours réfléchir un peu trop. Quand mes animaux meurent je suis toujours dévastée mais je me rappelle de tous leurs bons cotés et quelques temps après je suis simplement mélancolique et nostalgique du temps où ils vivaient. Avec les humains, c'est différent. Outre les cotés "les hommes ça a une conscience", "les hommes ça a des vies bien plus construites que les animaux", "la vie d'un homme vaut mieux que celle des bêtes" et autres blablas qui n'ont pas toujours lieux d'être (la vie de Wayne [→×←] vaut bien plus pour sa "maîtresse" que celle d'un violeur récidiviste de petites filles, quoi qu'en disent les humanistes.) Le vie de l'homme et notamment sa mort, rappellent à tous ses compères que le même sort les unit.
Et, je ne sais pas ce que ça donne sur vous, mais si je me mets à penser à ça, je ne trouve plus de sens à notre existence. On vit, on apprend plein de choses, on travaille, on souffre beaucoup, malgré quelques bonheurs par-ci par-là, on fait des enfants, on aime, on pleure, on rit... on vit quoi. Pour que tout à coup, plus rien. Fini. Et quoi qu'en disent les religieux, après la mort il n'y a rien. Je ne doute pas de l'existence de l'âme humaine, que j'assimile à l'énergie électrique et à l'aura que chacun d'entre nous dégage, mais d'un quelque chose après la mort, je doute profondément. Et celui qui parviendra à me faire penser le contraire n'est pas né... (ce sera peut-être Lazare alors qui me fera changer d'avis !)
Finalement, une fois morts, une fois que l'électricité qui animait notre être ne passe plus, que le coeur et le cerveau s'arrêtent, que voulez-vous qu'il y ait ? Rien. Plus de souvenirs, plus de sensations, plus de joies ni de peines, plus rien. Que ne donnerais-je pas pour être immortelle... quitte à souffrir indéfiniment, je voudrais ne jamais oublier. Le pire dans tout ça, c'est qu'on ne peut pas se rendre compte qu'on oublie puisqu'on ne pense plus... même Alzheimer est plus tendre.
J'en viens aux mêmes raisonnements quand je songe à l'étendue de l'univers et à notre petitesse insignifiante. Et la question finale est donc "pourquoi vivre ?" C'est là que je remercie intérieurement mon amoureux, ma famille, mes amis, mes animaux, mes rêves, les Pokémon et le soleil d'être là. J'ai la chance d'avoir énormément de gens, de choses, à quoi me rattacher si jamais les idées noires devaient me ronger. Mais je préfèrerais être rongée, rongée sans fin plutôt que mourir. Je préfère, égoïstement finalement, voir mourir tous ceux que j'aime, souffrant et souffrant, mais rester vivante.
Et je refuse de me décomposer ! M'en fous que ce soit naturel ! Crâmez-moi ! Une fois morte hein, pas avant. Mais nan, que dis-je ? je ne mourrai pas moi. Je ne veux pas ne plus être. Je m'y opposerai jusqu'à la fin. Car bien malgré moi, fin il y aura. 

Et bien que j'aimerais que ma grande-tante soit allée au Paradis, retrouver son mari et ses parents, qu'elle me voit du ciel, qu'elle voit que je la pleure et que je l'aime toujours, je sais que c'est des conneries... mais au moins, elle n'aura pas pu être déçue puisqu'elle ne peut plus regretter quoi que ce soit.

