14 juillet - 7:32 PM

Bon, je suis vraiment désolé, je crois bien que j'ai épuisé toute ma réserve d'inspiration pour la déclaration d'amour à not' petit lapin préféré de l'autre fois. Alors j'ai rien trouvé de fantastique pour cette fois, et puis faut reconnaître que Kyra, la squatteuse officielle de ce blog, fait carrément des super articles !
En plus, comme animaux, on ne voit ici que des lapins, des poules, et de temps en temps le cerf qui gît dans le cadre sur le mur de la superbe chambre de notre cowpine Tristelune. Ou Anicroche, ou peu importe comment vous appelez la jolie ptite photographe d'ici-bas. Alors histoire de sourire un peu en pensant à ce qui se passe au-delà de notre bonne vieille terre, ensemble, on va écouter chanter les dauphins.



Sinon, cette vidéo est un extrait d'un film absolument génial, H2G2 : le guide du voyageur galactique, et j'espère qu'elle donnera envie au plus grande monde possible de le voir. Sinon, la bande-annonce française est aussi carrément décalée. Et puis il a un casting de folie ^^
Et c'est le seul film qui, à ma connaissance, commence par un prologue, l'annonce du titre, un autre prologue, et encore l'annonce du titre. Classieux.

13 juillet - 5:42 PM


Bonjour à tous et à toutes ! (et à toi, bien sûr,  petite Tristelune, quand tu liras cet article !)

Je ne suis pas une habituée des lieux. Je ne connais pas ce blog depuis très longtemps, tout au plus quelques mois, mais j'ai tout de suite eu un coup de coeur pour ces petits billets d'humeur parfois drôles, souvent mélancoliques, mais toujours justes ! Puisque la parole est aux lecteurs, j'ai décidé de laisser moi aussi ma trace dans ce délicieux petit univers, et je confirme, lapindodu est probablement le mot de passe le plus amusant qu'il m'est été permis de taper !

Enfin, passons là l'introduction un peu longue pour entrer dans le vif du sujet. Mademoiselle Tristelune et ses lecteurs sont habitués à la poésie ici, et je pensais vous faire part d'un de mes poèmes favoris ici. L'auteur s'appelle T.S Eliot, et l'oeuvre s'intitule : The Love Song of J. Alfred Prufrock. Comme le poème est très long, je ne présente ici que la première partie, mais vous pouvez le lire dans son intégralité ICI. C'est en anglais, désolée pour ceux qui ont du mal, mais je vous propose une traduction relativement correcte ICI

Let us go then, you and I,
When the evening is spread out against the sky
Like a patient etherized upon a table ;
Let us go, through certain half-deserted streets,
The muttering retreats
Of restless nights in one-night cheap hotels
And sawdust restaurants with oyster-shells :
Streets that follow like a tedious argument
Of insidious intent
To lead you to an overwhelming question ...
Oh, do not ask, "What is it ?"
 
Let us go and make our visit.
In the room the women come and go
Talking of Michelangelo.
 
The yellow fog that rubs its back upon the window-panes,
The yellow smoke that rubs its muzzle on the window-panes,
Licked its tongue into the corners of the evening,
Lingered upon the pools that stand in drains,
Let fall upon its back the soot that falls from chimneys,
Slipped by the terrace, made a sudden leap,
And seeing that it was a soft October night,
Curled once about the house, and fell asleep.
 
And indeed there will be time
For the yellow smoke that slides along the street,
Rubbing its back upon the window-panes;
There will be time, there will be time
To prepare a face to meet the faces that you meet;
There will be time to murder and create,
And time for all the works and days of hands
That lift and drop a question on your plate ;
Time for you and time for me,
And time yet for a hundred indecisions,
And for a hundred visions and revisions,
Before the taking of a toast and tea.
 
In the room the women come and go
Talking of Michelangelo.
 
And indeed there will be time
To wonder, "Do I dare ?" and, "Do I dare ?"
Time to turn back and descend the stair,
With a bald spot in the middle of my hair--
(They will say: 'How his hair is growing thin!")
My morning coat, my collar mounting firmly to the chin,
My necktie rich and modest, but asserted by a simple pin--
(They will say: "But how his arms and legs are thin!")
Do I dare
Disturb the universe ?
In a minute there is time
For decisions and revisions which a minute will reverse.
 
For I have known them all already, known them all :
Have known the evenings, mornings, afternoons,
I have measured out my life with coffee spoons ;
I know the voices dying with a dying fall
Beneath the music from a farther room.
So how should I presume ?
 
And I have known the eyes already, known them all--
The eyes that fix you in a formulated phrase,
And when I am formulated, sprawling on a pin,
When I am pinned and wriggling on the wall,
Then how should I begin
To spit out all the butt-ends of my days and ways ?
And how should I presume ?
 
And I have known the arms already, known them all--
Arms that are braceleted and white and bare
(But in the lamplight, downed with light brown hair!)
Is it perfume from a dress
That makes me so digress ?
Arms that lie along a table, or wrap about a shawl.
And should I then presume ?
And how should I begin ?
 
Shall I say, I have gone at dusk through narrow streets
And watched the smoke that rises from the pipes
Of lonely men in shirt-sleeves, leaning out of windows ?
 
I should have been a pair of ragged claws
Scuttling across the floors of silent seas.
 
J'espère que cela vous plait !
Bonne journée à tous,
Plume, aka Laudanum Framboise.
 

http://anicroche.cowblog.fr/images/div/Fioles.jpg

12 juillet - 11:16 AM

http://anicroche.cowblog.fr/images/div/anicrocheg.jpg
Anicroche
, nom féminin: Petite difficulté qui accroche, petit obstacle qui arrête.

En plus d'être un mot de la langue française, Ani Croche est aussi l'héroïne d'une série de romans célèbres de l'auteur québécois Bertrand Gauthier.

Et ouais ! T'as la classe ou tu l'as pas !

9 juillet - 5:27 PM

http://anicroche.cowblog.fr/images/div/DSC04083.jpg
http://anicroche.cowblog.fr/images/div/DSC04061.jpg










En ce moment dans les rues de ma ville, il y a une exposition de trente-cinq menhirs peints par trente-cinq artistes. Alors comme j'imagine que tu aurais adoré y aller avec moi, je te laisse quelques photos de mon expédition.. 
 
[Pour celles et ceux que ça intéresse, il y a d'autres photos ici.]













http://anicroche.cowblog.fr/images/div/DSC04092-copie-1.jpg

15 juin - 7:36 PM

http://anicroche.cowblog.fr/images/Photos/stranger-copie-1.jpg
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusque là inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! Qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !

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