29 septembre - 9:50 PM

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Heureusement que je ne fais pas souvent des articles comme le précédent, pour causer d'un fait de société, je deviendrais dingo sinon. Penser à tout ça, creuser des trucs, me faire une opinion, essayer de l'adoucir lorsqu'elle est déjà trop pointue, pointue pas dans le sens juste et réfléchie, pointue dans le sens où mes idées sont bien trop arrêtées même si elles sont corrompues par des sentiments personnels.
C'est pour ça que je n'ouvre pas souvent ma gueule ; on ne peut pas me faire changer d'avis lorsque j'ai décrété quelque chose, et essayer de voir autrement les faits me tracasse. Je respecte l'avis de chacun mais je suis trop bornée pour progresser réellement dans ma conception des choses. Je peux me mettre à la place des autres, ça je le peux aisément, voir pourquoi et comment ils ressentent la chose, mais en reprenant ma place (imaginez un glissement d'esprit d'un corps à un autre, pour un peu de fantaisie) mes idées se remettent elles aussi en place, l'ordre revient et je retrouve toute mon attitude bornée.
Pourquoi à votre avis je ne supporte ni la politique ni la religion ? Parce que ça ne fait que toujours soulever de nouveaux problèmes, toujours changer des choses, avec les mille avis différents qui peuvent naître d'un seul sujet... sans compter que l'un des deux est totalement abstrait à la base... NON ! IL NE FAUT PAS que je rentre là-dedans !
Que nenni, c'est un coup à s'attirer les foudres du monde entier (seul Lucifer serait mon bon ami sur ce coup là - ô diable, j'ai parlé de Lucifer, blasphème ! ON A DIT NON ! On ne parle pas de ça... *respire, respire*) et à n'en plus finir de cogiter, d'essayer de se mettre à la place d'untel et d'untel, de s'arracher les cheveux et de cumuler les maux de tête.
No, iie, nein. Je dois apprendre mes mille mots de vocabulaire (anglais, japonais et allemand), je n'ai pas envie de mourir ce soir. Oui parce que je me suis gourée de cours la semaine dernière, je ne suis pas allée dans la bonne salle et je me retrouve à faire de l'allemand ; I am genious.
Je vais bosser Mozart et écouter Dvorak aussi, pour la peine. Eux ils ne me donnent pas besoin de faire débattre les différentes parties de mes opinions entre elles. Tout le monde est d'accord dans ma caboche pour dire "j'aime". Ouaip.

Et puis putain de bordel de merde, il est trop sublime ce final !!

28 septembre - 3:21 PM

Le nouveau débat qui anime tout le monde en ce moment c'est le coup de la suppression du mademoiselle sur les documents administratifs. Pour qu'on n'ait plus le choix entre madame et mademoiselle. Que seuls madame et monsieur soient proposés. Je ne vois pas l'intérêt. Encore une question d'égalité soulevée par les féministes. C'est juste histoire de ne pas être discriminées encore plus. Du moment qu'on met madame ou mademoiselle, on risque de ne pas être embauchées (de toute façon, monsieur ne trouve pas de boulot non plus en ce moment).

Je trouve ça idiot de barder la case mademoiselle ; ça indique juste qu'on n'est pas mariées, c'est tout ! Qu'est-ce que ça fait ? C'est vraiment si douloureux de devoir l'avouer ? De toute façon dans les documents administratifs, ils nous demandent aussi notre nom de jeune fille et notre nom de mariage. Alors ?
Et puis j'y tiens moi à mon mademoiselle. Je déteste qu'on me dise "bonjour madame !" J'ai 20 ans, je ne suis pas mariée, je n'ai pas d'enfants. Je suis une demoiselle et je tiens à ce que ça reste dans la logique des choses que des jeunes filles de mon statut aient le droit à leur mademoiselle sur leurs papiers. Après, au téléphone, on va me dire "madame Tristelune ?" parce que sur les documents j'aurais dû cocher madame. Saloperie.
D'autant plus que si je ne me marie pas, je tiens à rester une demoiselle administrativement. J'ai toujours aimé que les vieilles femmes non mariées soient toujours des "mademoiselle Untelle". D'ailleurs, ma mère n'est pas une vieille femme, mais elle porte toujours son mademoiselle puisqu'elle n'est pas mariée à mon père. Et je trouve ça logique, et je trouve ça normal, et je ne veux pas que ça change.
Il n'y a pas des trucs plus intéressants à régler en ce moment ?

Commencez donc par censurer tous les clips bourrés de femmes moitié à poil qui se frictionnent sur des gros machos, que les fillettes ne croient pas qu'une femme est une salope et qu'elle n'aura pas de raison de vivre tant qu'elle n'aura pas des mecs dans son lit.
Ne propagez pas cette connerie de "pass contraception" qui permet aux adolescentes d'avoir accès gratuitement à la pilule et un billet gratuit pour un avortement sans que les parents ne soient mis au courant.
Arrêtez la production de chaussures à talons à partir de la taille 32 ; de soutien gorges rembourrés pour seins inexistants (70 AA... WTF ?) ; de strings taille 32... et barrez les Bratz.

