Faisons le point sur la situation, veux-tu mon Poup' ?
Que sommes-nous ? Toi un lapin, une créature adorable, source d'une infinie tendresse. Moi une fille amoureuse déchue, ne vivant qu'en équilibre sur un fil d'espoir sûrement pas assez lourd pour me porter.
Qu'est-il ? Un garçon, mélancolique chronique, amoureux mais pas comme il le voudrait, qui préfère nous écarter quelques temps, voire indéfiniment de sa vie.
Que faire, mon Poup' ? Accepter. Patienter. Souffrir en silence, loin de ses yeux. Bien au creux de notre coeur. Enfin du mien, parce que toi, petit lapin, je sais bien que tu t'en moques (dans la vie seules comptent les caresses et les croquettes, je sais, je sais.)
Il y a trop de choses que je ne peux faire sans lui. A vrai dire, je pourrais absolument tout faire seule (à part ouvrir et fermer le vasistas sans me claquer le dos, ouvrir les bocaux de haricots et autres trucs sans grande importance). Mais passé l'aspect matériel des choses, il est des choses dans ma vie qui lui sont tellement reliées qu'elles ne peuvent souffrir d'être vécues sans lui. Comme il le faisait par exemple remarquer, il serait très dur de regarder Élémentaire mon cher... Lock Holmes séparément, du moins en se sachant loin l'un de l'autre sentimentalement. Sous énormément de choses nous avons tissé une complicité qui m'a toujours réjouie ; jusque là. Il y a des risques pour que cette complicité rende ma vie invivable une fois qu'il sera parti.
Alors, mon petit Pou' d'amour, au retour des vacances, une fois qu'il aura quitté l'appartement avec toutes ses affaires, nous aménagerons l'endroit à notre façon. Chaque meuble restant changera de place et nous vivrons une autre vie. Outre les études et la garde de Mini-Ju', comme nous ne serons plus importunés par Messire et que nous ne passerons plus pour des gêneurs dans notre propre appartement, nous vivrons comme bon nous semblera. Je me remettrai sérieusement à l'écriture ; travaillerai beaucoup mon piano (bien que je ne puisse ici m'entraîner que sur un synthétiseur : malédiction) à raison d'un cours d'une heure par semaine avec Alex' ; j'inviterai souvent les copines, du moins Lotte, seule survivante dans la ville de notre camaraderie de lycée ; je me remettrai aux puzzles (autre part que chez mes parents). Et toi, Petit Prince, tu passeras comme de coutume ta journée entière dans ta niche, à ruminer des pensées qui doivent échapper à toute compréhension humaine.
Que sommes-nous ? Toi un lapin, une créature adorable, source d'une infinie tendresse. Moi une fille amoureuse déchue, ne vivant qu'en équilibre sur un fil d'espoir sûrement pas assez lourd pour me porter.
Qu'est-il ? Un garçon, mélancolique chronique, amoureux mais pas comme il le voudrait, qui préfère nous écarter quelques temps, voire indéfiniment de sa vie.
Que faire, mon Poup' ? Accepter. Patienter. Souffrir en silence, loin de ses yeux. Bien au creux de notre coeur. Enfin du mien, parce que toi, petit lapin, je sais bien que tu t'en moques (dans la vie seules comptent les caresses et les croquettes, je sais, je sais.)
Il y a trop de choses que je ne peux faire sans lui. A vrai dire, je pourrais absolument tout faire seule (à part ouvrir et fermer le vasistas sans me claquer le dos, ouvrir les bocaux de haricots et autres trucs sans grande importance). Mais passé l'aspect matériel des choses, il est des choses dans ma vie qui lui sont tellement reliées qu'elles ne peuvent souffrir d'être vécues sans lui. Comme il le faisait par exemple remarquer, il serait très dur de regarder Élémentaire mon cher... Lock Holmes séparément, du moins en se sachant loin l'un de l'autre sentimentalement. Sous énormément de choses nous avons tissé une complicité qui m'a toujours réjouie ; jusque là. Il y a des risques pour que cette complicité rende ma vie invivable une fois qu'il sera parti.
Alors, mon petit Pou' d'amour, au retour des vacances, une fois qu'il aura quitté l'appartement avec toutes ses affaires, nous aménagerons l'endroit à notre façon. Chaque meuble restant changera de place et nous vivrons une autre vie. Outre les études et la garde de Mini-Ju', comme nous ne serons plus importunés par Messire et que nous ne passerons plus pour des gêneurs dans notre propre appartement, nous vivrons comme bon nous semblera. Je me remettrai sérieusement à l'écriture ; travaillerai beaucoup mon piano (bien que je ne puisse ici m'entraîner que sur un synthétiseur : malédiction) à raison d'un cours d'une heure par semaine avec Alex' ; j'inviterai souvent les copines, du moins Lotte, seule survivante dans la ville de notre camaraderie de lycée ; je me remettrai aux puzzles (autre part que chez mes parents). Et toi, Petit Prince, tu passeras comme de coutume ta journée entière dans ta niche, à ruminer des pensées qui doivent échapper à toute compréhension humaine.
Nous lui donnerons des nouvelles, car nous l'aimons et l'aimerons toujours, toi et moi ; j'irai au cinéma avec lui ; j'irai parfois me balader en ville en sa compagnie, après lui avoir donné rendez-vous quelque part ; je l'inviterai à manger ; à regarder quelque film en streaming. Et peut-être reviendra-t-il. Je ne te cache pas, mon Poup', qu'il y a peu de chances qu'il revienne vivre avec nous, mais peut-être acceptera-t-il l'idée que nous puissions rester les amoureux que nous étions, bien qu'à distance et ne nous voyant que peu (comme c'était censé se passer dès le mois de mars, avec son stage dans le sud de la France pendant 6 mois...)
Alors Poupii', nous allons attendre, être patients. On aura à faire au pire Noël de notre vie, et moi à mon pire anniversaire, mais tout espoir n'est pas perdu et on doit s'accrocher.
Ha mon petit Pou'. Heureusement que t'es là tiens !
Alors Poupii', nous allons attendre, être patients. On aura à faire au pire Noël de notre vie, et moi à mon pire anniversaire, mais tout espoir n'est pas perdu et on doit s'accrocher.
Ha mon petit Pou'. Heureusement que t'es là tiens !
"Ouais, OK, mais fous-moi la paix, je mange..."
Même les couples "d'adultes", qui se rencontrent, commencent par avoir une relation sans vivre chez l'autre, avant d'emménager ensemble. Le temps de nouer des liens étroits, de s'attacher, tout ça. Pourquoi ce serait pas le cas avec R. ?
Peut-être que le souci venait de votre vie commune trop précoce, nan ? Donne-lui le temps de réaliser que t'es indispensable, et tout ira bien ♥
(je me répète, mais je suis fan de ton lapin :D)