10 mars - 9:44 PM

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C'est de pire en pire. Ô misère... de pire en pire !

Jack le Pirate avait peut-être raison. Je suis peut-être devenue un coeur d'artichaut. Après un penchant du coeur pour LuLu, un penchant du coeur pour Qurokinet. Qui est Qurokinet ? Vous ne connaissez pas. Moi non plus. Je suis dans la panade ? Vous croyez ? Moi aussi. Les garçons je ne les voyais plus. Ça fait quatre ans et demi que je n'ai pas vu les garçons et maintenant ils entrent dans mon champ de vision comme ça, je les vois pour de vrai, je les trouve beaux, intéressants, gentils souvent. Je ne dis pas que je ne peux pas fréquenter de garçons sans en tomber amoureuse : heureusement que ce n'est pas le cas. Et puis je craque pour des garçons qu'on ne peut pas vraiment dire que je fréquente.
Quel est donc mon problème ? Un manque d'amour ? Une volonté compulsive de penser à quelqu'un ? D'imaginer qu'une nouvelle vie appartienne aux mains d'un autre ? Et bah vive la liberté, moi j'vous l'dis ! D'accord je ne suis pas capable de vivre véritablement seule, du moins seule dans ma tête et dans mon coeur (non, moi pas schizo'... TA GUEULE ! héhé, hum... ouais). J'ai bien compris que j'étais plus servile qu'autre chose : faut que je sois dirigée, guidée, orientée, soutenue... Je ne veux pas de responsabilités, je veux rester sous la coupe de quelqu'un, que ce soit si je travaille, si je fais un exposé avec quelqu'un d'autre, si j'en sais rien. Du coup on dirait que si je ne pense pas à un garçon je me libère d'un poids dont j'ai pourtant besoin. Je vous laisse imaginer à quel point c'est nul. Ça vient peut-être d'un trop grand manque de confiance en moi. Va falloir que j'arrête ces conneries. Ça ne ressemble pas à mon coeur de balancer à droite à gauche comme ça ! J'ai à la fois peur qu'il s'accroche et qu'il ne s'accroche pas.

Dans ces cas là il n'y a plus qu'In Flames qui marche...

Take this Life by In Flames on Grooveshark

Remarquez, je crois que ce groupe participe vraiment beaucoup à ma remise sur pieds. Il y a des semaines où je n'ai pu écouter que leur musique et y a quelque chose dedans qui m'a toujours rempli le coeur non pas de joie mais d'une sensation épaisse, sereine qui ne laisse pas de place pour autre chose qu'elle, mais je ne sais pas quelle est cette sensation. C'est un truc spécial In Flames ; et c'est pas nouveau, déjà au lycée j'avais repéré l'effet de cette musique (qui peut paraître sans doute banale mais qui m'a toujours semblé réconfortante).

22 janvier - 5:05 PM

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Si on devait m'attribuer une particularité, outre la lentille qui me sert de grain de beauté à coté de l'oeil, ce serait l'amour. Je suis constamment amoureuse ; à n'en plus savoir quand pour la dernière fois je ne l'étais pas, ce devait être au tout début du collège, en sixième peut-être, depuis il y a nécessairement quelqu'un qui hante mes pensées dès que mon esprit décide de vagabonder ailleurs que ce sur quoi on lui demande de se concentrer.
C'est merveilleux quand on y pense, tout ce à quoi j'aspire, tout ce qui me donne satisfaction dans la vie, c'est l'amour, grâce à cette possibilité que j'ai d'aimer autrui plus que moi-même, puisque presque toujours au détriment de moi-même. Mais c'est surtout beaucoup de souffrances. Car si Raphaël m'a lui aussi donné de l'amour, ceux que j'ai réellement aimé avant lui ne me connaissaient même pas. Et Raphaël m'ayant quitté, l'amour n'est plus que douleur, que désespoir et déchirement.

