4 février - 7:32 AM

Je me suis réveillée à 4 heures. Depuis j'ai pas arrêté de gesticuler dans mon lit en attendant de me rendormir, jusqu'à ce que je comprenne que je ne me rendormirais pas. La question la plus intéressante à se poser dans ces cas là est : "comment se fait-il que j'ai normalement besoin de plus de 10 heures de sommeil par nuit mais que le samedi, jour de grasse matinée où j'aurais pu pousser jusqu'à 12 heures de sommeil, je me réveille si tôt ?" C'est quand même un comble ça ! Toute la semaine je me dis "vivement samedi, tu restes à l'appartement, tu pourras dormir bien au chaud dans ton lit même après 8 heures..." Et puis nan.

C'est qu'hier soir je me suis couchée heureuse. D'habitude je suis soit malheureuse soit dépourvue de toute émotion. Je vais vous raconter ma journée, vous verrez.
Je me suis donc levée à huit heures et demi, j'ai pris mon petit déjeuner, fait une petite balade sur internet, et tout et tout. A 10 heures j'ai eu un cours de littérature jeunesse, cours que j'aime beaucoup. Ensuite je suis passée chez le fleuriste pour lui acheter la plus belles des roses, j'ai fait mes petites courses alimentaires et j'ai fait le ménage à l'appartement. Raphaël est venu déjeuner et m'a dit qu'il resterait l'après-midi pour qu'on aille au cinéma le soir. Il est néanmoins allé en cours, et moi de même. J'ai même pu récupérer mon relevé de notes ; j'ai validé mon semestre avec 11,975/20, ce que le jury a gentiment arrondi à 12/20 pour que j'ai la mention ! Ça devient une habitude, ils m'avaient déjà remonté au semestre dernier ! C'est donc avec bonne humeur que je suis allée passer deux heures de stylistique avec Candoo' ; au début du semestre je pensais que j'aurais du mal avec la prof' et son cours, mais finalement les deux sont sympas. En sortant de là je suis allée chercher la lampe banquière que j'avais commandée dans une papèterie ; après avoir attendu une demie-heure que l'apprentie qu'ils avaient fasse le papier cadeau, que je l'ai aidée à le faire d'ailleurs, et après qu'elle m'ait offert le crayon de papier que je voulais lui acheter pour combler l'attente, je suis rentrée à l'appartement. Je n'ai pas pu faire autrement que d'offrir la lampe à Raphaël ; bien sûr elle était pour lui, mais je voulais lui faire une surprise juste avant son départ dans le sud, mais comme il était là et que je n'ai jamais pu m'empêcher de dévoiler les surprises trop tôt, bah je lui ai donnée. Il était content ! On est ensuite allés manger à Quick et on est allés voir Sherlock Holmes 2 : Jeu d'Ombres, sur lequel je ferai finalement un article plus tard, parce que j'ai vraiment trop trop de trucs à vous raconter (ou sinon je le publie en différé). Et puis on est rentrés chacun de notre coté. Même si j'ai pleuré hier, dans la journée, avec Raphaël, parce que ça reste dur tout ça, en rentrant, et puis après, j'étais juste heureuse ; j'en ai même oublié de prendre mes cachets et j'ai dû quitter le lit pour aller les prendre, comme quoi !

Me voila donc de bonne humeur ce matin, pour attaquer une journée de travail sur mon exposé, de photographie en ville pour le challenge du jour et de cinéma avec Criquet (encore un autre article en différé à prévoir !) Remarquez, je me demande si je ne vais pas retourner me coucher, histoire de voir si je peux finir ma nuit pour ne pas avoir qu'une énergie de larve jusqu'à ce soir...

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28 janvier - 8:40 PM

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Vous en aurez vu des sautes d'humeur sur ce blog, hein ! Je vis en dents de scie, et comme pour purger mes émotions je dois écrire ce que je ressens et que, ô malheur, je préfère écrire ici que sur traitement de texte ces aléas de ma vie, vous en bouffez du "je meurs...", du "je l'aime !", du "j'suis trop courageuse !", du "ma vie est foutue..." ! Le tout entrecoupé d'articles tickets de cinéma. C'est pas ça qui va faire avancer le monde ! Vous me direz, ce n'est pas avec les articles folie shopping et coin bouquin que je vais vous pondre dans les jours à venir que nous allons le faire avancer ce fichu monde ; remarquez, qu'est-ce qu'on s'en fout, l'apocalypse est à la fin de l'année !
 
