Il paraît que je dois vivre. Même maintenant que j'ai appris, le jour de mon anniversaire, qu'il en voyait déjà une autre, une copine de classe qui plus est, et que c'est même carrément pour elle qu'il m'a quitté sans oser me le dire. Vous comprendrez bien mon choc quand je vous dirai que j'ai découvert ça en remarquant un suçon dans ce cou que j'ai tant aimé et que j'aime encore tant. Une autre l'a touché, une autre l'a embrassé. Et je suis seule. Et il est loin de moi. Et mon coeur hurle. Moi aussi je hurle.
J'ai vu une psychologue samedi dernier, on a convenu que vu comme j'aimais la perle qui venait de me quitter, je ne devais pas faire taire mon amour, je ne devais pas l'étouffer, mais le laisser être, en pensant au bonheur de celui que j'ai laissé filer, en laissant vivre un véritable amour pour lui, qui voudrait qu'il soit heureux, quand bien même je ne le serais pas, afin de le laisser revenir dans mes bras lorsqu'il aurait perdu ses illusions. Je ne savais alors pas qu'il cherchait déjà le bonheur ailleurs. Il recherche avec elle une relation plus équilibrée ; je sais pas trop, je devais l'étouffer à force de trop l'aimer, alors que tout ce que je faisais je le faisais pour le rendre heureux...
Alors j'ai tout perdu. Il est parti vivre l'amour ailleurs, et il ne me regrettera jamais, vu comme notre relation semble ne plus lui convenir le moins du monde. J'ai dû abandonner la garde de Mini-Ju' mardi et d'aujourd'hui, ma mère a pris des congés pour venir me chercher à l'appartement où je mourrais de détresse. Ici je passe mes journées à pleurer et à hurler. On me donne des somnifères le soir. La psy m'a donné à prendre des Fleurs de Bach, je ferai un article dessus lorsque j'aurai réussi à revivre un brin ; ce qui a l'air mal parti. J'ai rendez-vous ce soir chez un médecin, pour qu'il me donne de vrais médicaments à prendre, peut-être des calmants, des anti-dépresseurs... je sais pas trop quoi d'autre.
Je vous assure que j'ai envie de mourir. J'ai tout perdu. Je ne me sens la force de rien. Me lever le matin et faire tout le nécessaire pour survivre m'est difficile. Mes premiers sons de la journée sont des hurlements, mes derniers de vieux couinements de chien battu.
Je vais voir Criquet aujourd'hui, il a la gentillesse de faire des kilomètres et de prendre sur son temps pour venir me soutenir, alors que ce garçon ne me doit rien. Il y a des gens gentils quand même... J'ai rendez-vous à 18h30 chez ce médecin que je ne connais pas – c'est le médecin de ma mère, parce que mon médecin à moi ne m'écouterait pas – puis je traînerai encore avec Criquet jusqu'à prendre le dernier train. Samedi je retourne voir ma psychologue. Dimanche je tiens à voir celui qui était l'amour de ma vie ; vous direz ce que vous voulez, j'ai besoin de lui, j'aurai toujours besoin de lui, et je ferai tout pour être son amie, même si j'ai toujours dit que je le rayerais de ma vie en cas de rupture.
Ma vie, si belle, est devenue un cauchemar. Comment voulez-vous que je me sente toujours l'envie de vivre...
J'ai vu une psychologue samedi dernier, on a convenu que vu comme j'aimais la perle qui venait de me quitter, je ne devais pas faire taire mon amour, je ne devais pas l'étouffer, mais le laisser être, en pensant au bonheur de celui que j'ai laissé filer, en laissant vivre un véritable amour pour lui, qui voudrait qu'il soit heureux, quand bien même je ne le serais pas, afin de le laisser revenir dans mes bras lorsqu'il aurait perdu ses illusions. Je ne savais alors pas qu'il cherchait déjà le bonheur ailleurs. Il recherche avec elle une relation plus équilibrée ; je sais pas trop, je devais l'étouffer à force de trop l'aimer, alors que tout ce que je faisais je le faisais pour le rendre heureux...
Alors j'ai tout perdu. Il est parti vivre l'amour ailleurs, et il ne me regrettera jamais, vu comme notre relation semble ne plus lui convenir le moins du monde. J'ai dû abandonner la garde de Mini-Ju' mardi et d'aujourd'hui, ma mère a pris des congés pour venir me chercher à l'appartement où je mourrais de détresse. Ici je passe mes journées à pleurer et à hurler. On me donne des somnifères le soir. La psy m'a donné à prendre des Fleurs de Bach, je ferai un article dessus lorsque j'aurai réussi à revivre un brin ; ce qui a l'air mal parti. J'ai rendez-vous ce soir chez un médecin, pour qu'il me donne de vrais médicaments à prendre, peut-être des calmants, des anti-dépresseurs... je sais pas trop quoi d'autre.
Je vous assure que j'ai envie de mourir. J'ai tout perdu. Je ne me sens la force de rien. Me lever le matin et faire tout le nécessaire pour survivre m'est difficile. Mes premiers sons de la journée sont des hurlements, mes derniers de vieux couinements de chien battu.
Je vais voir Criquet aujourd'hui, il a la gentillesse de faire des kilomètres et de prendre sur son temps pour venir me soutenir, alors que ce garçon ne me doit rien. Il y a des gens gentils quand même... J'ai rendez-vous à 18h30 chez ce médecin que je ne connais pas – c'est le médecin de ma mère, parce que mon médecin à moi ne m'écouterait pas – puis je traînerai encore avec Criquet jusqu'à prendre le dernier train. Samedi je retourne voir ma psychologue. Dimanche je tiens à voir celui qui était l'amour de ma vie ; vous direz ce que vous voulez, j'ai besoin de lui, j'aurai toujours besoin de lui, et je ferai tout pour être son amie, même si j'ai toujours dit que je le rayerais de ma vie en cas de rupture.
Ma vie, si belle, est devenue un cauchemar. Comment voulez-vous que je me sente toujours l'envie de vivre...