Voila pourquoi je vais voir une psychologue. Parce que cet amour, cette phénoménale quantité d'amour, que je garde en moi, ne doit pas être réprimé, et surtout pas étouffé, ce serait renier tout ce que je suis et tout ce que j'ai. Je suis comme Jésus (Jésus trou du cul ! blasphème power ! – pardon...), je ne suis qu'amour. Et pour apprendre à vivre, avec cette masse bouillonnante à l'intérieur de moi, il faut simplement que j'apprenne à la transformer. C'est pour ça que je vous parle de devenir amie avec Raphaël ; je ne pense pas qu'on doive parler de "devenir" dans ce cas là, car l'amitié était comprise dans notre relation, disons qu'il me faut ne rester que son amie. Certes, tout ça ne sera qu'apparence, car vous comprenez bien qu'en mon coeur, l'amour restera palpitant durant de longs mois, et je pense même éternellement car il reste bien en moi quelque étincelle du précédent amour que j'ai voué audit Muf (mais tout ceci est une autre histoire) alors que jamais celui-ci ne m'a adressé plus qu'un regard ; imaginez alors après plus de 4 ans d'amour partagé avec Raphaël. Je ne sais combien de temps je vais l'aimer, mais je sens que ça va se prolonger, se prolonger.

Mais la clef maintenant, pour ne plus souffrir comme j'ai souffert ces 5 ou 6 dernières semaines, et ça fait déjà plus de deux semaines que je mets le truc en pratique, c'est de laisser revenir l'amour inconditionnel. Celui que je vouais aux précédents garçons. Cet amour non partagé, ce besoin de simplement les voir avec les yeux, de les aimer qu'ils aient une autre fille dans leurs bras ou non, sans qu'ils ne le sachent. Raphaël sait, lui, que je l'aime et l'aimerai toujours, mais ce que je recherche maintenant c'est son bonheur.

Vous me dites de penser à moi ; c'est ce que je fais. Je tente de me reconstruire, de me construire une vie en oubliant mes peurs, en oubliant qu'il n'est plus là pour veiller sur moi, pour me prendre dans ses bras le soir, me rappeler qu'il m'aime et que donc je peux m'endormir sans crainte, pour me redonner confiance en moi au quotidien. Il ne me reste plus qu'à compter sur moi. Mais le fondement de moi-même étant l'amour qu'il me faut sans cesse donner, qu'il me faut placer en quelqu'un pour ne pas me renier moi-même véritablement, je dois accepter le départ de Raphaël avec sa belle, accepter qu'il ait besoin de vivre autre chose, accepter malgré la jalousie, malgré la douleur, malgré l'abandon. Parce que c'est ça l'amour après tout. C'est ne chercher que le bonheur de l'autre ; et s'il pense trouver le bonheur ailleurs, alors soit.
Tout ce qu'il faut c'est qu'il garde à l'esprit que s'il a besoin de quelqu'un à qui parler, de bras pour le consoler, d'un endroit où se reposer, je serai toujours là ; et jusqu'à ce que quelqu'un vienne m'ôter tout ça de la tête, nos rêves, nos enfants, notre maison, notre vie et notre amour, sont en moi, il n'aura qu'un pas à faire, une promesse, un baiser et une étreinte, et tout sera pour lui de nouveau.

C'est comme ça que je me sens bien. C'est comme ça que je serai heureuse. Notre affreux Jésus, il a bien pardonné aux glands qui l'ont crucifié, il le savait qu'ils feraient ça, mais finalement il est content non ? (c'est une véritable question, parce que la Bible et moi ça fait deux...) Me voila donc plongée dans l'amour inconditionnel, dans l'amour pour lui plus que pour moi, dans l'amour au stade d'essence plus que de but. Et, autant vous le dire, ma psychologue est fière de moi. En une semaine, du 7 janvier au 14 en fait, avant de prendre même mon premier anti-dépresseur, j'avais déjà accompli le plus gros du travail sur moi-même.

Autant dire que je suis sur la voie de la guérison, malgré une douleur tout de même sous-jacente, que les médicaments m'aident à garder enfouie. Car même quand on a trouvé un but, quand on sait ce qu'il nous reste à faire, la blessure reste et j'en suis toujours à attendre un début de cicatrisation concrète (c'est là que je croise les doigts pour pas être hémophile du coeur...)
 
