Le professeur de littérature française était absent ce matin, au lieu de venir à Tours, il est parti sur Bordeaux. On suppose qu'il a loupé son changement d'itinéraire. Avec lui c'est bien, on étudie
Mélusine, de Jean d'Arras ; c'est un truc féérique agrémenté de chevalerie, du 12° ou 13° siècle, je ne sais plus (et j'ai la flemme de vérifier).
Du coup, à la bibliothèque, je suis allée faire les trucs d'anglais pour mardi ; il fallait décrire un autre monde, avec soit une tonalité bienveillante, soit une tonalité malveillante. Je suis très contente de ce que j'ai fait, c'est sordide à souhait, mais après, je ne sais pas si mon anglais rend vraiment comme je voudrais. En tout cas, je me suis bien amusée faire cet essai (je me demande si je ne pourrais pas en tirer quelque chose, une micro-nouvelle ou un truc du genre. A voir).
Je n'ai pas vu mes beaux parents, mais ils ont ramenés à l'appartement les deux t-shirts ("The visitor" et "Ghost") de chez
Threadless que je m'étais commandé et qui étaient arrivés chez eux, ainsi celui que j'avais pris pour mon R. ("Abe").
Ce dernier m'a accompagnée à la gare dans l'après-midi. Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris le train, en solo, après qu'il m'ait déposé sur le quai. D'ailleurs la gare est en travaux, je suis sûre qu'on pourrait tirer de très belles photos d'une fin d'après-midi parmi les trains et les échaffaudages ; j'en ai pris une par la fenêtre du train, mais j'ai pas encore regardé ce que ça donnait (puis vu l'angle de vue, je ne m'attend pas à un miracle).
J'ai donc retrouvé ma chère maison. Ma centaurée a enfin fleuri ! Les rosiers ont besoin d'un bon coup de sécateur, le pommier nous donne des rainettes succulentes, mais à coté de ça, le noisettier fait des noisettes riquiquies tombées au sol soit toutes pourries soit encore vertes et le raisin a été pire qu'une catastrophe.
D'ailleurs en parlant de centaurée, je pensais peut-être pouvoir combiner à la fois le chardon et la centaurée pour mon futur tatouage. La tige piquante et la fleur du chardon, avec la feuille allongée et la fleur de la centaurée, de façon quasi-imperceptible évidemment. Parce que ces deux fleurs sont vraiment mes préférées ; elles méritent que je leur réserve un bout de mon flanc droit.
On peut aimer des fleurs sans s'en faire tatouer, je sais bien. Mais je les trouve tellement belles. Et puis il faut bien que je pense à mes éventuels tatouages puisque je passe mon temps à dire que je veux me faire colorer un peu la peau.
Par contre, si un jour je me lance dans les tatouages et que j'aime vraiment ça, j'ai intérêt à faire gaffe. Quand j'aime un truc, il faut toujours que j'en fasse trop, alors je peux vite me laisser embarquer à me faire tatouer sur un bras la totalité des fleurs que je trouve belles, ou à me faire écrire toutes "les Femmes Damnées" de Baudelaire, en spirale autour d'une jambe... Faut pas déconner.
Enfin, tout cela n'est que paroles. Je n'ai encore jamais osé passer la porte d'un tatoueur...
(euh, et si jamais la mise en page de mon article est à chier sur vos écrans, sur celui de l'ordi de mes parents, c'est joli, mais il ne reflète jamais la réalité et ça peut être du n'importe quoi sur n'importe quel autre ordinateur. Du coup, veuillez m'excuser, je rétablirai les éventuelles erreurs quand je rentrerai, héhé !)