Bêtement, j'allais commencer mon article par "vous connaissez Beneth ?". Je dis "bêtement" parce que vous ne pouvez pas le connaître. Beneth c'est mon Protecteur à moi et personne ne peut le connaître. En fait c'est une production de mon subconscient ; j'ai rencontré Beneth en rêve, dans les Pyrénées. Vous allez vous dire que les modifications de pression atmosphérique de la montagne m'ont cogné le cibouleau, mais il y a des rêves bizarroïdes comme ça, dont on se souvient étrangement bien et qui semblent abriter une certaine vérité.
Comme cette fois où j'ai vu un truc, un "truc" c'est bien le mot, quelque chose d'indéfinissable, comme si la nuit était une entité lovée sur mon lit et qui s'est redressée pour me regarder droit dans les yeux (alors qu'elle, elle n'en avait pas, évidemment) et que j'ai cru mourir. Je ne sais pas si je vous en avais déjà parlé, mais j'ai cette étrange certitude que si ma conscience m'avait pas gueulé "Réveille-toi ! Faut pas rester là !... Maintenant !", je serais morte d'une façon ou d'une autre. Infarctus, AVC, j'en sais rien, mais il me serait obligatoirement arrivé un truc bien comme on n'en veut pas (bon, ok, si ça se trouve je me serais peut-être juste pissé dessus). C'était la mort dans mon lit, c'est sûr. Et elle m'a regardé. Depuis je flippe dès que je pense à ce rêve. Oui, j'ai bien les larmes aux yeux quand je vous écris juste la fin de ce terrible cauchemar.
Cela dit, revenons-en à mon chez Beneth. Déjà, veuillez prononcer ça "bénèss", à l'anglaise, surtout pas "bénèt", et encore moins Benoit ! Nan parce que les gens comprennaient pas comment l'appeler dans mon rêve et y avait des "Benoit" qui volaient de-ci, de-là. C'est de mon Protecteur qu'on parle là, si Beneth est un nom assez laid (c'est pas moi qui ait choisi, c'est ma conscience qui m'a dit qu'il s'appelait comme ça) c'est au moins plus original que Benoit (j'ai rien contre les Benoit, mais j'aime pas du tout ce prénom).
Je ne peux pas vous raconter tout le rêve, il reste des endroits de flou qui rendent un minimum de cohérence impossible. Ça a commencé avec une forêt. Dans cette forêt il y avait des ruines en hauteur, des ruines de temples assez proches des pyramides aztèques, la végétation recouvrait la majeure partie des pierres, mais alors que les grandes ruines montaient vers la cime des arbres, il y avait sur le côté une grille en fer, une petite herse à demi relevée, qui menait dans un souterrain très sombre. Ma conscience m'a dit qu'il ne valait mieux pas que j'y aille, que les gens avaient peur de voir derrière la grille. Pourtant elle ne me l'a pas interdit ou n'a pas hurlé comme elle l'a déjà fait à plusieurs reprises dans d'autres rêves (dont je ne me rappelle pas le contenu : saloperie de conscience, des fois elle censure des trucs, c'est flippant !). Je suis donc entrée. Bizarrement je n'avais pas peur le moins du monde. Pas même quand je suis tombée face à face avec Beneth.
Beneth est une sorte d'ectoplasme, grand, gris-noir, aux contours très flous. Il ressemble à un grand homme capé, sans visage. Ou presque. De sa cape fantomatique, là où aurait dû se trouver le visage, sort une sorte de dentition gigantesque, comme si on pouvait voir ses incisives et ses canines, mais que chacune de ses dents était une défense de sanglier, grise évidemment, pour rester dans le style du personnage. Imaginez donc dix défenses, celles représentant les canines étant plus longues que les autres, qui sortent d'un visage sans contours, sans nez ni yeux. Je n'ai pas eu peur. Au contraire, je n'ai jamais été autant en confiance.
Beneth ne parle pas. C'est ma conscience qui a été obligée de me dire son nom, comme à regret d'ailleurs. Mais moi je lui parlais. J'ai réussi à le faire sortir du cachot ; les gens n'avaient plus peur d'y aller une fois que je l'avais fait sortir. Et ils n'avaient pas peur de lui, que ce soit sous sa forme ectoplasmique ou sous sa forme humaine (oui, des fois il se change en homme) ; et tant mieux parce que j'ai voulu le présenter à tout le monde ! J'ai exhibé mon Protecteur au maximum d'endroits possible, au maximum de gens possible ; je ne sais même plus qui étaient ces gens d'ailleurs. Mais j'ai trop dû abuser de lui, parce qu'il m'est maintenant impossible de le revoir. J'ai beau y penser souvent dans la journée, croiser les doigts le soir pour le retrouver en rêve, je crois que ma conscience est tout à fait opposée au fait que je le revoies.