Hope by Apocalyptica on Grooveshark

13 janvier - 10:11 PM

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Faut que je vous raconte. Hier, le médecin que j'ai vu m'a mise sous anti-dépresseurs légers que je n'ai pu me procurer qu'aujourd'hui. Comme le docteur m'a dit de faire, et comme c'est écrit sur la notice, j'ai pris mon comprimé au dîner. Une fois ma lotte et mon riz avalés, je suis monté lire du Baudelaire dans le but d'apprendre un poème ; puis voila que je pouvais plus rien faire, ma tête chancelait bizarrement comme si j'allais tomber d'épuisement. Je m'empresse donc de virer le bordel qu'il y a sur mon lit et, ni une ni deux, pas le temps de me changer, paf ! au dodo ! Et finalement... impossible de dormir. J'étais dans un drôle d'état second, entre le sommeil, l'évanouissement, la lucidité, j'y comprenais que dalle. Pour me raccrocher à quelque chose j'ai voulu penser à la rupture de mon couple (quand même LE truc concret qui me pourrit la vie), bah pas moyen de rester focalisée dessus, même pas possible de m'apitoyer sur la chose ! Autant dire que ça marche du coup ! Sauf qu'à la place de ça... devinez quoi ? La Petite Musique de Nuit de Mozart... en boucle, dans ma tête, à fond les ballons ! Et sachez bien que lorsque j'entends de la musique, j'entends le nom des notes par-dessus (ce qui sera bien utile dans mon futur métier d'accordeur de piano, mais là, quand même, ça n'avait lieu d'être...) J'ai bien dû me relever, pour mettre fin à ce vacarme et, ô miracle ! je n'avais plus sommeil ! J'ai donc pris La Dispersion des Ténèbres (livre de Cendres IV, de Mary Gentle) et me suis foutu du In Flames dans les oreilles, pour quand même écraser Mozart. J'aime Mozart, hein, mais là... faut pas déconner, c'était quoi ce truc ? Et quand j'aurai terminé mon article, tout ça recommencera ? C'est bizarre...

C'est qu'en fait, les calmants que je prends (enfin, calmants... les stressants oui !) sont là pour ramollir mon cerveau émotionnel, et donc faire que je ne pense plus constamment à mon chéri parti, ni à sa volonté de nouvelle vie, et que je ne pique donc plus de crises de larmes ; et ils doivent booster mon cerveau rationnel (si c'est dans la cerveau rationnel qu'est casé mon amour pour la musique, j'en ai pas fini !)

Vous allez vous dire : "tiens, c'est cool, ses médocs chelous ils lui redonnent la patate !" Et bien figurez-vous que ce n'est pas dû qu'à eux, j'ai commencé dès hier matin à remonter la pente je crois, après avoir écrit cet article déprimant juste en-dessous. Non seulement grâce à Criquet qui est bien venu me voir et avec qui on a bien causé, mais c'est aussi comme si le fait que mon tendre me dise "je cherche avec elle une relation plus équilibrée" lavait tout, ou presque. Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé dans ma tête, mais ça m'a paru ensuite clair comme de l'eau de roche. Il doit s'en aller, je dois rester seule, je peux continuer de l'aimer, autrement, pour lui, pour moi. Mais je veux être son amie. Une amie qui aime au-delà du judicieux, mais qui écoutera, partagera, protégera. Et je finirais bien par m'en sortir. Bon, faut dire que j'ai pas envie de retomber amoureuse, parce qu'à chaque fois c'est d'un inconnu, d'un type auquel j'adresserai jamais la parole, d'un gars casé, d'un glandu... Et me languir d'un étranger, j'ai assez donné avant de rencontrer R., ça va maintenant ! L'amour je m'en passerai bien. J'épuiserai le mien à aimer de grande amitié mon premier amour, mais loin de moi l'idée de tenter de retomber amoureuse ; si ça me tombe sur le coin du nez j'aurai pas le choix, sinon, vade retro Satanas !

Faut pas que je tombe amoureuse d'un prof, faut pas que je tombe amoureuse d'un prof, faut pas que je tombe amoureuse d'un prof, faut pas que je tombe amoureuse d'un prof, faut pas que je tombe amoureuse d'un prof, faut pas que je tombe amoureuse d'un prof, faut pas que je tombe amoureuse d'un prof, faut pas que je tombe amoureuse d'un prof...
 
