TRISTELUNE ET LES CHARDONS

Ça y est, c'est fait. J'ai bien lu tous vos avis et vous avez tous donné de bons arguments mais qui étaient déjà sur ma liste de pour et de contre et finalement rien n'a pu modifier la décision qui était tacitement prise dans ma tête dès le moment où j'ai pensé à changer de blog.
Cowblogueurs, cowblogueuses, je n'ai guère l'intention de vous oublier et d'oublier Cowblog, je continuerai de vous lire et ce n'est pas un changement de plateforme qui modifiera l'attachement que j'ai pour vous et la communauté.

Mes amis, à bientôt dans mon nouveau repaire !

L'échéance du Premium de mon blog est proche, j'avais mis des sous jusqu'au 5 novembre et c'est dans quelques jours. Je vous dis ça parce que je ne sais pas si j'ai envie de continuer Anicroche ou si je voudrais partir sur un autre blog...
C'est amusant parce qu'on est pas mal à avoir la même idée ; j'y pense depuis quelques semaines et parmi les derniers articles que j'ai lu j'ai "entendu parler" de volonté de changer de blog, de plateforme, d'abandonner la blogosphère...
Ce qui m'embête c'est qu'Anicroche a quand même déjà fait un bon bout de chemin, on en est à 364 articles (celui-ci compris), presque deux ans d'existence, bon nombre de catégories et la narration des évènements majeurs de ma vie.
Du temps de Skyblog, quand on voulait changer d'habillage correctement (et encore, vive le choix qu'on avait...), pour que les anciens articles ne soient pas massacrés par des superpositions de texte et de fond qui auraient rendu le tout illisible, on devait carrément changer de blog ; ici, depuis quoi, trois ans ? (que ce soit avec l'ancien Tristelune ou avec ce blog-ci) je peux changer l'habillage de mes blogs à volonté et laisser libre cours à mes lubies esthétiques, alors normalement plus rien ne devrait me faire changer de blog ; si ce n'est peut-être une envie de changement de plateforme puisqu'il nous faut payer le Premium de Cowblog pour avoir droit à ces privilèges. Cela dit le prix n'est pas excessif et j'aime cette plateforme.
Pourtant j'ai envie de recommencer quelque chose, sans avoir à laisser mourir Anicroche. Quand je pense au nombre d'articles créés et à leur cohésion, j'ai pas envie de redémarrer à zéro en faisant comme s'ils n'avaient pas existé. C'est vraiment turlupinant.

Parce qu'en plus, en attendant de trouver j'écris pas d'article, parce que je me dis que quitte à terminer Anicroche, autant le faire sur le 365ème article, pour le symbolisme du nombre ! Je suis piégée !

Un avis sur la question ? Non parce que pour le coup j'ai sacrément besoin de vous ; c'est vous qui allez m'aider à me décider. Parce que finalement, un blog sans lecteurs, c'est plus un blog.

Oui, bon, pas des Carpates, des Pyrénées, mais c'était pour le style. Outre la sonorité proche de celle de "carpette", les Carpates c'est classe. Cela dit les Pyrénées aussi, même si ça fait pas exotique le moins du monde.
Je vous parlerai de ce périple d'une semaine dans les Pyrénées Atlantiques avec mon Qwenn, son père et sa classe de marmots, dans un prochain article, une fois que j'aurai récupéré mon propre PC et que j'aurai pu faire du tri dans mes 591 photos.
Je devrais rentrer chez moi demain dans la soirée, donc un bon article photographique avec un maximum de "blabla" s'annonce pour le courant de la semaine ! J'ai hâte de vous parler du premier coup de soleil de ma vie, des journées VTT sous la pluie, de la randonnée sous la grêle ou en plein cagnard, du village de Lescun, de L'Aberouat, des glissades imprévues dans la gadoue, de l'escalade et de la tyrolienne... bref, de tout un tas de trucs !
Mais en attendant, j'ai du sommeil à récupérer, des cadeaux à acheter (anniversaire de pôpa plus fête des pôpas, anniversaire de Mini-Ju'), une môme à garder, un train à prendre, des affaires à ranger, un Poup' à retrouver, du jardinage à faire (encore et toujours) et des centaines de candidatures à préparer...

Et sinon, je tiens à remercier Jiminy et Kyra, pour leurs articles, de très bon goût, sur ce blog durant mon absence ! J'aime bien vous laisser les rênes de temps à autres, quand je ne peux pas assurer les mises à jour de mon blog, ça me fait de bonnes surprises à mon retour et comme ça l'endroit ne meurt pas !

