Vous aurez noté un changement surprenant d'habillage. Ce n'est pas que l'ancien ne me plaisait plus, mais par ce malheureux temps de pluie, j'avais besoin d'un brin de couleurs. Puisque l'automne approche à grands pas, je me suis dit qu'un peu de fleurs ne ferait pas de mal. Ce qui me fait d'ailleurs penser à mes plantes. Je les vois, là, devant la fenêtre, mon orchidée qui laisse éclore ses deux premières fleurs depuis notre retour, des fleurs dégénérées, difformes, ça m'inquiète ; mon népenthès qui se pète la gueule en biais parce que je n'ai pas la tourbe nécessaire pour le rempoter correctement ; mon arabica, maladif, dont j'ai coupé les plus grosses branches puisqu'il avait dépéri alors que nous n'étions partis qu'une semaine en vacances, il ne lui reste plus que trois tiges chétives qui sortent de terre, avec de grosses feuilles mortes, et quelques petites feuilles vivaces, fraîchement épanouies. L'humeur florale est mauvaise chez moi, je mets donc un peu de fleurs ici, histoire de compenser.
Le 11 septembre : ce qui m'inspire...
... Baudelaire et Mozart.
On ne peut pas dire que je cherche l'inspiration où que ce soit, puisque je ne créé pas. Quand j'écris, ces rares fois, je chope mon inspiration dans la totalité de ce que j'ai pu lire dans ma vie, donc je ne sais finalement pas dire d'où je sors quoi ou quoi. Cependant, dans la vie quotidienne, ce qui me trotte le plus souvent en tête sont les poèmes de Baudelaire, et les mélodies de Mozart (entre autres, mais Mozart est probablement mon compositeur préféré ; au niveau du jeu, car ce sont les musiques de Mozart que je préfère jouer). Vous avez là, encore une passionnante explication !
(j'adore les couleurs, les fleurs sont jolies, et elles ont le mérite de gêner un peu la lecture des modules, ce qui emmerdera les cons et les râleurs)