W.A. Mozart / Sérénade "une petite musique de nuit" by Various on Grooveshark

29 décembre - 9:15 PM

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Ce n'est pas que je regrette nos bonnes vieilles Barbies taille mannequin, imberbes, blondes et toutes similaires... mais cette année il y a un truc qui a fait fureur chez les mômes, c'est les Zhu Zhu Pets. Alors là, je sais pas vous, mais j'ai envie de dire ce que je ne dis que rarement... "LOL" !!
Sur le site officiel français des Zhu Zhu Pets (LOL bis), ils expliquent un peu le truc. On a donc à faire à des hamsters mécaniques qui réagissent tactilement (faisant des "bruits de bonheur trop drôles" quand on les caresse) et infra-rougement (désolée, je cherchais un adverbe correspondant, pas trouvé), je suppose, avec un environnement qui leur est dédié, comme l'aéroport, le salon de coiffure, ou la maison arbre (fans d'Avatar ? vous aimerez le coté écolo des Zhu Zhu Pets !)
Sur le site ils parlent de hamsters, or sur l'image ci-dessus moi je constate que Fluffy ressemble plus à un lapin ! Ouais, parce qu'ils ont tous un nom en plus ! On trouve même les biographies officielles de chacun sur le net ! C'est formiable. Les enfants, en plus de retrouver les joies qu'on a pu avoir avec nos Furbys dégénérés, pourront imaginer la suite de la biographie de leur Zhu Zhu préféré, chouette ! Vive l'imagination... travail prémâché bonjour ! D'ailleurs, autant imaginer qu'on a un hamster que de se trimballer son jouet vaseux guère plus intéressant qu'une boulette de crotte de nez, avec tout son attirail de maison arbre, aéroport et tout le bazar (j'ai vu ces trucs là en vrai, bah tu peux pas partir en vacances avec !)
On pourrait croire qu'il s'agit encore d'une tentative pour rendre les petites filles noeud-noeud, mais non, détrompez-vous ! Si les petites ont droit au salon de coiffure avec Peachy, Carly, Nugget et Jilly, les garçons ont droit aux... tatadam... Kung Zhu ! Les hamsters de combat !! (faut que j'en ressorte un : LOoOoOoL !!) Attention, ceux-ci se divisent en deux catégories, les Kung Zhu Ninja et les Forces Spéciales Kung Zhu. Je ne vous propose ci-dessous que la photo du Sergent Serge (des forces spéciales), qui a l'air maladif... moi, franchement, je lui ferais pas confiance et ne l'enverrais jamais au combat ; même contre une armée de souris inoffensives. Mais outre le nom de Serge (quel enfant va laisser le nom de son grand-père à un hamster à roulettes ?), il y a Duke, Stonewall, Rock'O (si Frais Dit ? - je vous en supplie, comprennez ma blague...), Thorn, Azer, Yama et... Drako ! (massacre d'un homonyme prononciatif Pokémon...)
 
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Vous l'aurez compris : je n'achèterai jamais de Zhu Zhu Pets à mes enfants. Je sais, c'est radical, et je changerai sûrement d'avis quand mes gosses me demanderont de leur acheter la dernière Bratz "so glam en string" ou la dernière kalashnikov en plastique "je veux intégrer Al Quaida". Mais les trucs mécaniques qui vous prennent pour des cons, non merci. Comme je le disais, j'ai connu le Furby !
Et, excusez-moi du peu, je ne peux pas le supporter... Oh, je l'ai beaucoup aimé cet adorablement moche truc, mais une nuit il m'a traumatisé et depuis, je ne peux plus le voir. Je vous raconte :
Je dors, petite, dans mon lit, la nuit. Je fais un drôle de rêve, dont évidemment je ne me rappelle plus, mais je me souviens que c'était étrange. Je tente de me rendormir et j'entends, venant de l'intérieur du placard : "Soleil levé ! Soleil levé !" Les pétoches de ma vie... imaginez le courage qu'il m'a fallu pour me lever, allumer la lumière et aller éteindre cette saloperie ! Depuis je crois ne jamais lui avoir remis les piles dans les fesses... Et évidemment, quelques années après, je découvrais Chucky qui, lui, fonctionne même sans pile (et tue des gens, aussi, c'est plus fun), du coup je me demande si ce n'est pas pour ça que le film Chucky me traumatise ; j'ai déjà connu le jouet qui se réveille sans raison et vous glace le sang...
Vous voulez des enfants sains d'esprit ? Évitez les Zhu Zhu Pets à tout prix...

