Bonjour les enfants ! J'espère que vous allez bien en ce jour si délicieux parce qu'aujourd'hui, nous allons parler de sexe, drugs and rock'n roll ! Et plus particulièrement de la sexualité des abeilles ! Sachez que cela est bon pour votre culture inintéressante personnelle. Vous m'en remercierez plus tard. Parce que comme ça vous allez faire comme moi, c'est à dire vous coucher moins c** ce soir.
Oui alors il faut d'abord que je vous explique le pourquoi du comment. Je viens de finir un livre qui s'intitule "L'élégance du hérisson" (Que je recommande fortement au passage.) et il se trouve que lors d'une réflexion métaphysique de Paloma (Une des héroïne.), elle parle brièvement de la copulation des abeilles. Et j'ai trouvé ça hallucinant et instructif donc forcément, il fallait que je partage.

D'abord il faut savoir qu'il n'y a que la reine qui est fécondée. Il faut que plein de conditions soit réunies. Autrement dit que la température excède les 20°C, que le temps soit calme et qu'il y ait une bonne luminosité. (Bah oui, tu crois quoi. C'est une princesse. Toi quand tu fais l'amour, tu fais ça bien. Donc elle, c'est pareil.) La copulation s'effectue en plein vol et la reine s'accouple plusieurs fois afin de remplir sa spermathèque. (Organe féminin de stockage des spermatozoïdes.) La copulation est très violente puisqu'en fait, le mâle chevauche la reine qui ouvre ses voies génitales pour laisser pénétrer le mâle. Une fois que c'est fait, l'organe génital du mâle est déchiré (Il reste à l'intérieur de la femelle.) ce qui séparent les deux loustics et le mâle meurt. L'organe qui reste est signe que la reine est fécondée. Le prochain mâle doit d'abord enlever cette partie pour pénétrer et le même sort que son copain lui est réservé et ainsi de suite.
Concrètement, ça donne ça:

Voili voilou ! Alors j'espère que je vous ai pas choqué hein. Loin de moi cette intention mais franchement, je voulais vous en faire part. J'trouve ça complètement hallucinant. Cette violence, alors que nous, pauvres bougres que nous sommes, on essaye de faire ça avec toute la tendresse du monde entier. C'est comme la mante religieuse qui elle fait encore plus fort parce qu'elle bouffe ses partenaires !
Tu remarqueras comme l'abeille est très intelligente, cette précieuse, parce que vous allez me demander: "Oui mais alors, le dernier mâle qui laisse son kiki dans la femelle, qui est ce qui va lui enlever après, hein ?" Et bah figurez-vous que de retour à la ruche, ce sont les ouvrières qui s'en chargent. (Et un cunnilingus, un !) Non mais c'était mignon ohhhhh !

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée et si par le plus grand des hasard, il vous venait à l'idée de câliner l'homme qui dort avec vous ce soir, pitié, ne lui retirez pas son organe génital parce qu'il en a qu'un !

Bonjour à tous et à toutes ! (et à toi, bien sûr,  petite Tristelune, quand tu liras cet article !)

Je ne suis pas une habituée des lieux. Je ne connais pas ce blog depuis très longtemps, tout au plus quelques mois, mais j'ai tout de suite eu un coup de coeur pour ces petits billets d'humeur parfois drôles, souvent mélancoliques, mais toujours justes ! Puisque la parole est aux lecteurs, j'ai décidé de laisser moi aussi ma trace dans ce délicieux petit univers, et je confirme, lapindodu est probablement le mot de passe le plus amusant qu'il m'est été permis de taper !

Enfin, passons là l'introduction un peu longue pour entrer dans le vif du sujet. Mademoiselle Tristelune et ses lecteurs sont habitués à la poésie ici, et je pensais vous faire part d'un de mes poèmes favoris ici. L'auteur s'appelle T.S Eliot, et l'oeuvre s'intitule : The Love Song of J. Alfred Prufrock. Comme le poème est très long, je ne présente ici que la première partie, mais vous pouvez le lire dans son intégralité ICI. C'est en anglais, désolée pour ceux qui ont du mal, mais je vous propose une traduction relativement correcte ICI. 

 

Anicroche, nom féminin: Petite difficulté qui accroche, petit obstacle qui arrête.

En plus d'être un mot de la langue française, Ani Croche est aussi l'héroïne d'une série de romans célèbres de l'auteur québécois Bertrand Gauthier.

Et ouais ! T'as la classe ou tu l'as pas !

En ce moment dans les rues de ma ville, il y a une exposition de trente-cinq menhirs peints par trente-cinq artistes. Alors comme j'imagine que tu aurais adoré y aller avec moi, je te laisse quelques photos de mon expédition.. 

 

[Pour celles et ceux que ça intéresse, il y a d'autres photos ici.]