★★★★

Synopsis (provenance Allociné) : Henry Barthes est un professeur remplaçant. Il est assigné pendant trois semaines dans un lycée difficile de la banlieue new-yorkaise. Lui qui s’efforce de toujours prendre ses distances va voir sa vie bouleversée par son passage dans cet établissement...

Mon avis : C'est ce qu'on appelle un film triste. Je l'ai beaucoup aimé et pourtant je n'ai pas grand chose à dire dessus. Au début quelques mouvement de caméra m'ont laissé penser que j'allais avoir la nausée à cause de la façon dont c'était filmé mais finalement même si c'était parfois saccadé la majeure partie du temps c'était filmé simplement. Les images sont belles, les personnages vraiment très attachants, les acteurs très doués (si je n'avais aucun doute quant à Adrien Brody je me demandais comment s'en sortirait la gamine). L'histoire est double : on a en parallèle ce que vit Henry Barthes dans le lycée, mais aussi des réminiscences de son enfance, qui font qu'il n'est pas un type anodin et qui nous aident à le comprendre. Un très beau film en tout cas, très touchant.

★★★★

Synopsis (provenance Allociné) : Mikael Blomkvist, brillant journaliste d’investigation, est engagé par un des plus puissants industriels de Suède, Henrik Vanger, pour enquêter sur la disparition de sa nièce, Harriet, survenue des années auparavant. Vanger est convaincu qu’elle a été assassinée par un membre de sa propre famille.
Lisbeth Salander, jeune femme rebelle mais enquêtrice exceptionnelle, est chargée de se renseigner sur Blomkvist, ce qui va finalement la conduire à travailler avec lui.
Entre la jeune femme perturbée qui se méfie de tout le monde et le journaliste tenace, un lien de confiance fragile va se nouer tandis qu’ils suivent la piste de plusieurs meurtres. Ils se retrouvent bientôt plongés au cœur des secrets et des haines familiales, des scandales financiers et des crimes les plus barbares…

Mon avis : Je n'étais pas allée voir le Millenium suédois parce qu'on m'avait dit que c'était carrément sordide. Je ne voulais pas aller voir celui-là parce que je m'attendais encore à un truc sordide, et qu'en plus Daniel Craig a un rôle principal. Mais d'un autre coté j'en ai entendu du bien et il y avait aussi Stellan Skarsgard (je sais pas faire les accents ronds à la nordique, désolée) qui jouait dedans. Alors ouais, c'est sordide. C'est carrément trop trop trop sordide. Mais c'est aussi excellent. Quand je pense que j'avais acheté le bouquin de Stieg Larsson à Mad', je m'attendais pas à lui avoir offert un truc aussi trash ; ça va qu'elle est grande dans sa tête, parce que je suis sûre que certaines ados de son âge seraient mortes tétanisées à la lecture d'un livre pareil. On a à faire avec le film de Fincher à un thriller génial ! Le film dure plus de deux heures et demi, pourtant on ne s'ennuie pas une seconde ! Tout en enquête, en rebondissements, en questionnements (à propos de Lisbeth en plus de l'enquête). Servi par un casting finalement très satisfaisant ; ouais, j'avoue, Daniel Craig remonte dans mon estime... Rooney Mara joue très bien son personnage, et quand je la vois en photo avec sa vraie tête je regrette qu'elle ne soit pas toujours en Lisbeth. Et évidemment, Stellan Skarsgard est toujours aussi bon acteur (et bel homme, ça compte ; comme son fiston Alexander, n'oublions pas le fils prodigue). Et le générique d'intro' : splendide.
Si vous voulez voir un film d'action, de suspens, un super thriller qui dure longtemps et qui est super consistant, avec de la personnalité, de la gueule (parce qu'il faut dire qu'il est très esthétique ce film) et dont vous vous souviendrez, vous savez quoi aller voir !
 

 

Une image du séduisant Stellan Skarsgard dans Millenium.
 

Et une de son fils, pour ne pas que vous soyez frustrées que j'en ai parlé sans le faire apparaître.
Je vous connais les filles !