Ce matin je suis retournée voir le médecin qui m'avait prescrit les anti-dépresseurs (et auquel j'ai dû téléphoner mercredi matin tellement les larmes m'empêchaient de voir clair et qui m'a dit de doubler les doses : Requiem For a Dream bonjour !) et il m'a dit de continuer comme ça avec mes doubles doses pendant trois semaines, soit jusqu'à ce que je retourne le voir. C'est vrai que sans eux je ne peux plus rien faire ; même avec toute la bonne volonté du monde, avec tout la rationalité possible, je reste pétrifiée et en pleurs. Je ne suis pas retournée voir la psychologue car la situation n'a pas évolué depuis la dernière fois dans mon esprit ; je sais ce que je dois faire, je sais où je dois aller, je sais ce que je dois penser, je sais absolument tout ce que je dois faire pour être heureuse (le truc c'est que c'est vachement dur en fait...)

La revue en ligne Solaris m'a envoyé un mail disant qu'elle refusait ma nouvelle "Lucilie" (cliquez sur la croix pour la télécharger en PDF : ×), je suis un peu déçue mais le refus a été bien expliqué et j'ai été pas mal complimentée, ça me donne envie de soumettre d'autres textes comme ça. Enfin quand j'aurai le temps.

Car oui, outre mes pétages de cables sentimentaux, mes nombreuses et fréquentes sorties, les déjeuners et dîners avec les amis, les cours de piano, les cours tout court, les week-ends chez les parents, et mes 12 heures de sommeil par nuit (c'est les médocs qui me font dormir...) et bien j'ai du boulot ! Il me faut préparer un dossier écrit sur les dernières scènes de La Vie de Timon d'Athènes de Shakespeare et un exposé bien complet (avec explication du mythe, décortiquage de la pièce de Racine et du tableau de Cabanel – enfin c'est moi qui ai choisi, le plan n'est pas imposé) sur Phèdre. Cet exposé me permettra d'ailleurs de parler d'Hippolyte.

J'ai oublié de mettre ça dans les qualités de l'homme de mes rêves : il voudra lui aussi appeler à tout prix notre fils Hippolyte. De toute façon je serai malheureuse toute ma vie si je n'ai pas mon Hippolyte, alors autant dire que la qualité principale d'un garçon à mes yeux est désormais de vouloir appeler son fils comme ça. Les lubies ça ne se décide pas...

15 décembre - 10:32 AM

On n'est pas encore tout à fait en hiver, mais depuis le temps que je comptais faire revenir mon habillage gris aux intonations hivernales, j'ai quand même profité du froid qui commence à s'installer et du mauvais temps pour changer tout ça.
J'en ai aussi profité pour refaire une beauté à La Galerie de Bildibrun. Ceux qui me connaissent depuis longtemps sur la plateforme reconnaîtront le même style de fond de blog qu'à l'époque ; d'ailleurs ce fond d'hiver-ci est du même auteur (Psion005) mais que j'ai modifié avec Photoshop, pour virer en premier lieu le coté psychédélique du truc.
Enfin bon, je vais en profiter pour rappeler aux non-connaisseurs que La Galerie de Bildibrun est une galerie à thèmes (je vais pas trop expliquer non plus, faudra faire l'effort de cliquer sur le lien et de lire l'article d'accueil du blog) ouverte à tous, et qu'en ce moment, les thèmes ouverts sont ceux de l'automne et de la flore. Alors venez voir les photos et illustrations des participants et participez vous-même, qu'on finisse avec une splendide galerie cowblogienne. Et puis, plus on est de fous, plus on rit ! Ha, et si par ailleurs vous avez des idées de thèmes pour guider les publications à venir, n'hésitez pas à en proposer en commentaires sous l'article Les Thèmes.

