Vous m'avez manqué les amis ! Tout m'a manqué en fait, et tout le monde. Tant mon lapin et mon copain, que mon piano, mon chien, ma chambre, mon jardin, l'air de la campagne, l'ordinateur...
C'était dur, très dur, loin de tout ce que j'aime, et seule... alors que je ne mets jamais un pieds hors de chez moi si je ne suis pas accompagnée (c'est exagéré, mais pourtant presque vrai.) Les premiers jours étaient physiquement et moralement difficiles ; premier travail de ma vie, en tant que "agent de service" dans ce camp pour gosses, à se lever tôt pour couper le pain, l'apporter dans la salle de petit déjeuner, préparer les tables et servir les gamins affamés et assoiffés qui braillaient tous plus fort les uns que les autres, à faire leur vaisselle, nettoyer les tables, le sol, à dresser la table pour le petit déjeuner du lendemain avant de retourner au bâtiment principal afin de préparer la table dans les grandes salles pour le repas de midi. Prendre le déjeuner avec le personnel de service, à devoir parler avec tous ces inconnus pour nouer un minimum de liens sociaux avec les collègues (moi qui suis censée être timide j'ai jouée les extraverties ; faudra que je le fasse plus souvent, parce qu'en fait ça porte ses fruits). Aller servir les entrées aux enfants, débarrasser leurs plats, leur apporter le plat de résistance, les débarrasser, leur apporter leur dessert puis tout nettoyer une fois qu'ils sont partis. Terminer à 15 heures pour reprendre à 18h après une sieste pour remettre tout ça le soir : mise de table, dîner avec le PS (personnel de service), service des gamins, nettoyage des salles... jusqu'à 22h et ce tous les jours, tous les jours. A part le lundi, qui était mon jour de congé (et comble de malheur, j'étais la seule en congé ce jour là...) Un boulot qui vous rend dingue !

Mais d'un autre coté, il y avait justement la communauté du PS pour te booster le moral et to make you feel alive (sorry, j'écoute de la musique en même temps et les paroles sont tombées justes.) Comme j'étais loin de chez moi, ces gens passaient pour une seconde famille ; c'est une grosse portée. On était 14 en tout je crois, ça fait une bonne famille déjà. Stessy, Flore, Nina, Vincent, Swann, Phallowet, Sébastien, Jane, Didier, Nadine, Morgane, Candice, Odile et moi. Il y avait vraiment une bonne ambiance, ce que je regrette déjà un peu étant donné que je me retrouve ici toute seule avec mon père (ma mère étant partie en vadrouille.)
Je vous reparlerai sûrement plus tard de tout ce petit monde, il y aurait trop de choses à dire sur ce camp de vacances et sur ces supers collègues pour un seul article.

En tout cas, même si j'ai très envie de retourner travailler là-bas l'an prochain, je suis contente d'être rentrée et d'avoir constaté que Kyra avait publié des articles dans la rubrique cartons d'invitation ; merci beaucoup !
L'idée de faire un article commun était très bonne, mais je comprends que vous l'ayez pas fait, quand je projette de faire des choses comme ça, je repousse toujours et finalement rien ne se fait. En tout cas, pour ceux qui ont loupé le coche et que ça ferait tripé d'écrire sur le blog d'un autre, vous pourrez toujours le faire fin août et début septembre, quand je partirai une semaine en vacance et que je relancerai le mot de passe invité !
 

Et sinon, en voyant cette image, j'ai constaté qu'en fait... les dauphins ça me fait peur.
 

Dans une semaine j'aurai commencé le boulot. Je pars le o6 juillet pour Saint-Hilaire de Riez, où je serai "agent de service" dans un établissement qui accueille des gosses pour les vacances. Je ne serai pas monitrice, mais femme de ménage en fait. D'accord, ça fait un peu minable, mais je serai à la mer ! Quand on me connaît, on peut se demander pourquoi je suis contente d'y aller alors que je n'aime pas la plage. Et bien parce que ça va me changer un peu d'ici, que je vais être toute seule et que je vais devoir me faire de nouveaux amis, et parce que j'ai envie de gagner des sous.

Par contre, je viens de regarder les dates précisément et en fait, si je commence le o7 et bien c'est vraiment trop nul. Parce que mon R. n'a ses congés que les mercredi et jeudi et je constate tout juste que je vais sûrement partir dès le mercredi matin. Et que je ne verrai alors pas mon amoureux avant de partir pour plus de trois semaines loin de lui. Trois semaine sera notre temps record de séparation d'ailleurs. Je ne verrai pas mon adoré Poup' non plus étant donné que je le laisse aux bons soins de mes parents. Et vous non plus je ne vous verrai plus étant donné que je n'aurai que très peu, voire pas du tout, accès à internet de là-bas...

Je suis donc partagée entre l'envie de partir et le serrement de coeur en pensant à quitter ce que j'ai ici. Je n'aurai que quelques fringues, quelques billets et mon appareil photo. Mon R. et mon Sherlock vont terriblement me manquer. Ce sera dur dur dur ; on pourra dire que je les méritais mes sous quand je reviendrai de là-bas, vu la privation que ça occasionne de partir. J'essaie de voir le bon coté, mais puisque je viens de constater que je ne verrai quasiment pas mon R. avant de partir... voire même pas du tout... pfiou, ça fait mal au ventre. Bouhou...