★★★☆

Synopsis (provenance Allociné) : Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme : on apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu'aux Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir…
Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais…

Mon avis : Je ne saurais dire si c'est parce que je suis trop fan du premier film ou si c'est parce qu'il fait trop parodie, mais je n'ai pas tellement aimé le dernier Sherlock Holmes. C'est un film à la fois sombre et drôle, vif et émouvant, mais on ne retrouve pas la magie du premier opus. Peut-être est-ce parce que j'en attendais trop. Je ne peux néanmoins pas lui mettre moins de 3 étoiles parce que j'ai tout de même passé un bon moment et j'ai beaucoup ri, notamment avec le coup du poney. Les scènes d'action s'enchaînent trop vite, elles sont souvent trop longues ; mais l'excellente musique de Hans Zimmer, qui reprend bien celle du premier, en y ajoutant quelques nouveaux thèmes, vient rattraper le trop d'images consécutives.

★★★★

Synopsis (provenance Allociné) : Curtis LaForche mène une vie paisible avec sa femme et sa fille quand il devient sujet à de violents cauchemars. La menace d'une tornade l'obsède. Des visions apocalyptiques envahissent peu à peu son esprit. Son comportement inexplicable fragilise son couple et provoque l'incompréhension de ses proches. Rien ne peut en effet vaincre la terreur qui l'habite...

Mon avis : Un film splendide. On suit le personnage de tellement près qu'on ne sait pas non plus s'il sombre dans la folie ou si ses rêves ont un véritable sens. Bien qu'on soit tout au long du film dans l'hésitation, on pourrait parler de Take Shelter comme d'un récit pré-apocalyptique centré sur les divagations oniriques d'un seul homme que plus personne ne comprend. Un peu à la Melancholia, mais en moins abstrait, bien plus réaliste et poignant finalement (et puis mieux filmé ; mon estomac avait souffert quand j'avais vu Melancholia, oulalah...) Un mec qui a des visions bizarres, on le voit dans plein de films, mais là ça reste tellement ancré dans la réalité, avec la petite fille sourde, avec les problèmes financiers, la perte de travail, la femme qui ne peut plus suivre puisqu'il ne lui parle pas de ses rêves... tout ça renforce tellement le coté réaliste qu'on en reste sur le cul. Bon, c'est pas le genre de film à aller voir si vous voulez vous détendre, vous l'aurez compris, mais il est tellement bien fait (et Jessica Chastain est tellement jolie) qu'il faut aller le voir quand même !

★★★★

Synopsis (provenance Allociné) : Umi est une jeune lycéenne qui vit dans une vieille bâtisse perchée au sommet d’une colline surplombant le port de Yokohama. Chaque matin, depuis que son père a disparu en mer, elle hisse face à la baie deux pavillons, comme un message lancé à l’horizon. Au lycée, quelqu’un a même écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du campus. C’est peut-être l’intrépide Shun, le séduisant jeune homme qu’Umi n’a pas manqué de remarquer...
Attirés l’un par l’autre, les deux jeunes gens vont partager de plus en plus d’activités, de la sauvegarde du vieux foyer jusqu’à la rédaction du journal. Pourtant, leur relation va prendre un tour inattendu avec la découverte d’un secret qui entoure leur naissance et semble les lier…
Dans un Japon des années 60, entre tradition et modernité, à l’aube d’une nouvelle ère, Umi et Shun vont se découvrir et partager une émouvante histoire d’amitié, d’amour et d’espoir.

Mon avis : La magie Ghibli retrouvée, une fois de plus. L'histoire a beau se dérouler dans le véritable Japon des années 60, sans démons, sans magiciens, sans dragons, sans Totoro ou autres trucs fantastiques, il reste cette magie qui vous emporte dès les premières images et les premiers sons. D'ailleurs, le style assez européen de la musique, avec pas mal d'accordéon, de piano assez jazz genre piano-bar, était chouettement bien choisie ; ça change de d'habitude mais ça rajoute un charme particulier. Sinon, au niveau de l'histoire c'est vraiment très joli et malgré un synopsis qui pourrait annoncer quelque chose d'assez plat, il y a beaucoup de rebondissements qui sont toujours les bienvenus. Évidemment, je ne vous parle pas de l'éternel humour qui filtre à travers les dessins animés des Miyazaki ; notamment ici avec le gars déjanté du club de philosophie. En tout cas, allez donc voir ce film, il vous transporte du début à la fin, dans un lycée où je pense tout le monde aura envie d'aller en quittant le cinéma, au bord de la mer, où une entêtante chansonnette japonaise vous berce toute la journée... magique je vous dis ! (je sais, j'y vais fort avec les articles "tickets de cinéma" en ce moment, mais vous m'avez dit de sortir, alors vous payez les conséquences de vos conseils, héhé)