Pour une semaine vous avez accès à la rédaction d'articles sur mon blog, mes chers amis ! Tout est permis, mais évitons les horreurs quand même. Le mot de passe invité est lapindodu, comme chaque fois. Les articles c'est mieux s'ils sont rangés dans la catégorie des "cartons d'invitation", et les images dans le dossier "div" (pour divers) ou dans le dossier par défaut (surtout pas dans "habillage" ni dans "photos", sinon je vais me perdre après).
J'espère qu'il y a au moins un gus ou une gussette – nécessairement cowblogien(ne) parce que sinon je crois qu'on ne peut pas accéder à la publication en invité ; sinon faut que vous vous créiez un compte sur Cowblog, sans pour autant ouvrir un blog, c'est possible – bref, j'espère qu'au moins quelqu'un mettra à profit cette possibilité de venir écrire ce qui vous chante sur mes petites pages ; histoire que je me sente pas trop seule en rentrant des Pyrénées en voyant que personne n'a ne serais-ce que tripé en écrivant "lapindodu" dans l'onglet "mot de passe".

Bon, aujourd'hui j'ai du desharbage à faire ; une tondeuse à passer ; 37 curriculum vitae et lettres de motivation à envoyer (pour seulement 3 régions : Centre, Pays de la Loire et Bretagne) ; une douche à prendre ; la clôture de notre compte commun, à Phy' et moi, à faire, en compagnie de Yothe, la môman de Phy' ; une valise à préparer ; un réveil à mettre pour 07h demain et... et ciao bye bye !

Le mois de mars a une odeur spéciale. Un air, une couleur, une atmosphère que les autres mois n'ont pas. Je crois que tous les ans c'est pareil, au mois de mars je respire différemment. C'est le mois qui donne envie de se lever le matin. Le froid de mars il fait du bien, c'est le froid des manifestations de quand on était au lycée, c'est le froid des premières tasses de chocolat dehors le matin, des premiers pulls qui remplacent les manteaux. C'est le retour des sarouels et des collants fins ! Même s'il est indéniable qu'il fait toujours aussi froid, puisqu'on est en mars je reste persuadée que ça a quand même changé. C'est bon pour le moral. Surtout que maintenant que j'habite dans ma nouvelle demeure il faut que je passe constamment par l'extérieur pour aller voir mon lapin qui est dans la cuisine et que du coup je me prends plusieurs claques de froid dès le matin et jusqu'au soir : c'est revigorant !

Mais tout ceci, les mésanges, les crocus, les brises matinales, mon LuLu que je vois parfois dans l'angle de mon champ de vision, les amis, les cours et les balades en ville... tout ça ne camoufle pas assez bien la tristesse qui me ronge toujours. L'abandon. La douleur d'avoir été abandonnée pour une autre. Ce sentiment d'injustice permanent. Cette perte de mon trésor le plus précieux, au profit d'une autre ; qui elle sera riche et comblée alors qu'on m'a tout enlevé. La jalousie reste, oui, mais comment pourrait-il en aller autrement ? J'ai une estime de moi-même qui est quasiment nulle, j'ai une confiance en moi qui est quasiment nulle, j'ai donc un égo tout petit qui fait que je ne suis que très peu rancunière : ce n'est pas mon orgueil qui est blessé, c'est moi. On m'a volé, on m'a pris tout ce que j'avais de plus cher. Et je me retrouve à essayer de me fabriquer un monde dans lequel j'ai pas bien l'impression d'avancer.
Dire que j'étais heureuse...

Ceci dit, le mois de mars est là. En plus on est le 7 ! Et ouais, j'suis pas bien originale, mon chiffre préféré est le 7, comme pour la plupart des gens : allez donc savoir pourquoi. Et aujourd'hui j'ai pas cours. Alors je vais regarder le troisième épisode de Sherlock, aller déjeuner à Bagels & Coffee avec Candoo', acheter des boucles d'oreille magnifiques chez Zara, me faire percer les oreilles (avec un piercing épais (genre pour nombril) et un clou d'oreille normal) pour pouvoir un jour les mettre ces boucles, travailler mes exposés cet après-midi, aller chercher Criquet à son stage chez le libraire, puis aller au cinéma voir le dernier film avec Tom Hanks.
Et essayer de relativiser. Penser à ce qu'il m'a dit hier au téléphone : que je lui manquais quand même et qu'il pensait à moi. Croiser les doigts pour que la vie s'arrange et qu'un jour le vide qu'a créé son départ soit comblé d'une manière ou d'une autre...