12 avril - 11:19 AM

http://anicroche.cowblog.fr/images/thecalliscomingfrombytelegrafixsd3dqnjn.jpgVous auriez vu leur tronche à tous quand j'ai fermé mon sac et que je me suis levée pour aller émarger au bureau de la prof' en lui rendant ma copie : on aurait dit que j'étais Jésus ! Je n'ai pourtant rien fait d'extraordinaire ; le contrôle commençait à 9h35 et devait finir à 11h, je suis sortie à 1oh2o, ça vous choque ?
C'était de l'anglais ! Le premier exercice ; oui, parce qu'on est tombés sur une prof' cintrée ce semestre, et elle ne nous trouve pas assez intelligents – bah oui, on est en Lettres alors on est cons – pour faire ces éternelles versions et réponses aux questions type BAC ; donc le premier exercice était une suite de 4 phrases à trous, dans lesquels il fallait conjuguer le verbe to make au présent simple ou progressif, ou bien au présent perfect, ou bien au prétérit simple ou progressif, j'aurais dû travailler ça hier, mais j'avais la flemme, et j'ai tout mis au pif, au feeling. J'ai fait pareil pour les exercices 2 et 3 : "ajouter, s'il y a besoin, une particule au verbe" et "traduire les phrases" (avec des phrasal verbs – si vous ne savez pas ce que c'est, c'est pas grave ! Normalement, si vous faites ça au feeling, tout va bien et puis si vous n'êtes pas trop cons, vous n'avez pas besoin de savoir quoi que ce soit sur le sujet...) En tant que quatrième exercice, on avait à traduire un article de journal, j'ai fait un brouillon et j'ai pondu ça au propre, j'ai relu vite fait et je me suis barrée ; après tout, j'avais fini, pourquoi est-ce que je serai restée encore 4o minutes à regarder les autres gus se creuser la cervelle ? Surtout que dans ce genre de contrôles, quand tu te poses des questions et que tu réfléchis vraiment, c'est là que tu donnes les mauvaises réponses.
Tout ça pour dire que j'aurai normalement au moins la moyenne et que j'espère que j'aurai un meilleur prof au prochain semestre. Bon, sur ce, je vais lire Manon Lescaut, j'ai un contrôle vendredi...

3 avril - 10:27 PM

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Je croule sous les devoirs ! Enfin pas encore ; mais à partir de demain matin, 1o heures, je verrai s'abattre sur moi un max' d'obligations. Soit d'aller en cours (tout simplement) ; de garder Mini Ju' les lundi et mardi ; de réviser mon UEL (théâtre grec et mythes fondateurs de l'occident) pour l'examen de jeudi, qui s'annonce bien corsé étant donné qu'il ne s'agira que de 4 questions de cours (autant dire qu'il vaut mieux être au point) ; de commencer à préparer l'exposé que C. et moi avons à faire sur le "Cantique à Elsa" d'Aragon, pour vendredi 15 (c'est un oral, mais il faut aussi rendre le truc à l'écrit... l'art de faire les choses en double) ; bosser comme une cintrée les cours de latin, histoire d'être calée, tant vocabulairement qu'historiquement (faut que j'en sache pas mal sur Néron - ma nouvelle idole - et Sénèque) que conjugo-grammaticalement, pour le partiel de lundi prochain ; décortiquer Jumanji, le livre de littérature jeunesse duquel est inspiré le film tant connu, pour pondre un dossier dessus pour le 15 aussi ; tout en lisant Moll Flanders et Manon Lescaut, pour ne pas trop risquer au contrôle de littérature comparée du 15 toujours, puisque je n'aurai sûrement pas eu le temps, avec tout ça, de bosser mon cours !

Et pour tout ceci, j'ai dû abandonner ma Nintendo DS chez mes parents, pour deux semaines ! C'est énorme. Surtout quand je suis en plein dans une période Pokémon ! Bon, j'ai quand même pris ma version Rubis, qu'il faut que je recommence, pour jouer avec ma GBA, mais il faudra que je limite mes heures de jeu.

Le maître mot pour supporter toutes ces stressantes obligations : relax !

Après, selon vos goûts, vous choisissez la "relaxation" que vous préférez :

