La Dame de Fer
Réalisé par Phyllida Lloyd
★★★☆
Synopsis (provenance Allociné) : Margaret Thatcher, première et unique femme Premier ministre du Royaume-Uni (de 1979 à 1990), autrefois capable de diriger le royaume d’une main de fer, vit désormais paisiblement sa retraite imposée à Londres. Agée de plus de 80 ans, elle est rattrapée par les souvenirs. De l’épicerie familiale à l’arrivée au 10 Downing Street, de succès en échecs politiques, de sacrifices consentis en trahisons subies, elle a exercé le pouvoir avec le soutien constant de son mari Denis aujourd’hui disparu, et a réussi à se faire respecter en abolissant toutes les barrières liées à son sexe et à son rang. Entre passé et présent, ce parcours intime est un nouveau combat pour cette femme aussi bien adulée que détestée.
Mon avis : Je ne m'y connais pas trop ni en politique ni en histoire, même récente, mais mes parents allument Tatcher dès qu'on en parle. Beaucoup de gens le font d'ailleurs. Du coup j'ai eu droit à "mais tu vas pas aller voir ce film ? Il font l'apologie de Tatcher !" Ouais bah non, pas plus que ça. C'est vrai qu'on n'insiste pas sur le fait qu'elle ait bien appauvri le peuple et privilégié et enrichi les riches, tout en parlant bien de l'ascension d'une femme plus qu'ambitieuse. Mais c'était très concentré sur la psychologie d'une personne en fin de vie atteinte par une maladie d'Alzheimer qui la ronge et lui fait perdre toute notion de la réalité. Meryl Streep, vieillie comme elle l'était pour faire Tatcher dans son âge le plus avancé, ressemblait tellement à ma grand-mère parfois que j'étais d'autant plus touchée de son déclin. Car en effet, ce film est touchant, assez triste, et finalement on s'attache à un personnage dont on peut oublier qu'il s'agit d'une représentation de Margaret Tatcher. C'est un peu comme avec les derniers
Sherlock Holmes, Sherlock n'a rien à voir avec le perso' de Conan Doyle, pourtant on s'y attache vachement et on l'adore comme tel, et le film on ne l'apprécie pas comme une bonne adaptation des romans de Doyle, mais comme un bon film d'action ! Là c'est pareil, faut pas prendre
La Dame de Fer comme une apologie du tatcherisme, mais comme un film émouvant sur l'Alzheimer d'une femme au passé politique incroyable et qui regrette beaucoup de choses.
Extrêmement fort et incroyablement près
Réalisé par Stephen Daldry
★★★★
Synopsis (provenance Allociné) : Oskar Schell, 11 ans, est un jeune New-Yorkais à l'imagination débordante. Un an après la mort de son père dans les attentats du World Trade Center, le "jour le plus noir", selon l'adolescent, il découvre une clé dans les affaires du défunt. Déterminé à maintenir un lien avec l'homme qui lui a appris à surmonter ses plus grandes angoisses, il se met en tête de trouver la serrure qui correspond à la mystérieuse clé. Tandis qu'il sillonne la ville pour résoudre l'énigme, il croise toutes sortes d'individus qui, chacun à leur façon, sont des survivants. Chemin faisant, il découvre aussi des liens insoupçonnés avec son père qui lui manque terriblement et avec sa mère qui semble si loin de lui, mais aussi avec le monde déconcertant et périlleux qui l'entoure...
Mon avis : La prestation du gosse est magnifique. On est tellement habitués à voir des enfants qui jouent mal que quand j'en vois un qui joue bien je suis éberluée. La quête du gamin est pleine d'émotions, de rencontres. Et sa façon de travailler les itinéraires, de jouer les chasseurs de trésor comme quand il jouait avec son père, est vraiment touchante. On sait bien que personne ne fait ça et que très peu d'enfants de son âge seraient en mesure de le faire mais on se prend au jeu, on y croit parce qu'on a l'impression que ce gamin peut tout faire pour résoudre l'énigme de la clef. On voit un peu trop peu Tom Hanks à mon goût, mais sa présence rajoute tellement de charme que je ne lui en veut pas trop. Et puis Max Von Sydow, rappelez-vous le Marc-Aurèle de
Gladiateur, et le Sire Loxley du dernier
Robin des Bois (
oui, c'est un pote à Russell Crowe et Ridley Scott), qui joue le locataire qui ne parle pas, toujours aussi poignant que dans ses autres films, avec son charisme de vieil acteur génial.
The Artist
Réalisé par Michel Hazanavicius
★★★★
Synopsis (provenance Allociné) : Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.
Mon avis : Petite perle. Jusque là j'ai toujours détesté Jean Dujardin, mais ce film m'a fait changé d'avis par rapport à l'acteur, qui n'est pas qu'un gros naze, mais aussi un bon comédien. C'est peut-être dû au fait qu'il ne parle pas. Mais j'ai trouvé vraiment sympathique le retour au noir et blanc, et surtout le retour au muet, avec pourtant toute la qualité du film actuel : des images sans grain, une bande son de qualité optimale, des montages avec les effets spéciaux d'aujourd'hui... Ça enlève le charme des vieux films, je suis d'accord, mais ça rajoute tellement au nouveau film qu'il soit traité comme ça... enfin j'me comprends. L'histoire est belle, le jeu est bon, la musique parfaite.
Et c'était mon premier rencard avec Qwenn (
oui, nouveau surnom, plus sympa et avec peu de risques de massacre phonétique), alors de toute façon le film aurait pu être un navet que j'aurais vu la vie en rose.
La Dame en Noir
Réalisé par James Watkins
★☆☆☆
Synopsis (provenance Allociné) : Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…
Mon avis : Mouais. Je voulais absolument voir ce film pour voir les progrès de Daniel Radcliffe, j'étais persuadée qu'en quittant le personnage d'Harry Potter il améliorerait son jeu, mais y a rien à faire, je déteste sa façon de jouer, ses mimiques qui ne correspondent pas aux émotions qu'il est censé jouer... Sinon le film fait peur, dans le suspens il est bon ; le film est beau, dans les images il est bon. Mais dans l'histoire... J'avais déjà pigé l'intrigue dès le milieu du film. Et la chute est bidon. Enfin pas tant que ça dans l'absolu, mais vous verrez si vous y aller, la chute est niaise. Je ne suis donc pas du tout convaincue par ce film, mais il a respecté mes attentes dans le sens où je m'attendais à flipper grâââve.