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Et comme l'hiver est indissociable des Stark de Winterfell, la musique du générique de Game of Thrones ne peut que s'accorder à merveille avec tout ceci.
Game of Thrones Intro by Game of Thrones on Grooveshark

20 novembre - 11:38 AM

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Je suis en train de lire ce que je peux désigner comme l'un des meilleurs livres que je n'ai jamais lu, alors je n'ai plus trop de temps à consacrer à ce blog ; ni à mon blog photo, puisque je n'ai pas l'occasion de prendre des photos (et que je n'ai pas voulu m'encombrer de mon appareil pour venir à la campagne ce week-end) ; et comme je n'ai eu qu'une participation pour la galerie Bildibrun, que je n'ai pas encore mise en ligne d'ailleurs, on ne peut pas dire que j'ai eu besoin de lui consacrer du temps.
Du coup je viens ici pour donner des nouvelles inexistantes ! Pour dire des choses qui vous sembleront absolument dépourvues d'intérêt :
• J'ai eu un 15 comme note provisoire à mon dossier d'anglais (grâce à ma chère Ursula disparue), que je vais faire grimper en le corrigeant et en l'accompagnant d'une illustration.
• Mon emploi du temps est tellement bancal et les profs sont tellement malades que demain je n'ai cours que de 16h à 17h.
• J'ai revu ma Lotte vendredi, alors que ça faisait plus d'un mois qu'on ne s'était pas même croisées.
• Je me suis trouvé une pseudo-toile représentant un buste de cerf en tenue militaire à l'ancienne (20€ dans un magasin de déco).
• Ce n'est pas encore sûr et certain, mais j'ai peut-être trouvé un logement pour les mois de mars à juin.
• Et comme je le disais, je suis en plein dans la lecture d'un super bouquin, alors j'y retourne ! Tschüss !
 

Go Down Moses by Louis Armstrong on Grooveshark

10 novembre - 10:29 PM

Je ne suis pas morte. De toute façon vous savez bien que je suis immortelle ou que je me persuade de la chose pour ne pas vivre une vie de tourments. L'idée que nous sommes tous voués à la mort ne finira jamais de me bouleverser, donc ne parlons pas de ça !

Parlons de la maladie ! C'est tellement mieux ! Parce que l'un de mes derniers articles racontait mon état vaseux donnant suite à une malencontreuse lecture de magazine scientifique lu dans la pénombre, la tête coincée et des heures d'affilée ; état vaseux s'étant étalé sur presque 24h. Assez pour être troublant.
Ce que vous ne savez pas, c'est que de ce vacillement général de ce fameux jour maudit, je suis passée, le surlendemain, à un évanouissement quasiment complet ! L'accordeur venait à la maison samedi matin, pour... tatatam ? Accorder le piano ! ("hey, what did you expect ?" - fallait que je le case)
Mon coeur battait fort, trop fort, depuis mon réveil, ça je l'avais constaté, mais je ne sais pas si un lien est faisable. Mon coeur n'a rien à voir avec l'accordeur, ce n'est pas une image d'amour palpitant, c'est une constatation physique sans rapport. Et donc, je le regardais accorder, causant vite fait avec lui, analysant ses faits et gestes pour repérer le truc que je ne l'avais pas vu faire l'après-midi que j'avais passé avec lui (voir cet article : ×) Je n'ai rien repéré. Mais était-ce mon coeur qui battait trop fort, mon attention trop focalisée, le fait que je sois restée debout sans bouger près d'une demie-heure, le fait que je me répète dans ma tête "c'est bizarre, j'ai l'impression de ne pas être là..." ? J'ai fini par dérailler.
Mes pensées se sont mises à bourdonner, ma vue à se troubler ; j'ai eu le temps de m'éclipser discretos, de trouver un fauteuil sur lequel comater, et j'ai perdu presque toute faculté. Un de ces moments terribles où t'as l'impression que t'es en train de lutter contre la mort, contre l'oubli et la perte de raison : je m'évanouissais. L'accordeur, lui, il n'a rien capté, j'étais hors de son champ de vision. Je n'ai pas perdu connaissance, ma voix était toujours là pour me soutenir dans ma tête, d'ailleurs elle paniquait. Parce que je suais à grosses gouttes, sur le visage, dans le dos, que j'avais chaud mais que mon visage et mes mains étaient froids comme jamais ; parce qu'elle trouvait ça joli les arabesques qui tournoyaient devant mes yeux, floutant la réalité du salon derrière, et les sons du piano, mais elle se disait bien qu'il ne faudrait pas que ça dure ! Ma conscience et moi nous sommes soutenues durant ces quelques minutes (sûrement longues vu l'étendue du travail qu'a eu le temps d'effectuer l'accordeur durant ce laps de temps), avant que le sang ne se remette à circuler normalement jusqu'à mon cerveau et que j'arrête de prendre cet état transitoire pour une amorce de décès.

