Aujourd'hui il semble que ce soit l'anniversaire de ce blog. Anicroche a donc un an ! Génial !... Malheureusement je n'ai pas du tout le coeur à la fête et je ne peux pas faire semblant. IL est passé manger ce midi, comme je lui avais demandé, j'avais besoin de le voir, de lui montrer ce que j'avais changé dans ce qui était notre appartement, besoin de lui adresser la parole, de l'entendre, de le savoir toujours aussi grand et beau. Une heure et demie IL est resté ; jamais le temps ne m'a paru passer si vite. Tellement trop vite. Comme ces 4 dernières années. On ne voit pas le temps passer quand on est heureux. Si son départ tout à l'heure m'a entaillé une fois de plus le coeur, je ne regrette pas de l'avoir revu.
Tout ce que je regrette c'est qu'IL ne soit plus mon R., mais seulement un garçon qui était là, assis dans mon canapé, en train de faire cuire des pâtes dans la cuisine, regardant le début de Raiponce avec moi. Mais ce n'était pas celui que j'ai le droit d'embrasser, de prendre dans mes bras, de chatouiller... Ça me paraît pourtant si naturel. Je ne l'ai connu que comme ça, comme celui auquel je peux tout faire parce qu'IL est une autre partie de moi. Aujourd'hui IL était quelqu'un d'autre. Et ça fait mal. D'autant plus que je sais que cette impression ne passera pas, probablement jamais. Et un jour il faudra que je renonce à l'idée même de pouvoir le voir. Quand IL tombera amoureux d'une autre et qu'il n'y aura plus de place pour moi, quand de "Petit Bout" je passerai à "mon ex" dans sa bouche. C'est pour éviter ça que j'avais dit que je ne voudrais plus jamais le voir, ne plus jamais lui adresser la parole ni entendre parler de lui s'IL me quittait.
Mais si l'espoir de le récupérer s'amenuise de jour en jour, si dans ma tête ne résonne plus que "ne pleure pas, ne pleure pas, ne pleure pas" dès que mes larmes cessent de couler, en attendant le vrai coup de grâce, son vrai départ pour une autre vie, je veux continuer de le voir. Depuis 4 ans je suis dépendante de lui, s'IL doit partir alors soit, je n'ai pas mon mot à dire de toute façon, mais tant qu'IL est là je veux le garder encore un peu, même si c'est dur, même si ça brûle. Je n'aurais jamais cru vivre quelque chose de si difficile. On me prive de mes rêves, de mon bonheur, de mon oxygène. Ne me reste plus qu'à espérer avoir droit à une bouffée d'air de temps en temps comme ce fut le cas ce midi, puisqu'il s'avère de plus en plus improbable de pouvoir espérer plus que ça.
Tout ce que je regrette c'est qu'IL ne soit plus mon R., mais seulement un garçon qui était là, assis dans mon canapé, en train de faire cuire des pâtes dans la cuisine, regardant le début de Raiponce avec moi. Mais ce n'était pas celui que j'ai le droit d'embrasser, de prendre dans mes bras, de chatouiller... Ça me paraît pourtant si naturel. Je ne l'ai connu que comme ça, comme celui auquel je peux tout faire parce qu'IL est une autre partie de moi. Aujourd'hui IL était quelqu'un d'autre. Et ça fait mal. D'autant plus que je sais que cette impression ne passera pas, probablement jamais. Et un jour il faudra que je renonce à l'idée même de pouvoir le voir. Quand IL tombera amoureux d'une autre et qu'il n'y aura plus de place pour moi, quand de "Petit Bout" je passerai à "mon ex" dans sa bouche. C'est pour éviter ça que j'avais dit que je ne voudrais plus jamais le voir, ne plus jamais lui adresser la parole ni entendre parler de lui s'IL me quittait.
Mais si l'espoir de le récupérer s'amenuise de jour en jour, si dans ma tête ne résonne plus que "ne pleure pas, ne pleure pas, ne pleure pas" dès que mes larmes cessent de couler, en attendant le vrai coup de grâce, son vrai départ pour une autre vie, je veux continuer de le voir. Depuis 4 ans je suis dépendante de lui, s'IL doit partir alors soit, je n'ai pas mon mot à dire de toute façon, mais tant qu'IL est là je veux le garder encore un peu, même si c'est dur, même si ça brûle. Je n'aurais jamais cru vivre quelque chose de si difficile. On me prive de mes rêves, de mon bonheur, de mon oxygène. Ne me reste plus qu'à espérer avoir droit à une bouffée d'air de temps en temps comme ce fut le cas ce midi, puisqu'il s'avère de plus en plus improbable de pouvoir espérer plus que ça.
Ce qui était ma raison de vivre devient ma pire souffrance. La seule chose en laquelle je croyais dur comme fer s'évapore. Je me fais l'effet d'une carcasse qui n'est plus secouée que d'une volonté minime de vivre un quotidien qu'il faut bien vivre, parce que c'est comme ça (faut se lever, déjeuner, s'habiller, passer des examens, manger, boire...), et secouée de sanglots. Même quand je ne les attends pas ils explosent d'un coup. Quand bien même je suis en train de faire quelque chose, il m'arrive de simplement avoir l'esprit qui se vide d'un coup et de pousser un vieux cri avorté, tout de suite suivi d'un torrent de larmes... je me demande si je ne deviens pas folle avec tout ça. Mais je n'ai pas envie d'aller payer un psy' pour réussir à avancer. Je dois bien pouvoir marcher droit de nouveau, les gens y arrivent tous, pourquoi pas moi ? Parce que je suis une hypersensible, dépendante d'un fantôme du passé ? Les autres aussi l'ont été. Mais qui me dit qu'IL sera fier de moi quand j'y serai enfin arrivé ? Qui me dit qu'IL saura encore qui je suis quand je l'aurai moi-même oublié ? Qui me dit qu'IL saura que j'y suis arrivé ? Je n'ai que des questions. Je n'ai jamais aucune réponse. Mon destin était tracé... mais il ne reste devant moi qu'un abîme, dans lequel je doit pourtant mettre les pieds... Et j'ai besoin qu'IL m'aide à faire les premiers pas, alors oui, je ferai tout ce que je peux pour le revoir, autant que je pourrai, quitte à ne commencer ma nouvelle vie qu'en trébuchant et en sanglotant. De toute façon j'en veux pas de cette vie là, alors autant la pourrir un peu, c'est pas bien grave.
J'imagine ce que tu dois ressentir. Encor eune fois, je te dirai de prendre du temps pour toi, et que si pour le moment, tu as besoin de le voir un peu alors vois-le, mais il ne faut pas que ça te fasse plus mal que ce que tu ressens actuellement, ça n'aurait pas grand intérêt. Je sais que c'est difficile d'imaginer que tu vas t'en sortir, mais c'est vrai. Il te faut juste du temps et de la patience...
Courage ! :)