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Le féminisme me fait peur. L'autre jour j'ai entendu que la mini jupe était l'exemple le plus concret de la libération de la femme... le string troué aussi tant qu'on y est ? En quoi la provocation est-elle un progrès ?

Le pantalon, ÇA ! ÇA c'était la libération de la femme !

Pour une égalité des sexes il faudrait déjà rappeler aux hommes que la femme n'est pas un objet. La femme n'a pas à être belle pour eux, la femme n'a pas à être sexy, la femme n'est pas essentiellement un truc avec lequel on peut baiser (bon, génétiquement si, mais il y a des conventions à respecter si on ne veut pas vivre dans la jungle et la première chose à faire c'est d'oublier ces vieilles pulsions ancestrales ; on n'est plus à la période néolithique là). La femme qu'on voit dans les publicités pour les parfums, celle qu'on voit de plus en plus dans les magazines féminins... elle est là pour plaire, séduire, et finalement pour se faire sauter.
Ce n'est pas dans mes habitudes de parler de cette façon, mais c'est pourtant ce que je vois partout, sur toutes les affiches, à chaque publicité à la télé, dans chaque clip... ou presque.

On dirait que le sexe régit notre société. Tant que ce sera comme ça, les féministes auront perdu d'avance. Car qui est le personnage fort dans la relation sexuelle ? Qui possède l'autre, concrètement ? Hors sadomasochisme et pratiques déviantes (attention, je ne critique pas), c'est l'homme qui pénètre donc c'est l'homme qui s'approprie le corps de l'autre. C'est logique je crois. 
Et tant que ces dames s'exhiberont les seins à l'air en criant "ni putes ni soumises", elles n'avanceront à rien. On se plie constamment à la volonté de la société, à la volonté masculine, à la volonté commerciale (la femme doit être belle, la femme doit faire du shopping, la femme se maquille beaucoup, la femme fait de la chirurgie esthétique...) et c'est pas comme ça qu'on peut progresser.

Qu'on arrête de s'épiler, qu'on arrête de porter des jupes, qu'on arrête de se maquiller, de prendre soin de nos cheveux, qu'on arrête les soutien-gorges rembourrés, qu'on porte des boxers, des pantalons, les cheveux courts. Qu'on soit comme les hommes et qu'on arrête d'être l'objet de désir qu'on est censées être, et là on avancera.
Personnellement, je n'ai pas envie d'avancer. Le féminisme c'est pas mon truc. On a déjà énormément de droits par rapport à il y a quelques siècles ; grâce à des femmes têtues, certes, mais je n'ai pas la prétention d'en faire partie. C'est bien qu'elles se soulèvent contre le machisme, mais je n'ai pas l'impression qu'elles attaquent avec les trucs les plus importants.
Je vais faire un métier qui est surtout masculin, mais je n'ai pas peur de ne pas être embauchée, je n'ai pas peur de ne pas y arriver. Si plusieurs patrons me refusent parce que je suis une fille, et qui plus est une demoiselle, ils auront loupé un bon élément et ce sera à eux de s'en vouloir, moi je suis sûre d'y arriver, j'aurai un boulot, je serai appelée mademoiselle autant de temps que je le serai et que ça sera autorisé par la langue française (parce qu'après l'avoir barré des papiers administratifs, faudra aussi l'effacer de la langue elle-même, sinon ça n'a pas de sens) et je ne mettrai pas de mini-jupes pour montrer que je suis une femme libre et qui n'a pas peur des hommes (au contraire, avec un truc raz-les-fesses j'aurais peur de me faire agresser.)

Je n'ai pas besoin d'assumer ma féminité, je n'en ai que très peu. J'aime bien quelques trucs de filles (les collants, les jupes, le vernis à ongle...) mais j'aurai dû être un garçon, parce que j'aime les caleçons, les pantalons trop larges, les douches une fois par semaine, les poils sous les bras et que j'aurais aimé avoir des favoris sur les joues et surtout... PISSER DEBOUT !!
Mais puisque je suis une fille, je veux garder mon mademoiselle administratif. Ha ça j'y tiens ! Que cette loi pourrie ne passe pas ou je vais devoir faire un scandale !

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De toute façon, c'est certain depuis des années, je ne serai jamais une vraie femme. Une comme on est censées être. Pour la simple raison que le sexe... je m'en fous ! C'est ce qui perd tout le monde. Tout déconne à cause de ça. A cause de cette part animale qui est encrée dans l'homme et qu'il faudrait bien éradiquer pour un minimum d'égalité entre tous. Mais bon. Merde.
 
