Camille redouble, réalisé par Noémie Lvovsky
★★★☆
Synopsis (provenance Allociné) : Camille a seize ans lorsqu’elle rencontre Eric. Ils s’aiment passionnément et Camille donne naissance à une fille…
25 ans plus tard : Eric quitte Camille pour une femme plus jeune.
Le soir du 31 décembre, Camille se trouve soudain renvoyée dans son passé.
Elle a de nouveau seize ans. Elle retrouve ses parents, ses amies, son adolescence… et Eric.
Va-t-elle fuir et tenter de changer leur vie à tous deux ? Va-t-elle l’aimer à nouveau alors qu’elle connaît la fin de leur histoire ?
Mon avis : Un film très chouette, rafraîchissant, à la fois triste et drôle. L'immersion d'une quarantenaire dans le corps de l'adolescente qu'elle était, alors que nous la voyons avec son apparence de mère alcoolique, est très bien menée. Perdue entre l'idée de mener à nouveau la vie qu'elle vient de vivre, et qui s'est mal terminée, avec son mari ; et l'idée de vivre autre chose et de renoncer à tout ce qu'elle a connu, elle se retrouve carrément prise au piège et on ne sait trop comment elle va s'en sortir. Le hic c'est que tout le long on se demande si elle va changer l'avenir, si elle va pouvoir empêcher la mort de sa mère, si en n'étant pas avec Éric elle ne va pas devoir faire une croix sur sa fille, si... sauf que rien. Elle se réveille comme d'un rêve pour revenir dans sa réalité de femme en cours de divorce. Le seul truc que je reproche donc à ce film, qui m'a quand même fait rire et passer un très bon moment, c'est de ne m'avoir rien appris. Il pourra être utile aux gens qui n'ont pas réussi à relativiser leur perte amoureuse ; mais malgré une douleur qui reste et le fait qu'au lieu de 25 ans de mariage il s'agissait de mon côté que de 4 ans et demi de relation, j'avais déjà compris ce que le personnage comprend après un voyage dans le passé durant lequel il a tenté de refaire sa vie.
Pas très instructif mais définitivement frais, Camille Redouble ça fait du bien les soirs de pluie, au chaud dans une salle de ciné !
25 ans plus tard : Eric quitte Camille pour une femme plus jeune.
Le soir du 31 décembre, Camille se trouve soudain renvoyée dans son passé.
Elle a de nouveau seize ans. Elle retrouve ses parents, ses amies, son adolescence… et Eric.
Va-t-elle fuir et tenter de changer leur vie à tous deux ? Va-t-elle l’aimer à nouveau alors qu’elle connaît la fin de leur histoire ?
Mon avis : Un film très chouette, rafraîchissant, à la fois triste et drôle. L'immersion d'une quarantenaire dans le corps de l'adolescente qu'elle était, alors que nous la voyons avec son apparence de mère alcoolique, est très bien menée. Perdue entre l'idée de mener à nouveau la vie qu'elle vient de vivre, et qui s'est mal terminée, avec son mari ; et l'idée de vivre autre chose et de renoncer à tout ce qu'elle a connu, elle se retrouve carrément prise au piège et on ne sait trop comment elle va s'en sortir. Le hic c'est que tout le long on se demande si elle va changer l'avenir, si elle va pouvoir empêcher la mort de sa mère, si en n'étant pas avec Éric elle ne va pas devoir faire une croix sur sa fille, si... sauf que rien. Elle se réveille comme d'un rêve pour revenir dans sa réalité de femme en cours de divorce. Le seul truc que je reproche donc à ce film, qui m'a quand même fait rire et passer un très bon moment, c'est de ne m'avoir rien appris. Il pourra être utile aux gens qui n'ont pas réussi à relativiser leur perte amoureuse ; mais malgré une douleur qui reste et le fait qu'au lieu de 25 ans de mariage il s'agissait de mon côté que de 4 ans et demi de relation, j'avais déjà compris ce que le personnage comprend après un voyage dans le passé durant lequel il a tenté de refaire sa vie.
Pas très instructif mais définitivement frais, Camille Redouble ça fait du bien les soirs de pluie, au chaud dans une salle de ciné !
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Les Enfants Loups, Ame et Yuki, réalisé par Mamoru Hosada
Les Enfants Loups, Ame et Yuki, réalisé par Mamoru Hosada
★★★★
Synopsis (provenance Allociné) : Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin tranquille de la ville. Leur vie est simple et joyeuse, mais ils cachent un secret : leur père est un homme-loup. Quand celui-ci disparaît brutalement, Hana décide de quitter la ville pour élever ses enfants à l'abri des regards. Ils emménagent dans un village proche d'une forêt luxuriante…
Mon avis : Oh que c'est beau ! C'est pas des studios Ghibli, mais c'est magique quand même ! Un beau début romantique et tendre ; un passage très douloureux ; et une successions d'éclats de joie et de difficultés concernant l'éducation d'enfants pris entre une nature de loup et une nature humaine par une mère célibataire qui n'a qu'eux. Des personnages très attachants, une histoire qui n'est pas toute tracée dès le départ, qui ne tombe jamais dans le niais sur-affectueux (dans les relations entre la mère et les gosses je veux dire), une progression chronologique bien menée et des musiques dignes d'un bon dessin-animé japonais ! Malgré quelques passages qui traînent un peu en longueur, il n'y a que du bon à dire de ce film ! A ne pas manquer ; et surtout à voir en version originale sous-titrée !
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Quelques heures de printemps, réalisé par Stéphane Brizé
★★★☆
Synopsis (provenance Allociné) : A 48 ans, Alain Evrard est obligé de retourner habiter chez sa mère. Cohabitation forcée qui fait ressurgir toute la violence de leur relation passée. Il découvre alors que sa mère est condamnée par la maladie. Dans ces derniers mois de vie, seront-ils enfin capables de faire un pas l'un vers l'autre ?
Mon avis : Un film dur, froid, grinçant. A aucun moment on ne tombe dans le nunuche ni dans le pathos, c'est ce qui fait la force du film je trouve. On pourrait croire que le personnage principal, sorti de prison, tenterait de nouer des liens de dernière minute avec sa mère atteinte d'une tumeur cérébrale ; qu'il essaierait de se bâtir une vie avec la femme qu'il rencontre au bowling. Mais non, ça restera un connard jusqu'au bout ! Et c'est ça qu'est fou ! Sans créer d'attachement aux personnages, en restant toujours dans le froid, dans le vide de sentiments, le film arrive à nous faire chialer alors qu'on dirait qu'il n'a absolument rien mis en oeuvre pour ça ! Dans le fond il doit y avoir tellement d'éléments cachés pour nous mener là qu'on doit bien avouer que ce film est prodigieusement bien mené. Et prodigieusement déprimant.