Mercredi je vais retourner me faire tatouer à Médusa, pour avoir sur moi les deux vers de Yeats dont je vous ai déjà parlé : "I have spread my dreams under your feet ; / Tread soflty because you tread on my dreams." En police Copperlate Gothic Light ; c'est la police utilisée pour le poème d'Aragon que j'ai mis tout en haut du blog (c'est nul mon truc parce que dès que j'aurai changé encore d'habillage mon article sera erroné, mais bon, vous n'aller pas chipoter).
Phy' m'a dit, il n'y a pas longtemps, "un tatouage c'est très sérieux", avec quelques phrases sur le fait qu'il devait être fruit d'une longue réflexion... Certes, je suis d'accord. Ainsi, pas question de bâcler mes chardons et centaurées en les faisant comme prévu sur les flancs (je n'ai pas envie de les voir massacrer par une future grossesse), pas question de prendre n'importe quelle écriture pour rédiger mes vers de Baudelaire autour de la cuisse, de dessiner n'importe quel papillon de nuit pour aller avec... Vous savez, je voulais l'écriture de Phy' justement pour ces derniers vers, mais je vais devoir demander ça à un auteur que j'apprécie, comme Xavier Mauméjean ou Johan Heliot (leur Bloodsilver commun m'avait tant plu, et La Trilogie de la Lune est un chef-d'oeuvre du steampunk), comme Vincent Gessler (j'ai adoré à la fois Cygnis et Mimosa) ou comme Olivier Peru, Thomas Day... bref', un auteur français dont j'ai aimé les oeuvres et qui m'a fait bonne impression quand je l'ai rencontré (ce qui est le cas de chacun d'entre eux – hormis Peru, que j'ai pas eu l'occasion de voir encore) ; parce que Phy' est tellement borné que j'arriverai jamais à en tirer 30 cm d'écriture sur une feuille blanche... Du coup, tout ça reste à voir, et à travailler.
Cependant, ce tatouage de Yeats est tout le contraire d'une mure réflexion, c'est un coup de tête. Sur le site Sang Noir (d'où proviennent les photos, il y a des liens dessus aussi), découvert grâce au génialissime blog de La Fille Renne, j'ai vu l'idée d'un tatouage écrit partant de la base du cou à l'épaule et coupé en croix par un autre tatouage écrit. J'ai trouvé ça d'une élégance !
Quand j'ai vu ça, les vers de Yeats me sont de suite venus à l'esprit, et comme j'ai vite vu qu'ils pouvaient s'entre couper, mon tatouage ressemblera à celui qu'on voit sur les photos, avec simplement une ligne dans chaque sens, ça formera une croix sans qu'on voit que ça en forme vraiment une (nan parce que la croix n'est d'absolument aucun symbolisme pour moi, alors tant mieux si ça se repère pas tellement en tant que croix). Et ça se coupera plus près de l'épaule que là ; parce que j'ai pas tellement envie que ça parte dans les salières (c'est la partie creuse au-dessus de la clavicule, et quand on est maigrelet comme moi, les salières sont bien profondes, comme sur les photos de la fille tatouée).
En moins d'une demie-heure mon nouveau tatouage était élaboré, j'ai trouvé la police directement, c'est ma préférée, j'ai fait des mesures, et le tour était joué. J'ai un peu traîné quand même pour aller prendre rendez-vous avec Chadia, mais on a finalement décidé de me faire ça mercredi 27. C'est dans trois jours ! Comprenez que j'ai hâte !