Le Relax de Mika



ou le Relax des Frankie Goes to Hollywood

27 février - 7:27 PM

Ça y est, c'est fait, j'ai mis au courant mon père quant à mon projet de faire un CAP ATIM (assistant et technicien de l'instrument de musique) option piano, une fois que j'aurai ma licence de Lettres en poche. Vous me direz que pour faire un CAP, ma licence ne me servira pas à grand chose et que j'aurai tout de même perdu trois ans de ma vie ; c'est ce que je pensais, mais heureusement, mon père ne pense que ce ne sera jamais perdu, et après un gros coup de sang, il a repris ses esprits et m'a ce matin demandé de l'excuser de s'être emporté la veille au soir. Il trouve simplement dommage que je ne poursuive pas dans la filière que j'avais choisie au début (mais en même temps, les débouchés sont minimes et ne me plaisent aucunement...) Enfin, il dit ça, mais dans le fond, il doit bien être énervé pour tout l'argent qu'il aura dépensé à me payer mon logement à Tours, mes années de Fac... Mais il le prend plutôt bien. Et puis il reste un an et demi pour réfléchir à tout ça. En tout cas moi je sais que je veux accorder des pianos, apprendre à faire fonctionner tout le toutim, à retaper des pianos laissés pour morts... c'est aussi l'une des façons les plus simples et moins coûteuses pour que j'ai un jour un piano à queue et un clavecin ! Pour l'orgue, faut pas pousser ; j'aurai pu être bonne soeur remarquez, le prêtre m'aurait peut-être laisser jouer à l'église ? M'enfin, je serais la reine de l'hypocrisie pour en arriver jusque là. Parce que bonne soeur... quand même... (j'ai envie de dire : WTF ?)

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Alors c'est bon, c'est cool, je viens de franchir le plus gros cap, soit annoncer mes futurs projets à mon père. Maintenant, il ne me reste plus qu'à les réaliser.
Il ne me reste plus qu'à réussir ma vie !

11 février - 4:56 PM

Je reçois souvent des coups de téléphone me demandant telle ou telle chose, alors que je ne suis jamais concernée. Je vous explique.
Il y a de ça déjà deux ou trois ans, une femme avec un fort accent du sud avait pris pour habitude de me laisser des messages en m'appelant Adrien (ou Adrienne, l'accent ne permet pas de distinguer si elle me prenait pour une fille ou un garçon). "Adrien je t'attends, bisous" ; "Je vais a Liddl après la messe, tu veux que je t'achète quelque chose ?", "Adrien rappelle moi, bisous." Bref, du lourd. Je lui ai à plusieurs reprises envoyé des messages pour lui expliquer que je n'étais pas Adrien et que visiblement il ne recevait pas ses messages et qu'il faudrait qu'elle revoie son numéro de téléphone. Pourtant de temps en temps sur ma messagerie arrivent ces éternels "Adrien je t'attends, bisous."
L'an dernier, on me laisse encore un message : "Oui, bonjour madame, Constantin est à l'infirmerie, il faudrait que vous veniez le chercher tout de suite." D'accord. Mais qui est Constantin ? J'ai rappelé l'endroit, visiblement un collège, pour leur dire que la mère du gosse malade n'avait pas été contactée et qu'il faudrait la rappeler parce que je ne connais pas son môme et que je n'irai pas le sortir de je ne sais quelle infirmerie.
Je passe sur les nombreux appels que je reçois et auxquels je réponds, les "Allô Sylvie ?", "Je suis bien chez Pierre ?" J'en viens directement au coup de téléphone qui m'a destabilisé cet après-midi en cours de littérature jeunesse. Le téléphone vibre, je l'éteint. Un 04, c'est pas de chez moi ; c'est peut-être quelque chose d'important, ou un numéro de téléphone chelou d'une entreprise qui voudrait bien répondre positivement à la vingtaine de CV que j'ai envoyé pour avoir un boulot cet été.
En sortant du cours j'écoute le message qu'on m'a laissé : "Bonjour monsieur Forest, il faudrait que vous rappeliez collège dans l'après-midi s'il vous plait, ou bien lundi matin." Ça avait l'air plutôt important, alors, pleine de bonne volonté, j'ai téléphoné à d'éventuels pions de collège pour leur expliquer que je n'étais pas monsieur Forest !
Quand je pense à tous ces gens qui devraient me remercier parce que j'ai la gentillesse d'appeler pour prévenir d'autres gens de leur erreur et pour qu'ils tentent de contacter les véritables personnes qu'ils cherchaient à joindre... j'ai dû en sauver des vies.
Je pourrais, grâce à eux, m'inventer une nouvelle identité; je suis Adrien Forest, ma mère est une grenouille de bénitier lourdingue qui veut toujours que je la rappelle et qui passe son temps à m'attendre et me faire des bisous, je suis le père de Constantin le malade chronique qui réclame sans cesse sa maman Sylvie-Pierre, my wife.
Les téléphones, c'est chiant.
 
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