Mademoiselle Tristelune a pété sa durite !
(d'ailleurs, Tristelune, à la base, c'est un monsieur, le personnage de Moorcock est un homme. Et paf !)

15 septembre - 10:14 PM

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Toi, tu pues...
Tu as massacré l'idée que je me faisais du père de Lyra de la Croisée des Mondes, depuis je ne peux plus te voir en image. Ou presque.
Sans rire, ce type me fait peur.
 


Vous voyez, j'ai de l'inspiration pour faire des articles intéressants ces temps-ci. J'ai bien fait une photo aujourd'hui, et j'en ferai une demain, mais je ne mettrai mes photos du challenge en ligne que samedi, là j'ai la flemme d'aller chercher la carte mémoire qui est dans mon appareil photo. Et j'ai mes kanjis à réviser, parce que Max' me donne des cours de japonais, et j'ai intérêt à m'accrocher et à bien apprendre les trucs d'une fois sur l'autre, parce qu'au rythme où il va, il peut me perdre au détour d'un cours, très facilement.

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11 mai - 8:21 AM

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Mercredi 11 mai, 8:21 AM :


A o9hoo, soit dans moins de trois quarts d'heure, je serai confrontée à ma copie de littérature française. "La poésie du XVIIIe siècle", c'était l'intitulé du cours. Je ne sais que ça, parce que je ne l'ai même pas relu. Nan, moi, vraiment, la poésie du XVIIIe, le lyrisme... Avec Rousseau, Lamartine et Aragon comme œuvres au programme. Trop peu pour moi. Je ne suis pas du tout motivée. Mais bon, même dépourvue de connaissances, quand ils vont me présenter mon sujet je vais quand même trouver des trucs à raconter, même si tout n'est qu'improvisation et invention. J'ai déjà vu pire que ça dans le genre : l'oral du BAC ! Bon allez, je vais aller faire une petite toilette, histoire de me rafraîchir avant d'aller au supplice (oui, oui, supplice : 4h ce matin, de littérature française donc, et deux heures de Grammaire et Sylistique, ce soir, ce truc incompréhensible dont je vous ferai part d'une extrait du cours plus tard.)

Edit, Jeudi 12 mai, 5:08 PM :

C'est bon, j'en a terminé avec ces partiels pourris ! J'ai passé l'examen sur "Le Livre et ses formes" (non, vous ne rêvez pas) de 1oh3o à 12h3o (bon, je suis sortie à 12hoo, mais faut pas le dire), j'ai bouffé vite fait devant le début du Voyage de Chihiro et je suis allée au lit. Je sors donc de près de quatre heures de sieste régénératrice. Vous devez vous dire "nan mais elle est pas gonflée celle-là ! Elle bosse pas pour ses partiels, elle en a rien à foutre, mais elle vient quand même nous dire qu'elle se paie des siestes pour se régénérer !" Mais sachez qu'il est plus épuisant psychologiquement de ne pas travailler ses cours avant un exam. Parce que j'ai beau être fainéante, je pense d'autant plus ressentir les effets du stress à cause de ça. Contrairement aux examens pour lesquels je travaille, quand je vais aux exams non révisés, je ne suis pas confiante du tout, je sais que je vais me foirer et que c'est de ma faute. Mais en même temps, j'ai pas envie de bosser alors on peut dire que je suis bien coupable de ma crainte de l'échec. Mais voila quoi. Maintenant je suis tranquille...

1 mai - 5:59 PM


Ha ! Diantre ! L'orage de dimanche soir (le 24) a fait sauter le courant. L'électricité est revenue au bout de trois heures. Mais la Freebox ne s'en est pas remise. Elle nous avait déjà lâché plusieurs fois, mais à mon avis, on ne la récupèrera pas.
Une semaine. Nan mais... UNE SEMAINE ! A la campagne, seule avec mes parents, sans internet ! Terrible, terrible. Heureusement j'avais mon lapin, j'avais mon appareil photo, et du soleil. Beaucoup de boulot dans le jardin, de morceaux de piano à travailler (à ce propos, vive la tendinite qui fait de mon bras gauche un truc inutile et encombrant depuis hier), de Pokémon à capturer : tout ça, ça peut occuper, même quand on est coupé du monde. Du coup j'ai pas mal de choses à raconter, de photos à publier (occasion de continuer mon blog photographique). Et puis je vais sûrement séparer les "papiers volants" en deux ou trois autres catégories, histoire d'équilibrer et de mieux trier tout ça (c'est mon coté maniaque voyez-vous ?)
Pour la vidéo du générique de Naruto, c'est parce que je suis fan de cette chanson et que je ne savais pas trop comment vous la proposer autrement. C'est tout con !

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