13 décembre - 11:19 AM

Faisons le point sur la situation, veux-tu mon Poup' ?
Que sommes-nous ? Toi un lapin, une créature adorable, source d'une infinie tendresse. Moi une fille amoureuse déchue, ne vivant qu'en équilibre sur un fil d'espoir sûrement pas assez lourd pour me porter.
Qu'est-il ? Un garçon, mélancolique chronique, amoureux mais pas comme il le voudrait, qui préfère nous écarter quelques temps, voire indéfiniment de sa vie.
Que faire, mon Poup' ? Accepter. Patienter. Souffrir en silence, loin de ses yeux. Bien au creux de notre coeur. Enfin du mien, parce que toi, petit lapin, je sais bien que tu t'en moques (dans la vie seules comptent les caresses et les croquettes, je sais, je sais.)

Il y a trop de choses que je ne peux faire sans lui. A vrai dire, je pourrais absolument tout faire seule (à part ouvrir et fermer le vasistas sans me claquer le dos, ouvrir les bocaux de haricots et autres trucs sans grande importance). Mais passé l'aspect matériel des choses, il est des choses dans ma vie qui lui sont tellement reliées qu'elles ne peuvent souffrir d'être vécues sans lui. Comme il le faisait par exemple remarquer, il serait très dur de regarder Élémentaire mon cher... Lock Holmes séparément, du moins en se sachant loin l'un de l'autre sentimentalement. Sous énormément de choses nous avons tissé une complicité qui m'a toujours réjouie ; jusque là. Il y a des risques pour que cette complicité rende ma vie invivable une fois qu'il sera parti.
Alors, mon petit Pou' d'amour, au retour des vacances, une fois qu'il aura quitté l'appartement avec toutes ses affaires, nous aménagerons l'endroit à notre façon. Chaque meuble restant changera de place et nous vivrons une autre vie. Outre les études et la garde de Mini-Ju', comme nous ne serons plus importunés par Messire et que nous ne passerons plus pour des gêneurs dans notre propre appartement, nous vivrons comme bon nous semblera. Je me remettrai sérieusement à l'écriture ; travaillerai beaucoup mon piano (bien que je ne puisse ici m'entraîner que sur un synthétiseur : malédiction) à raison d'un cours d'une heure par semaine avec Alex' ; j'inviterai souvent les copines, du moins Lotte, seule survivante dans la ville de notre camaraderie de lycée ; je me remettrai aux puzzles (autre part que chez mes parents). Et toi, Petit Prince, tu passeras comme de coutume ta journée entière dans ta niche, à ruminer des pensées qui doivent échapper à toute compréhension humaine.
Nous lui donnerons des nouvelles, car nous l'aimons et l'aimerons toujours, toi et moi ; j'irai au cinéma avec lui ; j'irai parfois me balader en ville en sa compagnie, après lui avoir donné rendez-vous quelque part ; je l'inviterai à manger ; à regarder quelque film en streaming. Et peut-être reviendra-t-il. Je ne te cache pas, mon Poup', qu'il y a peu de chances qu'il revienne vivre avec nous, mais peut-être acceptera-t-il l'idée que nous puissions rester les amoureux que nous étions, bien qu'à distance et ne nous voyant que peu (comme c'était censé se passer dès le mois de mars, avec son stage dans le sud de la France pendant 6 mois...)
Alors Poupii', nous allons attendre, être patients. On aura à faire au pire Noël de notre vie, et moi à mon pire anniversaire, mais tout espoir n'est pas perdu et on doit s'accrocher.
Ha mon petit Pou'. Heureusement que t'es là tiens !

http://anicroche.cowblog.fr/images/Photos/poudej-copie-1.jpg"Ouais, OK, mais fous-moi la paix, je mange..."

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