Tomber dans les pommes, c'est bien. Ne tomber qu'à moitié... c'est pas bien. Quand tu t'évanouis et que tu rouvres les yeux, tout gaillard, tu te sens bien, frais, neuf ! Quand tu comates pendant une demie-heure en te disant que si ça se trouve c'est les derniers instants de ta vie, en attendant une perte de connaissance qui serait somme toute la bienvenue, bah tu n'en sors pas frais !
J'ai fini par me lever et aller me regarder dans la glace : un fantôme. Un fantôme avec un pull en laine rose, un visage verdâtre, humide, et les racines des cheveux trempées.
Je viens de me rappeler d'ailleurs que quand j'ai voulu avaler ma salive à ce moment là, j'ai ressenti un gros pic de douleur dans la gorge. Mais je ne pense pas que l'indice soit révélateur.
Un verre de jus d'orange très frais, un coup de fil à ma mère qui était chez le vétérinaire (ma mère étant la reine de l'évanouissement elle pouvait me donner des conseils - inutiles pour le coup puisque je m'en étais déjà sortie), et me revoila debout à regarder l'accordeur, en prenant bien soin d'avoir un siège à portée de main.


Maintenant la question est : "pourquoi ?"
Ou Warum pour les amateurs de Schumann (fallait aussi que je case le morceau, c'est l'occasion).
Déjà que le cardiologue m'a dit de ne plus faire d'efforts puisqu'on ne savait pas pourquoi je m'écroulais quand j'en faisais ; faut-il aussi que j'arrête de me tenir debout trop longtemps ? De toute façon je ne peux plus me tenir qu'assise ou allongée si ce n'est debout, je ne peux plus me tenir accroupie depuis que mes rotules (trop luxables, soit-disant... les salopes) ont décidé de me faire souffrir si je souhaite me relever de cette position de façon normale (soit en retendant les jambes ; auquel cas mes rotules ne veulent pas reprendre leur place initiale et soit je me pète la gueule pour ne pas douiller, soit je cries : ce qui arrive souvent puisque je n'ai pas le reflexe de danser comme un russe dans les magazins quand je regarde le prix des produits au raz du sol...)

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Mais sinon, tout va bien ! J'ai juste oublié mon blog cette semaine parce que j'ai eu le malheur de vouloir rejouer aux Sims. C'est comme avec les Pokémons, tout mon temps y est consacré quand je décide d'y jouer... C'est terrible !
D'autant plus qu'hier j'ai acheté la dernière extension, Les Sims 3, Animaux et Cie ! Les amateurs de la galerie Bildibrun, les participants surtout, auront remarqué que j'ai pris du retard avec la galerie, même que j'ai oublié que lancer un nouveau thème dimanche ! (blame on me...) Mais puisqu'il est maintenant trop tard pour réparer les erreurs, sachez que les participations envoyées cette semaine seront mises en ligne avant la semaine prochaine (je ne dis pas demain, pour ne pas prendre trop d'engagements au cas où) et qu'un nouveau thème sera annoncé dimanche !

Et puis samedi, mon R. et moi allons aux Utopiales ! Un festival annuel des littératures de l'imaginaire, qui se déroule à Nantes. C'est notre petite sortie de l'année, alors on est contents !

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