Pourquoi un tel titre ? Ais-je envie de mourir ? De me suicider ? Néni.
C'est simplement que même étant généralement une acharnée de la vie et une anti-mort résolue, crevant à la base de trouille à l'idée de mourir, d'oublier, de ne pas vivre tout ce qu'il restait à vivre... et bah voyez-vous, maintenant je m'en fous.
Je n'irai pas me jeter par la fenêtre du quatrième étage de la bibliothèque universitaire ; je ne me jetterai pas sous un train ; je ne m'étranglerai pas avec mon écharpe ; je ne me taillerai pas les veines avec le rasoir de celui qui me fait encore un coup bas. Mais si vous venez me planter un canif dans la jugulaire, je sens que je ne me débattrai pas avec beaucoup de conviction.
Car oui, mon aimé se sépare à nouveau de moi. Je ne peux pas vous donner les raisons, elles sont trop complexes, bien que tout à fait compréhensibles et naïves ; il faudrait disserter des heures, et vous parler de lui. Et ça, il n'aime pas.
Pour l'instant, nous vivons ensemble, dans notre appartement, en étant pourtant "séparés". La situation est ambigüe. Quand on vit comme ça, il semblerait que rien n'ait changé, mais il suffit que je pose les yeux sur lui ou sur ses affaires pour me rappeler qu'il va déménager chez son frère, et me laisser seule, ici, parmi nos fantômes de vie.
Une séparation pour savoir si l'on est vraiment faits pour vivre ensemble. Je n'en pourrais douter. Mais lui est pétri de doutes. Il va partir. Mais que vais-je faire ?
- Faire tout ce que je peux, malgré mes convictions et mon orgueil, pour essayer d'être amicale, de le voir parfois, sans être sa petite amie, en faisant semblant, alors que je l'aimerai toujours de tout mon coeur, jusqu'au jour où il reviendra parce que je lui manquerai sur le long terme ; ou jusqu'au jour où il trouvera une autre fille, auquel cas je devrais faire ce qui était prévu dès le début : disparaître, le rayer de ma vie, pour survivre. Être amicale pourrait lui faire croire qu'on pourrait être amis. Ce à quoi je me refuse.
- Me faire oublier, ne plus donner de nouvelles, quelles qu'elles soient, une fois qu'il aura quitté l'appartement. Me renfermer, ne plus lui parler, à lui qui me connaît mieux que moi-même. Oublier, tout faire pour oublier. Ce pourrait être la meilleure solution. Mais j'ai peur que dans ce cas il ne revienne jamais plus. Non pas me croyant indifférente (ce serait un comble) mais pensant peut-être que je suis mieux seule, à oublier, croyant que je vais me refaire une vie.
Je n'irai pas me jeter par la fenêtre du quatrième étage de la bibliothèque universitaire ; je ne me jetterai pas sous un train ; je ne m'étranglerai pas avec mon écharpe ; je ne me taillerai pas les veines avec le rasoir de celui qui me fait encore un coup bas. Mais si vous venez me planter un canif dans la jugulaire, je sens que je ne me débattrai pas avec beaucoup de conviction.
Car oui, mon aimé se sépare à nouveau de moi. Je ne peux pas vous donner les raisons, elles sont trop complexes, bien que tout à fait compréhensibles et naïves ; il faudrait disserter des heures, et vous parler de lui. Et ça, il n'aime pas.
Pour l'instant, nous vivons ensemble, dans notre appartement, en étant pourtant "séparés". La situation est ambigüe. Quand on vit comme ça, il semblerait que rien n'ait changé, mais il suffit que je pose les yeux sur lui ou sur ses affaires pour me rappeler qu'il va déménager chez son frère, et me laisser seule, ici, parmi nos fantômes de vie.
Une séparation pour savoir si l'on est vraiment faits pour vivre ensemble. Je n'en pourrais douter. Mais lui est pétri de doutes. Il va partir. Mais que vais-je faire ?
- Faire tout ce que je peux, malgré mes convictions et mon orgueil, pour essayer d'être amicale, de le voir parfois, sans être sa petite amie, en faisant semblant, alors que je l'aimerai toujours de tout mon coeur, jusqu'au jour où il reviendra parce que je lui manquerai sur le long terme ; ou jusqu'au jour où il trouvera une autre fille, auquel cas je devrais faire ce qui était prévu dès le début : disparaître, le rayer de ma vie, pour survivre. Être amicale pourrait lui faire croire qu'on pourrait être amis. Ce à quoi je me refuse.
- Me faire oublier, ne plus donner de nouvelles, quelles qu'elles soient, une fois qu'il aura quitté l'appartement. Me renfermer, ne plus lui parler, à lui qui me connaît mieux que moi-même. Oublier, tout faire pour oublier. Ce pourrait être la meilleure solution. Mais j'ai peur que dans ce cas il ne revienne jamais plus. Non pas me croyant indifférente (ce serait un comble) mais pensant peut-être que je suis mieux seule, à oublier, croyant que je vais me refaire une vie.
J'ai mal, mon coeur est tout fâné...
Alors, lequel d'entre vous se dévoue pour venir me crever l'artère ?
Alors, lequel d'entre vous se dévoue pour venir me crever l'artère ?
Mais ne perd pas espoir.