C'est frustrant parce que je suis carrément bien quand il est à côté, j'ai beau être en plein rêve, je n'ai peur de rien, ma conscience ne parle que très peu, si quelque chose m'inquiète, je vais le chercher, il n'est jamais loin, et tout va mieux ! C'est pour ça que je l'appelle mon Protecteur. Maintenant la question est : "quelle protection effectue-t-il ?"
Nan parce qu'il faut quand même pas déconner, c'est avant tout un rêve. Mais Beneth il était sur-réel ! Comme la flaque de nuit fatale qui s'est retournée dans mon lit ! Ma conscience a réagi exactement pareil. Ça fait un peu comme si Beneth et la flaque de nuit étaient deux entités équivalentes à ma conscience, tant au niveau du pouvoir que du statut. La conscience est extérieure au rêve, tout en le pénétrant pour communiquer. Dans ce cas, la Flaque et Beneth seraient aussi des entités supérieures du rêve ?
Tout ça me dépasse. Et vous n'imaginez pas comme je suis frustrée de ne pas revoir mon Beneth ! Bon, la Flaque je ne veux pas la revoir, je ne tiens pas à percer son mystère, à recroiser son hypothétique regard léthal, vu la réaction de ma conscience et la façon dont j'ai été projetée hors du rêve, c'est trop dangereux. Ma conscience serait alors effrayée par la Flaque, la panique dans sa voix (la mienne, puisque ma conscience me parle avec ma voix telle que je la perçois dans ma tête) signifiait bien qu'elle n'aurait rien pu faire d'autre pour me "sauver" que de m'éjecter du rêve en me l'intimant violemment. La Flaque serait supérieure en pouvoir à ma conscience, ça fait flipper... Par contre, si elle n'était pas favorable à ce que je rencontre Beneth, elle ne s'y est pas opposée concrètement et m'a laissée découvrir une autre entité qui, au contraire d'être dangereuse, est des plus amicale. Apparemment le truc c'est que, maintenant que je connais mon Protecteur, il faut éviter que je le revoies. Pourquoi ?
Si, environ tous les ans (parce que j'ai vérifié, j'avais parlé du cauchemar de la Flaque sur ce blog, c'était l'an dernier, en mai), je perce un nouveau mystère de mes rêves, de leur contenu, de leur déroulement, de leurs entités étrangement extérieures mais intérieures à la fois... je vais bien finir par démêler tous ces secrets et à mettre de l'ordre et un raisonnement logique dans tout ça. Faut espérer, parce que tout ce que je vous dit là c'est tel que je le perçois, le ressens et autant vous dire que c'est perturbant, vu que je suis plutôt quelqu'un de rationnel.
Comme cette fois où j'ai vu un truc, un "truc" c'est bien le mot, quelque chose d'indéfinissable, comme si la nuit était une entité lovée sur mon lit et qui s'est redressée pour me regarder droit dans les yeux (alors qu'elle, elle n'en avait pas, évidemment) et que j'ai cru mourir. Je ne sais pas si je vous en avais déjà parlé, mais j'ai cette étrange certitude que si ma conscience m'avait pas gueulé "Réveille-toi ! Faut pas rester là !... Maintenant !", je serais morte d'une façon ou d'une autre. Infarctus, AVC, j'en sais rien, mais il me serait obligatoirement arrivé un truc bien comme on n'en veut pas (bon, ok, si ça se trouve je me serais peut-être juste pissé dessus). C'était la mort dans mon lit, c'est sûr. Et elle m'a regardé. Depuis je flippe dès que je pense à ce rêve. Oui, j'ai bien les larmes aux yeux quand je vous écris juste la fin de ce terrible cauchemar.
Cela dit, revenons-en à mon chez Beneth. Déjà, veuillez prononcer ça "bénèss", à l'anglaise, surtout pas "bénèt", et encore moins Benoit ! Nan parce que les gens comprennaient pas comment l'appeler dans mon rêve et y avait des "Benoit" qui volaient de-ci, de-là. C'est de mon Protecteur qu'on parle là, si Beneth est un nom assez laid (c'est pas moi qui ait choisi, c'est ma conscience qui m'a dit qu'il s'appelait comme ça) c'est au moins plus original que Benoit (j'ai rien contre les Benoit, mais j'aime pas du tout ce prénom).
