★★★☆

J'attends toujours beaucoup des albums de Good Charlotte ; tout comme de ceux de Muse. Probablement parce que ce sont les groupes de mes années collège : j'ai commencé avec The Young and the Hopeless pour Good Charlotte et avec Absolution pour Muse. Si cet album de Muse est d'après moi le plus réussi (meilleur que les précédents et d'un niveau supérieur à ceux qui l'ont ensuite suivi), Good Charlotte a continué d'évoluer à mes yeux jusqu'à The Chronicles of Life and Death, qui est quand même un pur album. Bon, faut aimer le petit rock hein, sinon on n'accroche pas. Ensuite, j'ai trouvé qu'ils ont fait un flop avec Good Morning Revival ; trop "électro", je sais que c'est la mode, mais j'aime le petit rock, pas la petzouille. C'est comme avec Kanye West, depuis qu'il a viré électro, ça ne ressemble plus à rien ce qu'il fait (j'aimais bien le Kanye d'avant) ; ou comme les Black Eye Peas, dont je n'ai jamais été fan, mais qui partent sur de l'électro qui n'a aucun intérêt. C'est quoi cette mode de toujours modifier sa voix ? Et de pondre des musiques qui n'ont aucun intérêt ? C'est David Guetta et les autres zozos qui ont introduit cette anti-musicalité dans nos vies ? Et bah merci... maintenant on n'entend plus que des trucs pourraves à la radio et les stars qui tiennent trop à leur fric virent toutes électro... Quand je pense qu'il y a 30 ans on jetais le blâme aux Bee Gees en les accusant de trafiquer leurs voix ! et que maintenant, du moment qu'on fait un minimum de vraie musique on n'a aucune postérité dans ce monde là... pouah, ça fait mal !

Enfin, tout ça pour donner mon avis sur leur dernier album, Cardiology, sorti fin 2o1o.
Franchement, je m'attendais à bien pire tant ils m'avaient déçue avec leur Good Morning Revival. Bon, on est loin de The Young and the Hopeless, on voit bien que de l'eau a coulé sous les ponts, ce qu'évidemment je regrette.  Cardiology sonne cul-cul la praline (je n'ai pas tenté de traduction, ni de cet album, ni des anciens, mais ça se sent dans les sonorités et dans la voix de Joel - ça doit d'ailleurs être parce qu'il est maintenant papa du môme de l'hideuse et stupide Nicole Richie qu'il est devenu planplan gnangnan.) Cependant il est agréable à écouter, même si je pense que la dissociation précise des différentes chansons peut prendre du temps ; je veux dire qu'il faudra l'écouter un bon nombre de fois pour vraiment pouvoir départager les chansons qui ne sortent pas du lot ; elles se ressemblent un peu toutes quand on ne fait pas trop attention, je trouve. Dans les chansons qui sortent du lot, j'entends "Counting the Days" et "Alive" ; si il y'en a qui sont destinées à passer à la radio, ce sera celles-ci, j'ai l'oreille commerciale (à mon grand damne, puisque j'aime alors majoritairement les mêmes chansons que tout le monde... terrible) alors il ne m'étonnerait même pas que l'une ou l'autre passe déjà sur Vibration ou NRJ (pitié... Good Charlotte, sur ces stations...  WTF ?)
Conclusion, l'album n'est pas mauvais, il est tout à fait appréciable, même si Good Charlotte n'est plus tout à fait le groupe d'avant. Les fans qui veulent de l'évolution vont être un peu déçus parce que j'entends comme un retour en arrière par rapport à Good Morning Revival, musico-stylistiquement parlant, mais ceux qui comme moi veulent que le groupe reste coincé sur ses trucs passés, ne progresse plus jamais jusqu'à pourrir, jusqu'à ce qu'on oublie son nom, mais toujours en nous produisant des "The Anthem" ou des "Movin'on", ceux-ci seront assez content à mon avis !
Et si vous n'êtes pas un fan, ni même un connaisseur (auquel cas je voudrais bien savoir de quelle planète vous venez), je vous conseille d'aller l'écouter sur Deezer. Ou si vous préférez un simple aperçu, je vous propose un petit comparatif de progression :

"I heard you", Goog Charlotte, 2ooo.


"The Anthem", The Young and the Hopeless, 2oo2.



"The World is Black", The Chronicles of Life and Death, 2oo4.


"Victims of Love", Good Morning Revival, 2oo7.


"Counting the Days", Cardiology, 2o11.
 