Phy' m'a dit, il n'y a pas longtemps, "un tatouage c'est très sérieux", avec quelques phrases sur le fait qu'il devait être fruit d'une longue réflexion... Certes, je suis d'accord. Ainsi, pas question de bâcler mes chardons et centaurées en les faisant comme prévu sur les flancs (je n'ai pas envie de les voir massacrer par une future grossesse), pas question de prendre n'importe quelle écriture pour rédiger mes vers de Baudelaire autour de la cuisse, de dessiner n'importe quel papillon de nuit pour aller avec... Vous savez, je voulais l'écriture de Phy' justement pour ces derniers vers, mais je vais devoir demander ça à un auteur que j'apprécie, comme Xavier Mauméjean ou Johan Heliot (leur Bloodsilver commun m'avait tant plu, et La Trilogie de la Lune est un chef-d'oeuvre du steampunk), comme Vincent Gessler (j'ai adoré à la fois Cygnis et Mimosa) ou comme Olivier Peru, Thomas Day... bref', un auteur français dont j'ai aimé les oeuvres et qui m'a fait bonne impression quand je l'ai rencontré (ce qui est le cas de chacun d'entre eux – hormis Peru, que j'ai pas eu l'occasion de voir encore) ; parce que Phy' est tellement borné que j'arriverai jamais à en tirer 30 cm d'écriture sur une feuille blanche... Du coup, tout ça reste à voir, et à travailler.
Cependant, ce tatouage de Yeats est tout le contraire d'une mure réflexion, c'est un coup de tête. Sur le site Sang Noir (d'où proviennent les photos, il y a des liens dessus aussi), découvert grâce au génialissime blog de La Fille Renne, j'ai vu l'idée d'un tatouage écrit partant de la base du cou à l'épaule et coupé en croix par un autre tatouage écrit. J'ai trouvé ça d'une élégance !
Quand j'ai vu ça, les vers de Yeats me sont de suite venus à l'esprit, et comme j'ai vite vu qu'ils pouvaient s'entre couper, mon tatouage ressemblera à celui qu'on voit sur les photos, avec simplement une ligne dans chaque sens, ça formera une croix sans qu'on voit que ça en forme vraiment une (nan parce que la croix n'est d'absolument aucun symbolisme pour moi, alors tant mieux si ça se repère pas tellement en tant que croix). Et ça se coupera plus près de l'épaule que là ; parce que j'ai pas tellement envie que ça parte dans les salières (c'est la partie creuse au-dessus de la clavicule, et quand on est maigrelet comme moi, les salières sont bien profondes, comme sur les photos de la fille tatouée).
En moins d'une demie-heure mon nouveau tatouage était élaboré, j'ai trouvé la police directement, c'est ma préférée, j'ai fait des mesures, et le tour était joué. J'ai un peu traîné quand même pour aller prendre rendez-vous avec Chadia, mais on a finalement décidé de me faire ça mercredi 27. C'est dans trois jours ! Comprenez que j'ai hâte !
La poule était un tatouage de près de dix ans de réflexion et d'hésitation (en même temps j'aurais pas pu me faire tatouer à 12 ans), le vers de Yeats un tatouage d'une demie-heure de réflexion. Mais je ne vois pas pourquoi je regretterais l'un ou l'autre. Et pourquoi regretter ? Pourquoi avoir peur d'être déçue ? Pourquoi penser trop loin ? Ma peau est là, ma peau est presque vierge, elle restera la même jusqu'à ma mort, je n'en ai qu'une, autant en faire quelque chose ; qu'elle s'étire si je grossis, qu'elle se fripe et s'affaisse si je vieillis, elle sera au moins décorée. Et finalement, je ne regrette rien de tout ce que j'ai pu faire dans ma vie, pourquoi je commencerais à douter à cause d'encre sous ma peau ? A soixante ans je considérerai sûrement mes tatouages comme des marques d'excentricité de jeunesse, mais pas delà à regretter d'avoir fait ce qui me plaisait en temps voulu.
Moi je suis pas très tatouage (y'a qu'une seule idée à ce sujet qui m'intéresserait mais j'ai aucune idée de l'endroit et... je suis pas très tatouage :p) mais c'est vrai que ça peut être très joli, j'ai connu un mec, à Dunkerque, qui possédait un magasin de fringues de skate et de rock (j'y ai eu mes tee shirts RHCP et Guns and Roses d'ailleurs, enfin passons), et dont le mollet était tatoué façon Star Wars, on aurait dit une fresque avec Chewbacca, Yoda, Vador et tout.
Enfin bref, c'est ton ptit corps, t'en es maîtresse :p Le seul truc au monde qui soit bien à soi, même Qwenn l'aura jamais, ça x)
(j'ai un problème sérieux, je crois, ça fait un moment que quand je lis Aragon, que ce soit l'auteur ou la région espagnole, je vois Aragorn...)