Je ne peux pas vous raconter tout le rêve, il reste des endroits de flou qui rendent un minimum de cohérence impossible. Ça a commencé avec une forêt. Dans cette forêt il y avait des ruines en hauteur, des ruines de temples assez proches des pyramides aztèques, la végétation recouvrait la majeure partie des pierres, mais alors que les grandes ruines montaient vers la cime des arbres, il y avait sur le côté une grille en fer, une petite herse à demi relevée, qui menait dans un souterrain très sombre. Ma conscience m'a dit qu'il ne valait mieux pas que j'y aille, que les gens avaient peur de voir derrière la grille. Pourtant elle ne me l'a pas interdit ou n'a pas hurlé comme elle l'a déjà fait à plusieurs reprises dans d'autres rêves (dont je ne me rappelle pas le contenu : saloperie de conscience, des fois elle censure des trucs, c'est flippant !). Je suis donc entrée. Bizarrement je n'avais pas peur le moins du monde. Pas même quand je suis tombée face à face avec Beneth.
Beneth est une sorte d'ectoplasme, grand, gris-noir, aux contours très flous. Il ressemble à un grand homme capé, sans visage. Ou presque. De sa cape fantomatique, là où aurait dû se trouver le visage, sort une sorte de dentition gigantesque, comme si on pouvait voir ses incisives et ses canines, mais que chacune de ses dents était une défense de sanglier, grise évidemment, pour rester dans le style du personnage. Imaginez donc dix défenses, celles représentant les canines étant plus longues que les autres, qui sortent d'un visage sans contours, sans nez ni yeux. Je n'ai pas eu peur. Au contraire, je n'ai jamais été autant en confiance.
Beneth ne parle pas. C'est ma conscience qui a été obligée de me dire son nom, comme à regret d'ailleurs. Mais moi je lui parlais. J'ai réussi à le faire sortir du cachot ; les gens n'avaient plus peur d'y aller une fois que je l'avais fait sortir. Et ils n'avaient pas peur de lui, que ce soit sous sa forme ectoplasmique ou sous sa forme humaine (oui, des fois il se change en homme) ; et tant mieux parce que j'ai voulu le présenter à tout le monde ! J'ai exhibé mon Protecteur au maximum d'endroits possible, au maximum de gens possible ; je ne sais même plus qui étaient ces gens d'ailleurs. Mais j'ai trop dû abuser de lui, parce qu'il m'est maintenant impossible de le revoir. J'ai beau y penser souvent dans la journée, croiser les doigts le soir pour le retrouver en rêve, je crois que ma conscience est tout à fait opposée au fait que je le revoies.
C'est frustrant parce que je suis carrément bien quand il est à côté, j'ai beau être en plein rêve, je n'ai peur de rien, ma conscience ne parle que très peu, si quelque chose m'inquiète, je vais le chercher, il n'est jamais loin, et tout va mieux ! C'est pour ça que je l'appelle mon Protecteur. Maintenant la question est : "quelle protection effectue-t-il ?"
Nan parce qu'il faut quand même pas déconner, c'est avant tout un rêve. Mais Beneth il était sur-réel ! Comme la flaque de nuit fatale qui s'est retournée dans mon lit ! Ma conscience a réagi exactement pareil. Ça fait un peu comme si Beneth et la flaque de nuit étaient deux entités équivalentes à ma conscience, tant au niveau du pouvoir que du statut. La conscience est extérieure au rêve, tout en le pénétrant pour communiquer. Dans ce cas, la Flaque et Beneth seraient aussi des entités supérieures du rêve ?
Tout ça me dépasse. Et vous n'imaginez pas comme je suis frustrée de ne pas revoir mon Beneth ! Bon, la Flaque je ne veux pas la revoir, je ne tiens pas à percer son mystère, à recroiser son hypothétique regard léthal, vu la réaction de ma conscience et la façon dont j'ai été projetée hors du rêve, c'est trop dangereux. Ma conscience serait alors effrayée par la Flaque, la panique dans sa voix (la mienne, puisque ma conscience me parle avec ma voix telle que je la perçois dans ma tête) signifiait bien qu'elle n'aurait rien pu faire d'autre pour me "sauver" que de m'éjecter du rêve en me l'intimant violemment. La Flaque serait supérieure en pouvoir à ma conscience, ça fait flipper... Par contre, si elle n'était pas favorable à ce que je rencontre Beneth, elle ne s'y est pas opposée concrètement et m'a laissée découvrir une autre entité qui, au contraire d'être dangereuse, est des plus amicale. Apparemment le truc c'est que, maintenant que je connais mon Protecteur, il faut éviter que je le revoies. Pourquoi ?
Si, environ tous les ans (parce que j'ai vérifié, j'avais parlé du cauchemar de la Flaque sur ce blog, c'était l'an dernier, en mai), je perce un nouveau mystère de mes rêves, de leur contenu, de leur déroulement, de leurs entités étrangement extérieures mais intérieures à la fois... je vais bien finir par démêler tous ces secrets et à mettre de l'ordre et un raisonnement logique dans tout ça. Faut espérer, parce que tout ce que je vous dit là c'est tel que je le perçois, le ressens et autant vous dire que c'est perturbant, vu que je suis plutôt quelqu'un de rationnel.
Marie.