Brahms il vous transporte, il vous fait danser. En même temps, je pense que c'est à ça qu'étaient destinées les Danses Hongroises.
Bon avant de vous parler du dur choix que j'ai eu à faire entre deux de ces danses, il faut que je situe le contexte, quitte à vous enquiquiner. J'ai commencé le piano à 6 ans, en école au début, puis avec des professeures particulières dès mes 8 ans. Aline, je ne l'ai eu qu'un an, elle me frappait les doigts à coups de critérium en métal quand je ne les plaçait pas comme il le fallait. Marie, elle m'a suivie jusqu'à mes 17 ans.
Elle avait mon âge la première fois que je l'ai rencontrée. Soit 2o ans. Ça fait tout drôle de penser ça. Je prenais des cours chez elle à Blois, puis elle est venue donner des cours dans l'école de musique de mon village, et du coup, jusqu'à il y a peu, j'ai toujours eu cette prof. Autant dire qu'elle connaissait par cœur ma méthode de travail, mes facilités, mes difficultés. Mais elle avait une vue très très mauvaise, elle a toujours cette sale vue d'ailleurs, ça empire continuellement et j'ai bien peur qu'elle ne finisse par être aveugle.
Alors pour le quatre mains, bien qu'elle en pratique beaucoup avec son petit copain (lui aussi très bon prof de piano), elle n'en jouait pas avec moi (ils étaient d'un niveau trop élevé et elle ne pouvait pas se permettre de perdre du temps à déchiffrer - très difficilement vu ses yeux - des partitions plus simples.)
Et comme il y a quelques mois j'ai décidé de me perfectionner puis d'entrer en formation pour accorder des pianos, j'ai dû me trouver un prof' de piano sur Tours ; et, coup de chance, mon R. a rencontré Alex', au club d'échecs, et il s'est avéré qu'Alex' est prof' de piano ! Et que maintenant il habite à quelques rues de chez moi ! Et qu'il ne me fait pas payer les yeux de la tête les cours qu'il me donne puisqu'il est un ami de mon R.
Du coup, j'ai pensé que ce serait une aubaine pour jouer des quatre mains ! Un prof' qui voit clair ! C'est géant ! Je lui ai demandé s'il pouvait m'en proposer, et du tac au tac, il m'a proposé du Brahms. C'est dur Brahms. Mais j'ai accepté, évidemment, une offre comme ça, ça ne peut pas se refuser ! J'ai donc eu le choix entre étudier la quatrième danse hongroise pour piano à quatre mains, ou la cinquième. Optant pour la facilité ; et puis parce qu'on a toute notre vie devant nous pour attaquer l'autre ensuite si voulu, j'ai choisi la cinquième ; l'immensement connue !
On a commencé à la jouer tout à l'heure et j'ai un très bon feeling. Un très très bon feeling ! C'est vraiment pas si dur qu'il n'y parait au premier abord. Après ce qui va être dur ce sera la synchronisation malgré les aléas rythmiques du morceau.

 

Je vous laisse écouter la quatrième :

Et la cinquième :

Le Nocturne en Do# mineur, opus. Posth, de Chopin.
La version que nous propose Deezer n'est pas la plus belle que j'ai pu en entendre, mais faute de mieux, je vous propose quand même de l'écouter. Si vous pleurez c'est normal.
A l'appartement je n'ai que mon synthé' pour travailler ; je ne vous dis pas le massacre que ça donne. Mais à la maison, sur un véritable piano, "ouah."

Je n'ai pas réussi à percer le mystère de ce "opus. Posth" ? Pour posthume ? Si quelqu'un sait de quoi il en retourne, je pense notamment à Macmouth, ou autre à quelque autre musicien, je veux bien que vous éclairiez ma chandelle d'inculte.

★★☆☆
 

Jace Everett est un chanteur américain, dont la chanson Bad Things a été utilisée comme générique pour la série True Blood. Cette chanson m'a plu la première ; disons qu'elle est l'élément déclencheur qui m'a poussé à regarder la série. Je lui dois donc une fière chandelle (car même si c'est souvent mal joué, j'ai fini par m'attacher aux personnages de True Blood et attends avec impatience la quatrième saison.)
Étant donné que j'aime beaucoup la musique assez country (je ne sais pas vraiment la définir et si ça se trouve, je me leure sur l'appelation du genre, mais c'est sûrement bien de la country), j'ai voulu en connaître plus sur les albums de Jace Everett. J'ai donc écouté celui sur lequel apparaît Bad Things, un album éponyme. 
 

 

Je m'attendais à mieux quand même. J'aurais pensé que toutes ses chansons valaient celle-ci. Pourtant non. Y'en a des super kiffantes qui donnent trop envie de danser, comme I Gotta Have It.
 

 

Pourtant, d'un autre coté, certaines sont trop "plan-plan." Je suis d'accord que pour faire un album country il en faut du bien dansant et du doux, style slow. Mais certaines sans être trop calmes ont un écho niais (c'est un peu méchant ça... mais certaines chansons sonnent "niaises" à mes oreilles ; et encore je n'ai pas essayé des masses de faire attention aux paroles.)
Parfois j'ai l'impression d'entendre du Shania Twain - bon, ça c'est positif, parce que j'ai été une grande fanatique de celle-ci quand j'avais entre 10 et 12 ans. Comme avec The Other Kind, qui me rappelle étrangement certaines chansons de l'album Up! de miss Twain.
 

 

Si vous voulez écouter l'album entier de Jace Everett, vous avez un lien vers celui-ci sur sa photo. Bien sûr il a fait d'autres albums, notamment Red Revelations qui, tout en gardant son coté country, s'oriente plus vers le style de Bad Things. Plus rock à sa façon. Mais je ne l'ai pas encore écouté pour pouvoir en parler. Le mieux sur ce coup là est que vous alliez l'écouter ; je vous préviens néanmoins, vous risquez d'avoir envie de danser.