J'ai la tête qui semble imploser. C'est comme si mon crâne était pris dans un étau qu'on serre, qu'on serre... J'ai mal à la tête quoi. Aujourd'hui j'ai lu, beaucoup lu, j'ai terminé Druide, livre magnifique sur lequel je ferai un article plus tard. J'ai décortiqué Le Portrait de Dorian Gray au fil de ma lecture, car pour le 14 novembre, Candoo' et moi devons faire un exposé sur le dernier chapitre du livre. Et surtout j'ai passé plusieurs heures à écrire, d'abord à l'ordinateur, puis au stylo, un interminable essai sur une anecdote de ma vie. Je pense que la prof' s'attendait à quelque chose d'amusant ; je lui ai balancé l'un des pires jours de ma vie.
Au collège j'avais déjà eu l'occasion de romancer un peu la mort de ma première poule (qui a néanmoins été traumatisante pour moi à sa façon) mais dans une écriture d'invention en français. Avec cinq années de plus et dans une autre langue, j'ai retranscrit les mêmes sensations, les mêmes peurs et la même rage qu'auparavant. Et écrire tout ça m'a fait revivre la perte de ma petite Ursula, cette adorable petite créature si confiante, si aimante, qui a été sauvagement dévorée par un chien errant (supposent les voisins), alors qu'elle s'attendait sûrement à pouvoir monter sur son dos et lui nettoyer le pelage à petits coups de bec : c'était ça Ursula, de la gentillesse. Elle a connu l'une des pires morts que l'on puisse accorder à un animal. Quand j'écrivais mon essai j'avais l'impression de courir à nouveau partout dans le jardin, dans la maison, à la recherche de ma poule, jusqu'à trouver les plumes de son dos, avec du sang et de la chair dessus, dans le fond du jardin... Mon effondrement m'est revenu, l'odeur de ses plumes encore chaudes quand j'ai porté celles-ci à mon nez... et cette infinie tristesse qui n'a été comblée que par Ginger, mon autre adorée poule, que j'ai récupéré deux mois après.
Et maintenant Gin' est morte elle aussi, Noah me hais, mon chien se fait tellement vieux qu'il me rend triste dès que je le regarde... mais je n'ai pas parlé de tout ça dans mon devoir d'anglais.
Au collège j'avais déjà eu l'occasion de romancer un peu la mort de ma première poule (qui a néanmoins été traumatisante pour moi à sa façon) mais dans une écriture d'invention en français. Avec cinq années de plus et dans une autre langue, j'ai retranscrit les mêmes sensations, les mêmes peurs et la même rage qu'auparavant. Et écrire tout ça m'a fait revivre la perte de ma petite Ursula, cette adorable petite créature si confiante, si aimante, qui a été sauvagement dévorée par un chien errant (supposent les voisins), alors qu'elle s'attendait sûrement à pouvoir monter sur son dos et lui nettoyer le pelage à petits coups de bec : c'était ça Ursula, de la gentillesse. Elle a connu l'une des pires morts que l'on puisse accorder à un animal. Quand j'écrivais mon essai j'avais l'impression de courir à nouveau partout dans le jardin, dans la maison, à la recherche de ma poule, jusqu'à trouver les plumes de son dos, avec du sang et de la chair dessus, dans le fond du jardin... Mon effondrement m'est revenu, l'odeur de ses plumes encore chaudes quand j'ai porté celles-ci à mon nez... et cette infinie tristesse qui n'a été comblée que par Ginger, mon autre adorée poule, que j'ai récupéré deux mois après.
Et maintenant Gin' est morte elle aussi, Noah me hais, mon chien se fait tellement vieux qu'il me rend triste dès que je le regarde... mais je n'ai pas parlé de tout ça dans mon devoir d'anglais.
(voici Ursula, ma première poule, une créature rejetée par les siens sûrement
à cause de son étrangeté - elle était laide, il faut en convenir, mais tellement gentille...)
à cause de son étrangeté - elle était laide, il faut en convenir, mais tellement gentille...)
Sinon, mon R. ayant envoyé une lettre pour obtenir un stage dans sa maison d'édition préférée, afin de clore son master, il a eu ce midi un entretien avec la directrice des éditions, sur skype. Méthode peu orthodoxe, mais que je trouve très actuelle et sympathique. Il m'a appelé après, pour me dire que ça s'était très bien passé et qu'il serait pris comme stagiaire là-bas de mars à septembre !
Tout ça est très bien, mais ça veut aussi dire qu'on doit rendre l'appartement en mars, qu'il faut que je me trouve un nouveau logement pour les derniers mois de l'année scolaire avec Poup', et surtout ça veut dire que mon amoureux va se casser dans le sud de la France, pendant six mois ! Ça va être bizarre comme période, sans compter qu'après je vais enchaîner avec ma formation d'accordeur ; enfin, si je trouve un maître d'apprentissage bien sûr...
Ça me fait à la fois plaisir pour lui, parce que c'est les éditions chez qui il rêvait d'aller, et mal au coeur, parce que je ne le verrai presque plus... Je jette juste vite fait un coup d'oeil sur le site de la SNCF : si je ne veux pas passer par Paris et devoir changer de gare là-bas (ce qui m'achèverait), je devrais aller de Tours à Saint-Pierre-des-Corps, de Saint-Pierre à Massy, de Massy à Nîmes, pour un total de 6h de train. Bon, si c'est pour minimum une semaine, ça vaut peut-être le coup, mais niveau tarifs, je n'ose même pas regarder...
Déjà que pour Nantes on paie 40€ l'aller-retour. Parce que le 12 novembre on va aux Utopiales avec mon R. C'est notre sortie culturelle annuelle ! On en profitera pour voir la future patronne de mon amoureux et procéder aux signatures de contrats. Que de projets mes amis ! Que de projets !
Et j'ai mal à la cafetière...
Quand je vivais à Nantes, je n'allais pas souvent aux Utopiales. C'est dommage parce qu'il y a quand même plein de choses super intéressantes à découvrir. J'espère que vous en profiterez bien!